Opération nettoyage
-
Angle des rues Infanta et Vapor, 20h. Un échafaudage grince sous le poids
de ses occupants. La zone est sombre, mais malgré cela, deux peintres
passent leu...
Tuesday, October 28, 2008
La "cómica" aventura tribunesca-tribulesca del Ciro. Él kamikaze. / Les tribulations comiques du tribunal ou les aventures de Ciro, le Kamikaze.
Photos: Claudio Fuentes Madan and OLPL
Texte: Ciro Javier Diaz Penedo
GORKI, GORKI, GORKI, Gorki, Gorki ... ... ....! Et ils nous tombent dessus en nous frappant, c’était la soirée de dieux sait quoi où Pablo Milanés donnait un concert à la scène Anti-impérialiste José Marti près du Malecon. Gorki est en prison depuis trois jours toujours en attente de son procès où il sera accusé « d’activités qui mènent à la délinquance », ce chef d’accusation a donné un prétexte aux autorités pour forcer notre groupe Porno Para Ricardo à être silencieux.
5 personnes on décider d’aller au concert avec une bannière en guise de rappel pour Pablo, plusieurs intellectuels et artistes Cubains et étrangers lui avaient écrit pour qu’il commente sur la présente situation.
Quatre GORKIs et la supposée Brigade à déploiement Rapide qui étaient près de la scène nous ont attaqué, trois d’entre nous ont réussis à se sauver et ils ont capturer Emilio et moi, ils ont été en mesure de me ligoter car ce n’est pas dans ma nature de me battre…
Immédiatement, un Gros colosse mit son bras autour de mon coup et serra tandis que les autres me battaient avec leurs mains et leurs pieds; mais la clés est que me faire étrangler était l’anesthésie parfaite contre les coups que je sentait sur mon corps.
-Attention! Ne lui casse pas son cou! (Un brigadier cria au Gros)
Dans cet était plaisant ils nous menèrent au bureau du pouvoir populaire le plus près. Ils nous ont donné un petit coin très confortable contre le mur avec deux hommes qui nous tenaient. Aussitôt que j’ai repris mon souffle je confesse à celi qui me tient debout :
-Hey, le Gros m’a vraiment écrasé le cou.
-Ta gueule!
-Il est vraiment fort, est-ce qu’il lève des haltères?
-Pourquoi tu ne ferme pas ta gueule trou de cul?
-J’ai fait des haltères à l’école, mais je ne suis jamais devenu aussi fort, c’est un problème avec mon métabolisme.
A ce moment un autre compañero demanda d’une voix hystérique :
-Qu’est ce que ce mangeur de merde a dit?
-Qu’il a un problème avec son métabolisme; répondit celui qui me tenait.
A ce moment quelqu’un a décidé que nous étions trop confortables pour l’occasion et ils nous ont repositionnés sur le plancher avec un autre genou sur nos dots qui exerçait une pression irritante sur nos côtes. Pour s’assurer que nous étions vraiment inconfortables ils nous ordonnent de croiser nos mains devant nous.
-Comment dois-je mettre mes mains? Je demande en bougeant ma main gauche.
-Comme ceciiiiiiiiiiiiiiii! Répondit le combattant tout en retournant mes mais à la position indiqué.
-Comme cela? Je demande en changeant la position de mes mains encore.
-Non comme ceci! Il répondit replaçant mes mains.
-Mais le problème est que le planché est glissant et je glisse.
-Est-ce que tu me cherche?!?! Il me demanda d’une manière hystérique pendant que l’autre prit cette opportunité pour pousseur son genou un peu plus creux dans mon dos.
Ensuite je fis à semblant que je souffrais d’un niveau de sucre trop bas pour vois s’il enlèverait sont pied.
-S’il vous plait aidez le! Cria Emilio, confus.
Je ne savais pas comment lui faire un sourire pour qu’il comprenne que je jouais un jeu (comme un acteur dans un film) et je savais qu’il ne le battrait pas pour avoir démontré de la solidarité envers moi, le pauvre, il avait mangé toute une volée et ce le même jour qu’il arrivait de France avec plein de belles anecdotes.
Heureusement à ce moment la patrouille “de sauvetage” est venue nous chercher et un mastodonte m’a prit et m’a lancé dans la voiture. A mes côtés était assise une pathétique supérieure du MININT qui me disait qu’elle était un professionnelle, qu’elle me conduirait chez un médecin et qu’en suite nous discuterions et qu’elle était ma voisine parmi tant d’autres conneries.
A Calixo Garcia il y avait un jeune garde de sécurité à côté de moi, qui pour mon amusement, faisait à semblant d’avoir peur.
-Madame, derais-je le battre? Il demanda à la supérieure.
-Allons-y Ciro, je ne t’ai pas touchée. Le jeune policier était sa marionnette.
Les autres policiers qui étaient présent essayaient de contenir leurs envies de rire.
