Tuesday, December 30, 2008

Rendición de Cuentos / Comptes Rendus




Photo: Claudio Fuentes


Comme Yoani l’a prédit dans un de ses articles. Hier était le jour des Comptes Rendus dans la réunion de mon CDR, mais j’ai décidé a la dernière minute de ne pas m’y rendre. La vérité c’est que je le regrette déjà, j’aurais pue écrire un article humoristique.
La dernière fois que j’ai participe a une de ces réunions, un homme qui prend vraiment le tout a cœur a fait le discours le plus agressif contre les « vendeurs a dix sous » au coin de 23 et 12, qui ne s’appelle plus comme par ce nom, mais personne ne sais comment ils s’appellent car rien ne vaut 10 sous et parce qu’ils font de leurs mieux pour voler des sous a leurs clients. Ils ont décidé, ceux qui prenaient part à la discussion, qu’ils contacteraient la police pour les avertir a propos de ces vendeurs, mais rien ne s’est produit, ni avec la police ou avec leurs accusations. Le prochain point était à propos des « gasket » pour les réfrigérateurs : la majorité de mon CDR, moi incluses, n’avions pas reçues la pièce pour une « raison bizarre », ils viennent juste de les livrer. Plus tard ils ont parle du pain, quelques choses à propos du lait et du yogourt pour les enfants, le détournement de matériaux de construction, pour nommer quelques des problèmes sans solutions. Une femme a dit que ça faisait 20 ans que nous discutons les mêmes problèmes… nous devons être fous ou persistants.
Par la suite ils ont discutés d’augmenter la surveillance et le travail d’idéologie politique, personne ne sais a quelle fin, si tous les vrais problèmes ne peuvent être résolus avec çà.
Ils veulent aussi que les 5PE (5 prisonniers de l’Empire) sous relâcher d’avance; ils ont dit que le parti était immoral, mes excuses, immortel; ils ont parles contre les États-Unis, chante l’hymne et ont tous quittes, pour allez a la maison et écoutez un roman savon.

Friday, December 26, 2008

Federadas por Ventura / Fédérées par Ventura


Bien que je ne sois pas intéressée avec ce qui ce passe avec le fantôme de la Fédération de Femmes Cubaines (qui ne fait rien pour les femmes Cubaines) et que je ne me considère pas comme une féministe absolue, je ne peux m’empêcher de me sentir légèrement bizarre après avoir entendue la nouvelle que Machado Ventura sera la tête de l’assemblée du Huitième Congres de la fédération a Guantanamo.
Pourquoi cet homme sera-t-il à la tête d’une assemblée de femmes? Est-ce qu’il y a une pénurie de femmes Cubaines assez intelligente pour gérer leurs propres organismes? Quel est le but d’avoir un organisme qui est basé sur une différence du sexe des membres, avec un homme à sa tête?
Je me rappelle de la fois quand el Commandante avais des réunions interminable, exclusivement avec des femmes, pour expliquer comment faire du café et comment fonctionnait les machines à riz chinoise.
On dirait que dans cette révolution égalitaire seul les femmes font du café pendant que les hommes s’occupent à les diriger, les discipliner et bien sur les superviser to s’assurer qu’elles performent bien leurs devoirs en tant que femmes, sans gaspillage.

