Wednesday, August 26, 2009

Festival Rotilla et Concert de La Babosa Azul



La première fois que je suis allé à Rotilla j'avais 15 ans, nous étions 50 et les conditions étaient très mauvaises. Je ne suis jamais retournée jusqu'à ce samedi et je suis revenu à la maison avec une certitude: ça valait le coup. Lorsque l'autobus arrivé à la plage Jibacoa j'ai senti que j'avais fait le voyage sur un avion et que j'avais atterri dans un autre pays.

Il y avait plus de 5000 personnes logées sur les lieux et pendant des heures et il n'arrêtait pas pleuvoir mais personne ne s'en souciait. Les organisateurs avaient mis en place quatre scènes: vidéo, musique techno, rock-rap et de fusion (j’ai partagée mon temps entre les deux dernières). Les gens dansaient avec leurs tentes, nageaient dans la mer, en disant: finalement, que Rotilla avait une «atmosphère électrisante énorme.» Toutefois, parmi les jeunes étaient des hommes en chemises à carreaux * qui ne semblent pas cadrer avec l'événement, je me demandais ... ce qu'ils faisaient dans les parages à s'ennuyer.

La mauvaise chose est que je me sens incapable d'écrire une chronique réaliste de mes dernières 24 heures sur la plage, tout cela était une surcharge sensorielle: la liberté et la joie serait le meilleur résumé de ce que je vivais à ce festival. Voici quelques photos et une petit vidéo du concert de La Babosa Azul.

Note du traducteur
Hommes dans des chemises à carreaux = services de sécurités mal déguisés.






Monday, August 17, 2009

Sunday, August 16, 2009

Dangerosité pré-criminelle



Photo prise de hhh.

Parmi ceux qui, chaque jour, sont arrêté pour « dangerosité » à Cuba, aujourd'hui, c’est le tour de Panfilo. Il sera derrière les barreaux pour deux ans pour avoir crié qu'il était affamé devant une caméra, parce que c'est ce que le gouvernement considère dangereux. Je me souviens très bien les paroles de l'avocat de Gorki, le jour avant le procès, en Juillet de l'année dernière: pour vous condamner ils n'ont pas besoin des preuves, une déclaration de la police c’est assez, personne ne s'échappe. En passant, il nous a dit que les accusations servaient très bien les fonctions de la machine répressive très bien, c'est que maintenant ils n'ont même pas besoin de respecter les formalités législatives pour emprisonner quelqu'un.

Le procès m'a donné envie de pleurer, j'ai vu le chef du secteur et l'un de ses subordonnés mentir. La langue de la Sécurité de l'État mettait des mots dans la bouche des deux agents de police dont les mains tremblaient pendant qu’ils faisaient leurs déclarations. Ensuite, Heidi est venue, la présidente du CDR de la zone de Playa et une professeure d'histoire de l'art à l'Instituto Superior de Artes. Avec elle il n'y avait pas de doutes: pas un mot qu'elle a dit était vrai, le pire est qu'elle a mentie par conviction qui est, sans aucun doute, la chose la plus triste que vous pouvez voir à partir de la galerie.

C’est répugnant d'imaginer le niveau arbitraire que ce gouvernement peut atteindre par le biais de ses canaux pour écraser le peuple et tout leur enlever, même de leurs propres idées. Si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux, je n'aurais peut-être jamais compris.

Pour Ceux qui ne Peuvent s'Adapter



Photo: Sculpture à l'entrée du Cinéma Chaplin, entre le 23 et 10, Vedado.

Quand j'avais 14 ans j’étais en 9ième année et la seule chose dont j'étais certaine était que je ne voulais pas aller dans un pensionnat. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas pris les examens d'entrée à l'école de Lénine. Je ne savais pas si je serais acceptée à San Alejandro école: dans le temps, ils ne réservaient que sept place pour la ville de La Havane et, comme tous les élèves du primaire en arts plastiques savaient, cinq de ces places avaient déjà des noms et des noms de famille. Étant adolescente, je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire de ma vie et j'ai entendu des rumeurs que le choix de faire les trois années pré-universitaires à l'école sans pensionnat voulait dire sois une grande somme d’argent que ma famille n’avait pas ou qui de vivre dans une extrême pauvreté.