Finalement nous arrivons au poste! L’air climatisé, de l’eau froide… (Sérieusement)… L’interrogation.
La policière me posa des questions sur tous les dissidents antérieurs de Oswald Paya jusqu’à un inconnu qui s’appelait X, elle est partie et je ne revis plus. A sa place un expert est venu prendre en note tout ce qu’on avait confisqué sur ma personne et il plaça à sa droite une pile de papiers que j’avais dans mon sac, rien d’important, seulement quelque chanson contre Fidel et Che. Il prit le premier papier dans ses mains.
-C’est quoi ça? “Che ne se lavait pas?!?!”
A ce moment un autre garde intervint pour lui expliquer qu’il ne devrait pas prendre ces papier sérieusement, que j’avais un groupe rock et que nous chations plusieurs chansons avec des mauvais mots et que nous faisions chier les chefs. Pas convaincu le policier continua avec le second papier.
-« Je suis le citoyens X et je ne suce pas la bitte de Fidel Castro » mais c’est quoi ça? Il me demanda; incertain de ce qu’il devait faire, le garde fit non de la tête.
Dans un acte parfaitement chorégraphié tout le monde est parti, me laissant seule avec le jeune garde qui me lança le cliché, « Parle-moi de ta vie » et je lui relançai la réponse classique « Quand j’étais un enfant… ». Après quelques minutes à lécher le cul de cet enfoiré nous avons abordés un sujet plus intéressant, les MICROPHONES. AHHHH!!! J’adore les micros. Je lui demandé quel genre de micros ils avaient dans leurs unités techniques pour espionné contre les dissidents et j’ai mentionné quelques un de mes micros préférés, Senheiser, Shure, AKG et je lui expliqué comment ils fonctionnaient, les fréquences optimales mais le jeune homme n’avait pas l’air d’être un spécialiste et avait l’air un peu frustré par la conversation. Il m’informe que :
-Je suis to biographe personnel, je connais toute ta vie.
J’avais toujours rêvé d’avoir cette conversation avec le MININT donc je lui demandai:
-Tu as entendu mes chansons?
-Oui… Il dit
-Et… tu les aimes?
-Je ne suis pas un des tes admirateurs! Il répondit d’un air indigné pour dire ensuite :
-J’en aime quelques une, « Le Chaton » par exemple.
Le Chaton est une chanson stupide et semi- infantile que j’ai composé un jour quand je n’avais rien à faire, en effet elle a été bien reçue par le public semi-infantile de l’Université de La Havane et ils m’ont demandés de faire quelques concerts. Pour un moment j’ai eu le gout de lui demander ce qu’il pensait de ma chanson « El Comandante » et je l’imaginais barricadé dans sa chambre (sans air climatisé) loin de la vigilance de la contre-intelligence en train de chanter la chanson.
-Moi, ce que je n’aime pas c’est quand tu commences à offenser ceux qui ont joués un rôle important d’une manière ou l’autre dans l’histoire.
Wow! Il avait lu dans mes pensées!
Puis un nouvel agent, Rodney, traversa la porte (nous avons un photo pour le prouver) qui me dit en riant :
-Écoute Ciro, je veux t’expliquer un peu ce qui est arrivé plus tôt. Premièrement, comme tout le monde te l’a dit, ces gens là n’était pas nos agents; le problème est que personne ne savait ce que tu allais sortir de ton sac et bien… tu sais comment ça ce passe avec les gens.
Je suis toujours resté avec un doute à propos de qui ne savait pas ce que nous allions sortir et comment il savait que nous allions sortir quelque chose, n’importe quoi, même avec les inconsistances mineurs de l’officiel. Pour en venir au but je lui ai demandé ce qui ce passait avec Gorki et il m’a dit qu’il ne savait rien, il croyait qu’il y avait problème avec le bruit dans l’édifice et que…
Eh bien, pour terminer la chorégraphie ils amenèrent Emilio et moi à la maison dans une voiture de patrouille avec l’expert du MINIT que je bombardais de question tout au long du voyage à propos des techniques d’interrogations. Un officiel du MININT, en sortant de la voiture, a déclaré une grande admiration pour le rock mais par la suite a enlevé son masque pour expliquer :
-Le rock m’a rien à faire avec la politique.
Je n’avais aucun désire de sortir l’exemple des Sex Pistols qui moquaient la reine d’Angleterre ou que la majeure partie des groupes rocks Espagnoles on des tendances gauchistes; je lui demande :
-Et mon ami en prison?
-Nous ne voulons pas parler de ça. Il dit sans changer son ton de voix. Continu à faire du rock et personne ici ne va te déranger, mais reste loin de la politique.
Il entra dans la voiture et quitta.