Thursday, December 25, 2008

La Navidad en CUC / Noël en devise convertible


C’est vrai qu’à Cuba nous pouvons maintenant fêter noël. Quand j’étais jeune, on ne parlait pas de noël, il n’y avait même pas un petit arbre chez nous avant que j’ai eu 13 ans, donc ça m’a pris beaucoup de travail pour réussir aa convaincre mon père de m’en acheter un. Depuis que le Pape est venu, heureusement, le 25 est jour ferrié et nous fêtons du mieux qu’on peut le 24 et 25. Même si nous n’avons pas beaucoup de nourriture, la famille est ensemble et nous attendons la nouvelle année et je ne veux pas dire le premier janvier, qui est semblable mais n’est pas la même chose, ce que nous savons tous.
L’arbre de noël est plus complique maintenant, c’est vraiment plus dispendieux, les décorations sont vendues en CUCs et l’arbre lui même en coute au moins 10. Mes amis on presque tous des arbres qui ont le même âge qu’eux et je connais même quelqu’un qui s’es procurer son arbre en Russie, dans les années 70 on dirait qu’ils n’étaient pas aussi radical sur ce point.
Peut-être à cause de ceci je ne pouvais pas apprécier les festivités de noël quand j’étais enfant, ce temps de l’année me fait rêver. A toute les années je me dis « Cette année je vais acheter un arbre ». Mais quand décembre arrive mon sac a main est vide et j’abandonne le rêve jusqu'à l’an prochain.
J’aime marcher dans la rue et voir deux ou trois maison avec des lumières de noël, aujourd’hui il y en a quelques une mais peut-être qu’un jour il y en aura plus. En contraste, les décorations de noël vendues dans certains magasins de devise convertible me semblent terribles, une branche verte attachée à un tube n’est pas nécessairement identifié avec noël… mais quand même.
Les magasins normaux (en pesos et non en CUCs) et les écoles entre autres, ils sont encore dans les années 80. Pour nos enfants dans les centres de jour, noël n’est pas encore arrivé.

Monday, December 22, 2008

Avec toute la responsabilité



Personne ne m’a forcé à faire ceci. Tout ce j’ai publiée je l’ai fait de mon propre gré et je ne suis pas influencée par personne. Les articles écrit par d’autre que je publie ici, je le fais parce qu’ils me sont chers and parce que leurs philosophies sont semblables a la mienne.
Je veux remercier tout ceux qui m’ont encouragés, les gens qui commentent et mes amis qui sont a mes côtés inconditionnellement (pas littéralement car mes deux meilleurs amis habitent hors du pays et ce blog ne fait que nous rapprocher).
Parfois, quand je commence à avoir peur et que me rappelle des paroles de gens qui m’aiment (« tu es hors de contrôle » ou « Il faut que tu pense à ceux autour de toi, ta famille, tes amis… vraiment »), je me demande si je pourrais vraiment arrêter d’écrire. Je n’ai jamais eu un intérêt à publier mes poèmes, mes dessins n’ont jamais quittés mes petits cahiers que j’utilise parfois pour mes « sketch ». J’ai toujours considérée ce que je fais comme étant quelque chose de très intime et faire quelque chose avec mon côté artistique ne m’as jamais intéressée, car je ne veux pas être artiste, c’est une décision très personnelle qui est pour l’instant, finale.
J’ai décidée d’écrire ce blog après avoir écrit « De la paranoïa jusqu'à un cris », que j’ai demandée à Yoani de publier sur son blog, Génération Y. Je crois que les mots que j’ai écrit mettent au clair mes intentions. Je ne peux pas baisser mon crayon car je ne pourrais plus écrire… Que pouvais-je dire?
Je crois que chaque personne a le droit de dire ce qu’elle pense, sans être en danger, encore moins être un danger pour ceux autours d’elle. A ce jour, personne de mon entourage ne s’est sentis menacé et ceux qui se sentent menacé n’ont aucune raison de me blâmer, de la même façon que je ne les blâmerai jamais.
En tous cas, voici quelques photos de mes derniers dessins, pour relaxer.

Saturday, December 20, 2008

Congreso de los CDR / Le Congrès du CDR




“Nous devons à tout prix nous assurer que la population déteste ceux qui ne travaillent pas.”
Les paroles d’Estéban Lazo au Congrès National du CDR.

