Sunday, November 30, 2008

De los frijoles y otros demonios / A propos des fèves et autres démons



Avoir une camera c’est merveilleux, ça m’inspire. Bientôt je la retournerai à Yoani mais j’en ai eu pour mon argent.

Par exemple, quand j’étais sur le point de passer une heure à nettoyé les fèves du magasin (tel que vu dans la photo) et j’ai commencée a sacrer, comme est mon habitude quand je trouve un nombre absurde d’objets dans les grains, je me suis trouvée inspirée.

Je ne sais pas pourquoi les produits rationnés sont appelés des produits subventionnés par les médias internationales : avec un revenu moyen de 300 pesos, les œufs en coûte 25, le café 5, le chocolat 10 et en ce qui concerne les électroménagers, je n’en parlerai pas parce que ça n’en vaut pas la peine, avec le prix seul d’un réfrigérateur. Mon opinion est que nous un prix pour ces produits qui est en proportion avec ce que l’on gagne (pas les électroménagers car il y a plusieurs personnes qui ne peuvent pas se payé un chaudron); il y a de cela quelques années ils ont menacés d’arrêter le système du rationnement, je crois qu’ils ne peuvent pas le faire.

Dans le cas des plus jeunes, la génération qui travaille toujours, tout le monde sais que nous ne pouvons pas vivre de nos salaires. C’est un principe national : ce n’est pas un gagne pain. C’est pour cela que la guerre contre le marché noir et les actes illégaux est un échec et le gouvernement le sait. Par contre, la population Cubaine est âgée et a toutes les années elle vieillit encore, le taux de natalité est stagnant et secteur productif se sauve en direction d’un exile plus prometteur.

Quand tu as 60ans et que tu ne peux courir dans la rue avec un sac de poisson à vendre, prêt a déguerpir au premier signe de danger, ou marcher 10 kilomètres avec 16 kilos de yogourt sur ton dos. De l’ostracisme du Cubain retraité ce n’est pas possible de volé le gouvernement ou de passer 4 heures à nettoyé les maisons de ceux qui ont de l’argent ou de passer la journée devant un four a faire de la pizza. Par contre il y en a qui, malheureusement, qui sont obligé de le faire et miraculeusement ils réussissent. Comme l’homme de 75ans qui a le parkinson qui vient vendre de la nourriture chez moi. C’est vraiment triste de le voir ramasser un pain quand il n’a pas le contrôle des ses mains.

Qu’est ce qu’ils leurs restent? De manger de la nourriture inadéquate des « cuisines populaires ». Croyez moi, j’en ai eu une chez moi, c’est dégoutant et coûte environ 6 pesos par assiette. Pour ensuite allez vendre leurs quotas des rations : les pâtes, les fèves, etc.… malgré la cruauté terrible de la police qui, par exemple, sur la rue O’Reilly au cœur de la Vieille Havane, n’hésite pas à arrêter un groupe d’octogénaires et de saisir 5 tubes de dentifrices, 4 boîtes de cigares Titanic ou 3 paquets d’allumettes.

Thursday, November 27, 2008

Generación Y / Generation Y


Photo: Claudio Fuentes

Félicitation à Yoani Sánchez, de Génération Y, et a tous ceux qui commentent sur son blog, et a tous ceux qui ont aidés, pour ces deux prix extrêmement mérités.

Que la résistance continue, que nous sayons plus nombreux à chaque jour.

Meilleur blog: GENERATION Y

Prix des Reporters Sans Frontières: GENERATION Y

PS: Maintenant à la place d'un prologue, el Comandante aura besoin d'écrire un roman.

Note du traducteur:
El Comandante (Fidel Castro) a critiqué Yoani, sans utiliser son nom, dans le prologue qu'il a écrit pour un livre qui s'intitule, "Fidel, La Bolivie et quelque chose de plus".

Saturday, November 15, 2008

La Fe / la foi






En lisant Ceci n’est Pas un Pays, par Orlando Luis Pardo Lazo, je suis attristée. Pour les choses que parfois nous ne mentionnons pas (que nous gardons hors de nos pensées, derrière des portes interdites) pour ne pas perdre la foi, la seule chose que nous ne devons pas perdre. Depuis plusieurs jours j’écoute Machado Ventura pour voir si je peux encore rire et je n’y arrive pas. Je croix que je marche de reculons. Mon sens de l’humour souffre de la disparition de coma-andante*, Dieu merci j’ai les fichiers photo, des classiques.


J’ai même mémorisée les mots de clôture du discours de Raul daté du premier janvier dont je n’ai vu que la fin: travaillez fort. Ce doit être cruel de demander une telle chose au peuple Cubain. Nous devons travailler plus dure? Et quand vont-ils nous payer? Combien de temps ceci peut-il durer?


La bibliographie complète dont nous avons besoin pour oublier la non-histoire que nous avons apprise est : Castro le Ratoureux, par Sergi Raffi; Après Fidel, par quelqu’un de la CIA que je ne me rappelle pas du nom; Comment la Nuit est Tombée, par Huber Matos. Toute la documentation sur toutes les chutes possibles de tous les régimes totalitaires de l’histoire, à nourrir la foi. Les souvenirs lointains de ’94, mon père qui me raconte sa vérité et moi avec mes grands yeux, me demandant pourquoi les gens se ruaient vers l’océan. Le quasi-94 depuis, les bateaux sports, les morts, ceux qui ont été perdus dans la mer et ceux qui ont disparus qu’il vaut mieux croire perdus dans la mer… comme j’ai dis à une amie d’Argentine il y a de cela quelques années : au moins nous avons des listes; toi, tu n’as même pas cela.


Je ne pense pas à mes amies qui ont accouchées : en train de prendre des antis-dépresseurs et mangé du soya haché pour qu’elle puissent nourrir leurs bébés; qui travaillent jusqu’au 8ième et demi mois de leurs grossesses car elles ont perdues leurs permis de maternités (imaginez ça); avec trois enfants tassés ensembles; qui courent pour quitter vers n’importe quel pays en vains; la jeunesse lancée dans les égouts des toilettes de nos grand chefs; ou qui effacent leurs mémoires jusqu’à ce qu’ils ne savent plus qui ils sont (comme un ami Cubain qui est récemment venu me visiter de l’Argentine et a pris un livre d’histoire Cubaine de ma table et m’a dit : Regarde, j’étudie ton histoire.)

Je suis plus terrifiée de me retrouver seule dans cet enfer que je le suis de la Sécurité de l’État malgré que nos cerveaux soient tellement biens lavés que je me demande si j’ai signée le Projet Varela ou non**; je vois tout autour de moi le même doute, la même peur, la même recherche de justifications, que si je ne suis pas chrétienne, si je ne crois pas cela… enfin. Heureusement, le tout n’a duré que peut de temps et j’ai signé, absolument, je crois que j’ai passé a un autre été mental : Je signe n’importe quoi, je signe tout pour la cause, comme nous le disons ici en rigolant même si nous sommes sérieux.


Notes du traducteur:
* Une référence à une chanson de Porno Para Ricardo
**Le Projet Varela débutât en 1998 afin de recueillir 10,000 signatures qui, sous la loi Cubaine, est le nécessaire pour que les citoyens puissent proposer une nouvelle loi. La pétition revendiquait des réformes démocratiques. Plus d’information peuvent être trouvé sur l’internet.