Friday, January 9, 2009

la poltica debajo de las sbanas / La politique entre les draps



Photo: Orlando Luis Pardo

Pour bien comprendre jusqu’où nous sommes allez avec ce système, il faut être attentif aux détails qui, avec la force d’un demi siècle, donne la forme à nos vies de tous les jours mais qui sont anormal dans une société saine. Le 24 décembre nous mangeons toujours avec nos familles et nos amis. Nous avons quelqu’un dans la famille qui est communiste. Des dix personnes avec qui nous avons mangé cette année, par vote unanime et sans abstentions, nous avons décides de ne pas l’inviter. Nous n’aurions pas êtes en mesure de discuter de quoique ce soit (elle associe presque tout ce que nous disons aa la politique, surtout ce qui Ciro dit, ce pauvre homme, il dit « école » et déjà il y a déjà un conflit); nous ne pourrions pas faire de blague politique (que nous avions imprimés pour l’occasion); nous ne pourrions pas argumenter les sujets sociaux (nous sommes presque toujours en désaccord mais nous débattons avec un grande passion); et le pire c’est qu’elle se sentirait très mal avec des gens comme nous et nous ne pourrions jamais rétablir nos relations avec elle après un seul réveillon de Noël désastreux.

C’est la révolution des cinquante dernières années qui nous a menés à ce genre de triste situation : une société où parents et enfants ne se parlent plus, les mères prennent leurs enfants de la maison, les amis ne parlent plus, maris et femmes de longues dates se laissent pour des raison idéologiques.
La mère d’une ami d’enfance a été mariée toute sa vie a un officier de la Sécurité de l’État. Ils n’ont jamais divorcés mais, de ce que j’ai pue comprendre, ils dormaient dans des chambres séparées et pendant qu’elle allait à l’église, il allait au Ministère de l’Intérieur. Ironiquement le mur du salon était en agonie constante, un jour oui et un autre non quand une photo de Fidel était remplace par une photo du pape et vice-versa, avec l’habituelle chicane qui précédait le changement de décors. Éventuellement, la photo de Fidel a été accrochée d’un bord de la cuisine (je veux clarifiée que celle de chez moi a mystérieusement disparue avec toute les photos que nous avions accroches dessous).

Je crois que la crise morale dans laquelle nous baignons chaque jour n’a toujours été mesurée: les meilleures associassions –un étranger; la lotterie-la permission de voyager; la plus grande expertise -le double standard; l’harcèlement sexuel –l’exhibition publique naïve; les prostituées –les femmes qui se battent; l’illégalité –vendre des œufs; la légalité –être porte panier; le meilleur à l’école –le meilleur menteur; la survie –voler.

Une fois à la télévision ils parlaient d’un sérieux problème en Angleterre, la majorité des jeunes n’exerçaient pas leur droit de vote car ils n’étaient pas intéressés par la politique... Quelle ironie : je rêve de ne pas être intéressée par la politique; de me ficher de l’élection présidentielle. Mais encore mieux : je rêve que lors de la prochaine élection 11 millions de Cubains sur cette ile n’exercent pas leurs droit de vote.

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