Jeudi matin à 7 heures un autobus pour touriste est passé au coin de la 17ième et de la 12ième en klaxonnant à plein volume. J’étais au coin et j’ai eu peur, pensant que c’était un accident, car habituellement les gens qui klaxonnent de cette manière sont les nouveaux mariés qui viennent de sortir des bureaux de notaires et je savais qu’à cette heure il n’y avait aucune chance qu’un des bureaux sois ouvert.
Ils étaient, je ne sais pas combiens, des participants au Congrès du CDR, qui très naïvement pensaient que nous, les gens, les encourageraient avec nos applaudissements et nos sourires en route vers leurs réunions. J’ai eu un “flashback” vers mon enfance: avec une fleur dans ma main j’étais debout sur le Paseo saluant l’arrivé de Gorbachev. Étrangement, mes parents n’y étaient pas, mon père n’aimait pas Gorbachev (maintenant je comprends pourquoi) donc je suis allé avec un voisin et sa mère; ils se comportaient comme si Dieux allait passer devant nous.
Heureusement le temps passe et les gens ne veulent plus courir pour rien ni pour personne. Tout le monde regardait l’autobus avec appréhension et l’absurdité de la situation m’a fait rire. Pensaient-ils vraiment se faire encourager et remercier par le gens qui croisait leur route? Les mêmes gens qu’ils veulent emprisonner pour leurs “activités illégales”?
Quand j’étais en première année, en 1989, il y eu un prêtre Espagnol dans ma sale de classe. Le professeur nous a dit que dès l’arrivé du prêtre nous devions lui dire qu’à Cuba Fidel était notre Dieu. Vous pourriez vous demander, quel statu les organisateurs du Congrès croit que nous avons pour eux, si vous gardez en tête le point de vu de mon professeur, on pourrait penser que nous croyons que les organisateurs sont la Sainte Inquisition.

Concurso de bitácoras: "Una isla virtual" / Concour de blog: "Une Île Virtuelle"


Ayant comme objectif d’encourager la blogosphère Cubaine et de motiver ceux qui se servent de l’internet pour exprimer leurs idées, informations et témoignage, l’équipe du magazine Convivencia et le panneau d’éditeurs du siteDesdecuba.com, annoncent le concours Une Île Virtuelle.

Les règlements seront à tous les bloggeurs qui écrivent à partir de Cuba. Suite aux messages ils devront confirmer leurs participations au concours. Seulement ceux qui répondront de manière positive à notre appel seront considéré en tant que “nominé” pour un des prix décrient plus bas.

Règlements:

1. Seuls les bloggeurs habitants présentement Cuba pourront être éligibles.
2. Les blogs soumis pourront participer à d’autre concours simultanément.
3. Un blog peu être soumis peut-importe la date de son lancement.
4. Différent thèmes seront considérés incluant: personnel, informatif, actualités, informatique, tourisme et plus encore.
5. Chaque participant peut avoir plus qu’un blog.
6. Un blog, pour être éligible, doit être signé avec le vrai nom de l’auteur.
7. L’invitation est ouverte à partir d’aujourd’hui, le 19 décembre 2008, jusqu’au 30 août 2009, quand les délibérations débuteront.
8. Les résultats seront annoncés le 9 septembre 2009 par l’entremise des médias digitaux utilisés pour ce concours.
9. La décision des juges est finale. Toute catégorie peut être cancellée si les juges le décident.
10. Des mentions d’honneurs peuvent aussi être distribuées si les juges le décident.
11. Les juges sont exclus du concours.
12. Pour toute participation ces règles doivent être suivies.

Catégorie

*Meilleur Blog, selon les juges
*Meilleur blog, selon les lecteurs
*Meilleur design de blog
*Meilleur blog, informations et actualités
*Prix déterminé par vote en-ligne pour le meilleur commentateur de blogs Cubain
*Prix spécial du site 233 grados

Pour la durée du concours différentes agences de nouvelles internet pourront offrir des prix spéciaux selon leurs propres critères.