Donc j’ai fini l'école secondaire sans prendre d’examen d’admission et sans mon certificat de pré-universitaire pour une école sans pensionnat. J'ai opté d’aller à l’école "Héros de Chapultepec", un pensionnat pour la formation des enseignants, avec l'espoir que les trois années passeraient vite et que par la suite je puisse aller à l'Université de La Havane pour étudier la biologie.

Après à peine trois semaines à Chapultepec, dans la ville de Güira de Melen, j'avais perdu 15 livres. Ils me donnaient un inhalateur, Salbutamol, deux fois par jour, et j’étais sur l'aminophylline par voie intraveineuse, un broncho-dilatateur. À l'école, le médecin est le seul qui s’est rendu compte, à part de moi, que je ne m’adaptais pas bien.

Ma mère est allée à tous les ministères avec les documents du médecin de l'école disant que je devais être transféré à un non-pensionnat. Trois semaines plus tard, j'étais hors de l'école avec un certificat, et je suis restée à la maison en attente d'une réponse du ministère de l'Éducation pour savoir ce qu'ils allaient faire avec moi.

Un mois plus tard, ils ont refusé mon transfert à un pré-universitaire local, en disant que ma maladie c’était développée après avoir été au pensionnat et pour aller à une école locale votre condition devais être préexistante.

Enfin, je suis allée étudier la comptabilité et les finances, à partir de la fin du mois de Octobre. Je me souviens encore du premier jour où j'étais assis en classe, je n'avais aucune idée de ce fait d'être un comptable voulait dire.

Thursday, August 13, 2009

Une Autre Génération


Graffiti dans le centre de La Havane

W à 16 ans et il est toujours sur la rue G. J'aime parler avec lui parce qu'il m’inonde d’un sentiment de changement que je ne trouve pas ailleurs dans ce territoire. Il ne me rappelle pas quand j'avais 16ans comme lui, il ne ressemble a aucun de mes amis que j’avais à ce moment là, il y a en lui quelque chose que nous n'avions pas: conscience.

Je sais que le mot sonne un peu « Che-esque », mais il n'y en a pas un autre pour définir un garçon si jeune qui pense déjà à ce qu'il veut faire de sa vie, et lutte pour l'obtenir. Il ne veut pas quitter le pays et sans crainte il joue des chansons de Los Aldeanos, Porno Para Ricardo et La Babosa Azul en petits groupes dans le parc. Il a des idées politiques très intéressantes et dit choses qui me font délirer quand je pense que j’ai presque deux fois son âge. W est venu à trois conclusions:

- Il ne veut pas quitter le pays: « Laissez-les partir, ces vieux hommes », dit-il sans savoir que quelques décennies avant que presque les mêmes mots ont été dit dans une interview par Dulce María Loynaz: « Laissez-les partir, ces qui sont venus plus tard. »
- Il lit tout ce qu'ils lui donnent sur G, de brochures, disques, livres. Il dit que pour être en mesure de savoir ce qui existe dans le pouvoir que vous devez lire tout. L'autre jour, il s’est fâché parce que je l'ai dit que je ne voulais pas lire « Histoire me Justifiera », même si vous me payez.
- Il est convaincu, avec l'ensemble de ses amis, que c’est à bout de souffle, et que vous pouvez « pousser le mur. »

Le Traitre (les preuves)




Texte du «diplôme»: À l'occasion du 40e anniversaire de la Direction Générale de Contre-espionnage et en reconnaissance des activités personnels et des résultats obtenus dans l'accomplissement des tâches de la Sécurité de l'État.

Tiré de la saga: le Ciro contre la Sécurité de l'État

Maintenant, il n’y a aucun doute ... nous avons toujours été trompé ... Dites-moi si ce document, provenant de l'archive ultra-secrète du G2, n’en est pas la preuve. Dans le même dossier, nous avons trouvé cette photo-là et pour couronner le tout, nous avons sa confession.