La fin
Monday, October 27, 2008
Los Locos y los Abducidos / Les Fous et les Kidnappés
Photos:Claudio Fuentes
Après avoir lue l’article “Impunité” le blog de Yoani Sanchez, je m’in quiète un peu pour Manlito, le fou du coin de la 23ième et de la 12ième rue. Il y avais déjà Orlando Luis qui marchait « à bas! » vers l’angle des 23ième et 14ième rues, là où ils vendent des hot-dogs, pour le forcer à partir les vendeurs lui donnaient un hotdog. Mais aujourd'hui il était au Rapido*, et criait à un garde de sécurité en chemise blanche était descendu d'une Lada : « Hé toi, le millionnaire! Oui toi avec la Lada et la chemise blanche! Oui toi, tu es millionnaire! Tu es un ami de Fidel Castro! A bas! Tu m’entends? A bas!» L’homme avec la Lada avait un visage plein de méchanceté et les gens ignoraient complètement la situation en regardant ailleurs, moi je me tordais de rire contre le contoir, c’était trop drôle, Manolito dans son élément.
Par contre, l’autre jour Ciro et moi avons dus venir à la défense d’un fou qui criait au coin de la 23ième et de la 2ième, « Raul, Fidel, je ne suis plus capable! Sortez-moi d’ici! Un bateau! » Les jeunes répondaient qu’eux aussi partiraient avec lui. Un vieil homme de « j’appartiens-à-l’association-des-anciens-combattants- et-personnes-ne-m’écoute » qui essayait de commencer une bataille et par la suite à fini par converser avec nous : « Crions ce que nous voulons, mais avec Fidel ce ne sera pas permis! » Ciro repondit « Criez que vous voulez! C’est votre droit! » (Un peu de naïveté de sa part car il lit trop souvent les nouvelles étrangère.)
Mais ceci est une entrée double, je lais « ceux qui ne sont pas punis » pour écrire à propos de « ceux qui ont été enlevés » une catégorie très différente de celle de Manolito : ils sont comme lui mais avec toute leur tête, ils crient sur des routes de campagnes, dans des conditions bizarres et je crois qu’inconsciemment ils font même des concessions dans leurs cris jusqu’à ce que leurs cris deviennent des murmures. Un jours leurs cris sont perdus dans un océan d’excuses comme « il n’y a rien que l’on puisse dire » et « après tout ce n’est pas si pire » et « nous nous sommes rendus jusqu’ici pourquoi faire demi tour maintenant? » et même « Moi? Je n’ai jamais eu un intérêt dans ces chose là. »
*note du traducteur: le Rapido est une chaine "fast food" à Cuba.
Après avoir lue l’article “Impunité” le blog de Yoani Sanchez, je m’in quiète un peu pour Manlito, le fou du coin de la 23ième et de la 12ième rue. Il y avais déjà Orlando Luis qui marchait « à bas! » vers l’angle des 23ième et 14ième rues, là où ils vendent des hot-dogs, pour le forcer à partir les vendeurs lui donnaient un hotdog. Mais aujourd'hui il était au Rapido*, et criait à un garde de sécurité en chemise blanche était descendu d'une Lada : « Hé toi, le millionnaire! Oui toi avec la Lada et la chemise blanche! Oui toi, tu es millionnaire! Tu es un ami de Fidel Castro! A bas! Tu m’entends? A bas!» L’homme avec la Lada avait un visage plein de méchanceté et les gens ignoraient complètement la situation en regardant ailleurs, moi je me tordais de rire contre le contoir, c’était trop drôle, Manolito dans son élément.
Par contre, l’autre jour Ciro et moi avons dus venir à la défense d’un fou qui criait au coin de la 23ième et de la 2ième, « Raul, Fidel, je ne suis plus capable! Sortez-moi d’ici! Un bateau! » Les jeunes répondaient qu’eux aussi partiraient avec lui. Un vieil homme de « j’appartiens-à-l’association-des-anciens-combattants- et-personnes-ne-m’écoute » qui essayait de commencer une bataille et par la suite à fini par converser avec nous : « Crions ce que nous voulons, mais avec Fidel ce ne sera pas permis! » Ciro repondit « Criez que vous voulez! C’est votre droit! » (Un peu de naïveté de sa part car il lit trop souvent les nouvelles étrangère.)
Mais ceci est une entrée double, je lais « ceux qui ne sont pas punis » pour écrire à propos de « ceux qui ont été enlevés » une catégorie très différente de celle de Manolito : ils sont comme lui mais avec toute leur tête, ils crient sur des routes de campagnes, dans des conditions bizarres et je crois qu’inconsciemment ils font même des concessions dans leurs cris jusqu’à ce que leurs cris deviennent des murmures. Un jours leurs cris sont perdus dans un océan d’excuses comme « il n’y a rien que l’on puisse dire » et « après tout ce n’est pas si pire » et « nous nous sommes rendus jusqu’ici pourquoi faire demi tour maintenant? » et même « Moi? Je n’ai jamais eu un intérêt dans ces chose là. »
*note du traducteur: le Rapido est une chaine "fast food" à Cuba.
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