Les juges sont:

* Enrique Del Risco, bloggeur de enrisco
* Reinaldo Escobar, bloggeur de Desde aquí
* Ernesto Hernández Busto, bloggeur de Penúltimos Días
* Yoani Sánchez, bloggeur de Generación Y
* Virgilio Toledo, dessinateur de la revue Convivencia
* Dagoberto Valdés, directeur de la revue Convivencia

Le prix des juges sera un Laptop qui facilitera le travail du bloggeur gagnant. Les prix pour les autres catégories seront annoncés le 1er mars 2009 avec une liste des participants. A partir de ce jour, le vote en-ligne par les lecteurs débutera afin de déterminé les meilleurs blogs.

Thursday, December 18, 2008

Kangamba


Je croyais que la guerre en Angola était une des pages les plus sombre de notre histoire depuis la Révolution mais j’avais tord. Je croyais que plus jamais nous n’entendrions parler d’un tel carnage sans raison, dont les origines et les motifs nous ne comprenons toujours pas. Je croyais que le gouvernement nous empêcherait de revivre l’horreur d’une telle histoire.
Mon père s’est battu en Angola. Il n’a pas été blessé mais il a contracté la malaria à cinq reprise et bien qu’ils aient peu guérir la maladie, ils n’ont jamais guérit l’alcoolisme qui est typique en ceux qui vont à la guerre pour tuer ou pour se faire eux-mêmes tuer. On dirait qu’après avoir vu tant de sang et de morts qu’on ne peut plus vivre avec la réalité de la même façon.
Mais ce n’est pas pour mon père que j’écris ceci. C’est pour ma voisine car son père y est mort. Elle était enfant, sa mère, ne pouvant plus vivre avec la douleur, est devenue schizophrénique, ce qui ne serait peut-être jamais produit. La fille, aujourd’hui déjà une jeune femme, a été élevée par une femme folle, qui a ce jour ne la laisse pas entrer dans sa chambre car elle dit qu’il y a des démons a l’intérieur. Les deux, d’une nervosité maladive, ont survécues la “Période Spéciale” et la “Post-Spéciale”. Étant témoins de Jéhovah, elles ont cherché dans la fois ce que la réalité ne leurs a pas donné: la merci.
Elles ont reçue une pension absurde de l’Association des Combattants, qui était nettement trop petite pour faire quoique ce sois. Une fois quelques voisin on décidé de faire quelque chose pour que le gouvernement prenne en pitié la femme et sa fille, car elles vivaient dans des conditions déplorables. Ils ont organisé une réunion. Comme si la réalité n’était pas assez cruelles, une dame a suggérée que la pension devrait être enlevée car elles n’étaient pas toujours plaisantes avec les voisins et ne participaient pas aux activités du CDR. Heureusement personne n’était d’accord avec elle.
Et maintenant nous avons, ajoutant l’insulte à l’injure, un film qui s’appelle Kangamba, qui est promu comme étant une histoire épique. Pour l’ouverture du film au théâtre Chaplin un large groupe de soldats furent mobilisé en uniforme, même si l’ouverture était à huit heures du soir… voir Kangamba est le devoir de chaque Révolutionnaire. Les Ladas fermaient les stationnements
autour de 23 et 12 pour que personne ne sois laissé avec le doute que non seulement nos militaires ne sont pas en deuil pour eux mais qu’ils sont fiers que même aujourd’hui, après 20 ans, les familles amputées ne se remettent jamais de leurs pertes sombres et inutiles.

Tuesday, December 16, 2008

Ciro se pasa al G2/ Ciro passe au G2


Auteur: Gorki Aguila

Prisonnier numéro 9 m’a convaincu que j’avais tord; que tout le monde au G2 est un antirévolutionnaire, ce que personne ne savait. Par exemple, Furri a signé le projet Varela, la Section 81 a développé et travail avec l’Agenda pour la Transition et que Escalana Regueira est incroyablement drogué. Qui aurait pu savoir? Évidemment personne, ils sont très mal informés mais moi par contre, j’ai de l’information concrète dans ma garde-robe. En plus, ils m’ont assuré qu’à tous les jours ils mangent du homard pour dîner et que toutes les filles du MININT sont des lesbiennes qui font du gâteau après le travail.