Les faux Ciro Javier Díaz Penedo a travaillé comme agent secret depuis 1978, l’année où il est né. Il a été affecté à s’espionner lui-même et d'informer sur ses propres activités de façon à ce que ses supérieurs pourraient indiquer quelles mesures il faudrait prendre à son égard. Ainsi, il a informé la Sécurité de l'État sur ses propres concerts et d'autres plans contrerévolutionnaires.

Claudia Cadelo et Van Van n'existent pas, ils sont la même personne: le Ciro. Regardez bien la taille des messages de cette personne Claudia et puis regardez ceux de VanVan, ils sont de le même longueur. Et absurdement (ne pas oublier ce petit mot) antagonistes, ils ne sont jamais d'accord sur rien.

C'est donc de cette manière que ce charlatan essaie de nous tromper, mais il n’y parviendra pas parce que je suis ici. Moi, le Ciro, qui a cherché tous ces éléments de preuve afin de m'exposer moi-même publiquement. Et je veux que vous sachiez que je ne vais pas cesser jusqu'à ce que je le tue, même si ça me tue.

Sunday, August 9, 2009

Les prés-requis de l'UJC



Je n'étais pas encore née, mais ils me disent que dans les années 70, entrer dans l'Union des Jeunes Communistes (UJC) était un honneur. Vous deviez avoir fait preuve d'une intégrité révolutionnaire sans équivoque, avoir participé à toutes les activités politiques ou combattives qui passaient et avoir respecté consciencieusement à toutes les tâches du moment dicté par le commandant.

Mais les années ont passé et cette organisation qui avait pour but de promouvoir un bon élève et révolutionnaire, obtenir un bon emploi et une bonne référence; a perdu la chose la plus importante qui a donné un sens à son existence: l'idéologie. À titre de comparaison, on pourrait dire que c'est comme le grave diagnostic d'un technicien en un ordinateur avec un processeur brisé: il a perdu son cœur.

Et sans son cœur l'UJC a fait son entrée dans les années 90 au cours desquelles j’étais censée être appelé à injecter de mon sang dans ses veines déjà bloqué. Mais, à mon jour, les choses étaient très différentes: sans combativité, sans avoir jamais participé à quoi que ce soit, y compris de ne pas avoir complétée diverses tâches, l'appel est venu à moi quand j'avais treize ans. J'ai accepté et j’ai commencé un processus que, heureusement, ma mère a décidé de suspendre, dès qu'elle en a eue connaissance; parce qu'elle croit que, avant l'âge de 18 ans, on a ni la conscience ni la nécessité d'appartenir à une organisation politique. Je serai toujours reconnaissante envers elle, même si l'équipe de prosélytisme de l'UJC ignore ces arguments, apparemment, ils ont retournés tous mes papiers et je suis arrivé au lycée technique me pensant libre, comme j’étais naïve!

Ils ne m'ont jamais invité à une réunion, ne m’ont jamais rien donné à faire, je n’étais apparemment pas membre de l'UJC. Mes quatre années d'école secondaire ont passé sans que personne ne m’a dit que, dans les dossiers de mon école, ils ont collé à la dernière page, une feuille manuscrite disant que je n'étais pas seulement membre de l'Union des Jeunes Communistes, mais que j'avais accomplit toutes les tâches qui m’avaient étés assigné.

Saturday, August 8, 2009

L'Atutre R

Lorsque je marchais sur la 23ième hier, quelqu'un m'a donné ce bulletin.



Je ne vais pas le transcrire au complet, seulement la partie que j'aimais le plus. Son nom est: l’autre Mouvement R.



Bonjour Cuba:
s
Illuminez votre maison comme façon de dire quelque chose ne va pas. Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arriverait si, pour seulement cinq minutes nous allumions toutes les lumières et les appareils électriques de nos maisons, en même temps? Et si chacun de nous a fait en même temps? Peut-être pourrait-on dire d'une manière simple: quelque chose ne va pas, quelque chose doit changer. Exprimez-vous par l'éclairage de votre maison, votre quartier, le 5 août à partir de 8:00 pm à 8:05 pm. Chaque jour, jusqu'à ce qu'ils s’en rendent compte.

Jouer avec les dinosaures par Lazaro Lopez McBean: Jurassic

Quand il a déserté, le dinosaure était toujours là.

Comment se rendre au travail à temps par NA Tamayo

Très probablement vous êtes parmi les nombreuses personnes qui vivent dans le centre de La Havane et travaillez à Playa, ou vice versa. Si tel est le cas (et vous avez le même genre de problème que j'ai), ces solutions ont été faites pour vous:

1 - Quand vous êtes à l'arrêt ne demandez plus qui est le dernier en ligne (vous vous êtes probablement déjà rendu compte que personne ne fait cela). C'est un gaspillage d'énergie et vous allez en avoir besoin de l'énergie quand le bus arrive.

2 - Si vous attentez la P4 et que quelqu'un vous demande si vous êtes en attente pour le P4, dites-leur vous attendez un autre bus. Ainsi, lorsque la première P4 s'arrête, vous n'aurez pas quelqu'un derrière vous. Parce que ce que vous allez faire, c'est vous diriger vers une porte, quelle qu’elle soit, de préférence les portes à l'arrière.

3 - Si vous parvenez à monter par les portes, vous avez fait quelque chose de très bien, car alors vous épargnerez environ 20 pesos par mois. Entrer dans le bus par la porte avant à l'avantage que le chauffeur de bus vous donnera peut-être une chance de descendre du bus à un arrêt différent de celui où le bus s'arrête régulièrement, et ceci c’est si au lieu de jeter l'argent dans le boitier vous lui avez donné en mai propre. Mais attention, avec cet argent, vous pouvez être vu par un autre cubain et .... vous savez.

4 - Installez-vous confortablement dans un endroit où personne ne peut vous déranger, vous frappe ou vous voler. Ensuite, oubliez que vous êtes dans la rue, dans le bus et il y a beaucoup de gens. Pendant ce temps, le moins vous aider les gens à monter et à trouver une place, plus le temps sera perdu au premier arrêt, de sorte que le conducteur sera toujours inquiet et commencera à sauter l'arrêt suivant, ce qui rendra le voyage très rapide.
Note: Si vous êtes un homme ne prenez jamais un siège, les sièges sont des femmes et des hommes qui ont oublié comment vivre.

5 - Quand c’est le temps de descendre, toujours dire les mots magiques, mais aussi pousser.

Wednesday, August 5, 2009

Inflexible Dans Leurs Principes et Leur Dignité




Remettre des disques sur la rue G fait désormais partie de mes nuits d'été. Je suis un peu timide, je parle à peine et offrant le disque en silence et en essayant de ne pas interrompre la conversation. Je ne suis pas la seul à distribuer des choses: les gens viennent des églises, des promoteurs de danse techno, des fanzines Rock, des sondeurs et des jeunes créateurs (il me semble que nous formons une faune légèrement monolithique tous ensemble).

Mon disque est appelé Voces Cubanas et presque tout le monde pense, c'est de la musique. Mais la nuit dernière un frikie à pensé que c'était un disque de chants religieux, il l’a détruit avec ses mains et l’a piétiné à plusieurs reprises avec ses bottes, des morceaux de plastique volaient partout. Le tout semblait horrible à mes amis, mais pour moi, tout d'abord, ça m'a fait rire de voir quelqu'un qui agissaient comme ça avec des véhicules d'information, je suppose que les gens de la Sécurité ont la même envie quand ils voient l'ensemble des mémoires flash, des cartes mémoire, disques durs externes et des CDs. L'une d'entre personnes est vite revenus nous voir pour savoir ce que c'était qui avait été cassé, nous avons répondu, "Ne vous inquiétez pas, Dieu vous aime".

Ils sont restés un peu plus loin et nous sommes presque morts de rire, ils ne comprennent jamais rien. Une telle attitude à l'égard des personnes qui croient en Dieu est une honte et une caractéristique de la politique de béton. Toutefois, J'aimerais savoir si cet homme a une attitude agressive quand son président CDR frappe à sa porte et lui demande de payer la cotisation annuelle de cette organisation; si quand il était étudiant, il a refusé avec la même intensité de couper ses cheveux; si jamais il s’est opposé verbalement à un abus de pouvoir par la police; si il détruit toutes les banderoles sur la rue G qui lui disent de « ne pas être paresseux » et de « se mettre au travail »; s'il a été capable d'enregistrer son mécontentement avec le système.