Je suis maintenant agent et mon nouveau nom secret est Lieutenant Telapico. Je vais commencer par interroger certains éléments antisociaux comme celui que vous voyez sur la photo. Ce fou veut forcer trios autres fous à se réveiller de bonne heure le samedi pour pratiquer, ceci est inacceptable et mérite une punition exemplaire. Adieu.



PS: Finalement je réclamerai mes papiers!

Saturday, December 13, 2008

Internet en Cuba: un espacio libre... para la Moral Socialista / Internet a Cuba: un espace libre... pour la Moralité Socialiste


Je me suis fait dire l’autre jour par Ciro qu’une nouvelle loi anti-bloggeur est maintenant en vigueur. Elle dit quelque chose du genre : « L’utilisation malsaine de l’internet sera pénalisée en accord avec la Moralité Socialiste ».
Si vendre des œufs peut vous garantir deux ans de prison, nous ne pouvons qu’imaginer la pénalité pour une attaque contre la Moralité Socialiste…
Nous verrons qui détermine cette Moralité Socialiste.

Friday, December 12, 2008

10 de diciembre: Día Mundial de los Derechos Humanos / Jour Mondial des Droits de l'Homme

Photo: Claudio Fuentes Madan

En plus des Nouvelles Nationales à la télévision, j’essaie de lire les actualités publié par d’autres agences afin de ne pas perdre le fil de la réalité. Marx a dit qu’un homme pense pendant qu’il vit. Je ne suis presque jamais en accord avec Marx, mais au cas où, j’essaie d’obtenir de l’information de tous les cotés pour pouvoir exercer un meilleur jugement.
J’essaie toujours de lire Jours Pénultièmes; j’adore le blog d’Ernesto Hernandez Busto et à travers lui j’apprends tout ce qui ce passé dans mon pays, en laissant de cotés la récolte de patates et le dernier discours de Chavez, que j’ai déjà regardée à l’aide de l’excellent télé Cubaine a 20:30.
Heureusement, le dix décembre j’ai peu lire son blog et je suis devenue terriblement déprimé; la répression est hors de contrôle. Les chiffres parlent à eux seuls et je ne peux m’empêcher de me sentir très mal. A tous ceux qui se sont fait battre, visiter, suivre ou menace en ce jour des Droits de l’Homme, je vous offre mon support et ma solidarité.
A tous ceux qui ce retrouve incarcéré pour avoir exercés leur liberté d’expression, je pense à vous, je vous admire, je vous respecte et je vous suis reconnaissante.
J’attends impatiemment le jour que leurs noms seront inscrits dans les livres d’histoire Cubaine dans les écoles et au jour où les générations futures n’auront pas, comme moi, besoin d’apprendre à les connaitre à travers des méthodes alternatives.

Note : Il y a deux entrées sur les Droits de l’Homme sur ce blog: un dans le premier article “Amnistie” et l’autre dans l’entrée “Je chie sur la mère des Droits de l’Homme qui…” Chaque article contient un lien à un fichier PDF sur les Droits de l’Homme.

Wednesday, December 10, 2008

Festival de Semen / Festival du Sperme


Pourquoi appellent-ils ca un Festival de Films?

La vérité est que je n’y ai pas été, nais pour faire changement l’OLPL arrive avec le film le plus représentatif de qu’est ce que le Compagnon Commandant en Chef a déjà décris comme étant « Le peuple le plus cultivé du monde. » Je ne pense pas qu’il y ait une femme à la Havane qui va au cinéma comme passe-temps qui n’a pas vécue cette expérience répugnante.
Mais… on s’en fiche?

Note : Ceci était le titre original mais, comme vous le savez, je ne peux pas publier moi-même et j’avais oublié de l’envoyer. Je regrette que ce ne sois pas plus clair mais la substance dans la photo est du sperme.