Ce qui se passe (ou pas) à l'Université de la Havane




Un professeur de l'Université de La Havane m'a dit qu'il avait vu des membres du Ministère de l'éducation et de fonctionnaires se réunir. Il semble que l’attitude "combattive" des étudiants laisse à désirer.

Le seul exemple concret sont les bourses offertes par la Section des Intérêts des États-Unis pour étudier aux États-Unis: «Aspirer à la bourse d'études indique, au moins, une idéologie inacceptable et irrecevable, d'autant plus grave dans le cas des étudiants sélectionnés par les États-Unis qui rend sa décision après avoir procédé à une discussion politique avec eux. "

Ces mots me transporte à une salle de classe de Colina sans air climatisé, à 1h00 de l'après-midi: Des anciens "combattants" de 60 ans tentaient de convaincre quelques garçons de 23 ans qu'ils ne pouvaient pas aller à Washington DC étudier l'histoire pour un mois c’était "mauvais". Le plus triste est que, après ne pas avoir été en mesure de les convaincre, La Patrie a niée les cartes blanches nécessaires pour voyager. Toutefois, ce n'est pas la seule raison concrète que le Parti inclus cette phrase dans son rapport: «Nous avons besoin de secouer le système de l'enseignement supérieur, persuader et convaincre ses fonctionnaires, ses professeurs, ses étudiants et ses travailleurs des risques à la Révolution» ( ...), Nous nous souvenons toujours ici, à La Havane, que l'Union des Jeunes Communistes n'a pas été en mesure de forcer ses membres de crier des obscénités aux Femmes en Blanc depuis les escaliers pendant leur marche; qu’à Santiago de Cuba, de l'université a dû fermer pendant trois jours à cause d’un mouvement étudiant qui s’appelait « Joignez-vous et vous ne serai pas seul »; et que Eliéser Avila * de l'Université des Sciences Informatique a réussi à faire diffuser Alarcón *, qui parlait de la contamination du ciel, sur le «Discovery Channel».

Ce document est intitulé LA REMISE EN ORDRE DU TRAVAIL POLITICO-IDEOLOGIQUE DES UNIVERSITE, et dans ses six pages très dense il y a une petite liste des idées-clés pour l'éducation et l'idéologie politique au travail. J'ai pensée à écrire un post sur le sujet de certains des thèmes du document, mais il est trop long avec trop peu de détails (typique des pamphlets PCC), j'ai donc décidé de le télécharger pour ceux qui sont intéressés, et vous pouvez le lire ici.

Note du traducteur
Lors d'une réunion derrière portes fermées entre Ricardo Alarcón, président de l'Assemblée du Peuple, et les étudiants de l'Université des Sciences Informatique, un représentant des étudiants, Elieser Avila, a posé un certain nombre de questions qui ont été capturés sur vidéo non officielle et, par la suite diffusée dans le monde entier. En plus des questions sur le manque d'accès à l'Internet pour les Cubains et les raisons pour lesquelles une brosse à dents coute l’équivalent de 2-3 jours de salaire, Alarcón a été questionné sur les restrictions de Voyage. Il a répondu que si tout le monde à Cuba décidait de Voyager il y aurait trop d'avions dans le ciel, et ils auraient des multiples collisions aériennes.

Sunday, August 2, 2009

Une Sorte de Grippe



Photo prises au cours de la biennale de La Havane

Il y a dix jours, j'ai commencé tousser et avoir la grippe. Je suis allée à la pharmacie pour acheter des sirops contre la toux, de vitamines et de l'acétaminophène, pour me préparer a combattre ma première grippe estivale. Ils n'y avaient rien. Comme la chose la plus importante est de rester hydratée, je me suis résignée à me guérir avec de l'eau. Le cinquième jour, je n’allais toujours pas mieux, je suis retourné chez le médecin qui a écouté mes poumons et m'a diagnostiqué avec l'asthme. Comme je n'avais pas de fièvre, de douleurs musculaires ou de maux de tête, il a exclu le H1N1 et a ma prescrit une pompe.

Vingt-quatre heures plus tard, j'avais toujours tant de mal à respirer, je suis allé à une amie qui est médecin et qui finit toujours par sellés avec moi. Elle n'a pas eue à faire plus que d'écouter ma respiration avec un stéthoscope sur mon dos pour me dire:

- Bien sûr, la pompe n'a pas rien faite, tu n’as pas l'asthme, c'est logé dans tes poumons ... dans deux jours, tu auras une pneumonie si tu ne commence pas à prendre des antibiotiques.

Heureusement, je suis déjà mieux, un don entre amis a donné:

- Deux tubes de vitamine C
- Un tube de multivitamines,
- Une bande de dipyrone, un anti-inflammatoire.

Je dois prendre le taureau par les cornes, une fois de plus, contre le système de santé cubain. En parlant à des gens que je connais, par exemple, un médecin n'est pas autorisé à prescrire des médicaments qu'ils n’ont pas à la pharmacie. Par exemple, si vous avez un rhume et que la pharmacie n'a rien à vendre, ni les sirops contre la toux, ni de vitamines. Ensuite, habituellement tu demanderais au médecin si le médicament peut être acheté à l'occasion dabs une pharmacie internationale ou à demander à un membre de la famille à l'étranger, mais le médecin n'est pas autorisé à donner cette réponse.

Dans le cas où il n'est pas possible d'obtenir le médicament, même pas en CUCs et vous n'avez pas de famille à l'étranger, vous êtes supposé d’avoir le droit de faire appel pour l’obtenir par le biais de la loi 232, qui dit que l'État fera en sorte de l’acheter et de le distribuer. J'ai deux amis qui ont été dans cette situation, aucun des deux a réussi à même de commencer les formalités, car le médecin qui l'a vu pensait que l'affaire n'était pas suffisamment important pour être présenté à la commission qui examine les demandes pharmacologiques pour ensuite l'élève à le ministère, où ils l'examinent et l'approuvent de nouveau. Dans le premier cas, la personne est décédée d'un arrêt cardiaque et la deuxième personne est en train de perdre la vue par manque d'une vitamine.


Photo: Penultimos Dias

(...) Il ne s'agit pas de crier la Patrie ou la Mort, A bas l’Impérialisme (Applaudissements), l’embargo nous touche et la terre là, attend notre sueur. (...)

Avec l'unité monolithique de notre peuple, son armée la plus forte, forgée dans le cœur de la lutte sous la direction du chef de la Révolution, Fidel Castro Ruz (...)

Discours prononcé par le général de l'armée Raúl Castro Ruz, président du Conseil d'État et de ministres, à la commémoration du 56ème anniversaire de l'assaut sur les casernes de Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, à la Plaza Mayor général "Calixto García", Holguín 26 Juillet 2009, "Année du 50ième anniversaire de la victoire de la Révolution."

Je ne suis pas bonne pour me souvenir des paroles exactes, mais je suis sûre que la dernière fois que j'ai entendu Raúl Castro parler d’unité, il y avait attaché le slogan "dans la diversité". A quoi devons-nous ce brusque changement de sémantique? Dans quelques mois, nous avons laissé être diversité pour se convertir en un bloc de béton armé?

Il me semble fou que le général rêve toujours de l'illusion d'un peuple monolithique ... Est-ce que, après tant de décennies, devant un auditoire en T-shirts rouge, casquettes vert olive ou en guayabera blanche avec leurs mains levées, il a oublié comment le monde à l'extérieur de l'auditorium fonctionne?

Pour ce rendre à soixante-dix ans avec une vision du monde environnant qui est si mauvaise est terriblement déprimant. Il lui a fallu 50 ans pour comprendre que "la Patrie ou la Mort" est une expression vide, j'espère (pour sa santé mentale), qu'il ne prendra pas encore 50 pour comprendre que "l'unité monolithique" c’est la même chose.