Monday, December 8, 2008

Encuentro Blogger / Réunion bloggeur


Photo: Claudio Fuentes

Photo: Claudio Fuentes

Je tiens à remercier les organisateurs de cette Réunion Bloggeur et spécialement Yoani Sanchez pour m’avoir donnée l’opportunité de participer. Je tiens aussi à remercier certains éléments de la Sécurité de l’État pour avoir changé l’itinéraire de notre rencontre : si la réunion aurait été à Pinard el Rio je n’aurais pus m’y rendre. J’ai déjà tout les papiers en main. Par contre je ne peux pas y être car je suis encore en train de récupérer, Reinaldo et Yoani m’ont donné tous les documents pertinents. Je suis attristée de ne pas pouvoir rencontrer et connaître les autres bloggeurs, ce que j’avais vraiment hâte de faire. Heureusement ceci était la première de plusieurs réunions que nous aurons à partir de maintenant.

Voici l’agenda:

1.L’importance des blogs pour les institutions fraternelle, par Gustavo E. Pardo Valdes.

2. L’éthique de publier un blog, par Eugenio Leal du blog La Colmena (http://www.desdecuba.com/mason)

3. Pourquoi avoir un blog? Par Andrew Sullivan. Ceci peut être lu (http://www.habanemia.blogspot.com)

4. Le vieil home, l’internet et moi, par le Guajiro Azul du blog Retazos.

5. Le citoyen journaliste: une voie de la société civile, par Miriam Celaya González, du blog Sin EVAsion, http://www.desdecuba.com/sin_evasion. (La version anglaise du blog est ici.)

6. Le citoyen journaliste et la société de l’information, par Dimas Castellanos du blog Emanaciones http://www.desdecuba.com/dimas

7. Blogopedia, par Reinaldo Escobar, du blog Desde Aqui, http://www.desdecuba.com/reinaldoescobar
8. Des notes pour motive un débat à travers la blogosphère Cubaine, par Yoani Sanchez, du blog Generacion Y, http://www.desdecuba.com/generaciony. (La version française du blog est ici.)

9. L’histoire des blogs, par Antonio Fumero.

10. Les medias du peuple, http://www.globalvoicesonline.org

Historias de horror y misterio / Histoires d'horreur et de mystères

Photo: Claudio Fuentes

A cause que j’étais malade et que je suis allée au bloc opératoire, les gens on commencé à me téléphoner pour savoir comment j’allais et les histoires on commencé à ressortir.
Un ami Français ne croyait pas qu’une régulation menstruelle serait performée ici sans anesthésie. Tandis qu’un ami docteur me dit avec un sourire ironique que parfois ils font même un curettage sans anesthésie. J’étais là et je ne pouvais pas le croire, je vous jure que je pensais que c’était impossible.
Mais encore une fois la me donne la leçon que je dois arrêter d’être tellement naïve. Une autre fille que je connais depuis peu de temps mais qui est très fiable, me dit qu’à l’âge de 17 ans elle est tombé enceinte et elle a reçue une régulation menstruelle, les médecins ont oubliés des morceaux. Après trois semaine elle est devenue terriblement infectée et elle a due recevoir un curettage, ils ont fait la procédure d’interruption… sans anesthésie.
Pour elle, c’est un souvenir du pire jour de sa vie, elle se souvient du médecin qui lui disait de se calmer pendant qu’elle criait à plein poumon…
Cette fille est plus jeune que moi et a maintenant 23 ans; si elle avait 17 ans quand tout ceci s’est passé nous parlons de 2003.

Clarification:
La régulation menstruelle: le fœtus est séparé avec l’aide d’un boyau aspirateur; entre 3 et 5 semaines de la grossesse.

Curettage: Le fœtus est séparé à l’aide d’une cuillère qui gratte l’utérus et tout ce qui s’y trouve; entre 6 et 8 semaines de grossesse.

Friday, December 5, 2008

Retirados del MININT / Retraités du MININT

Photo: Claudio Fuentes Madam

J’ai entendue que le Ministère de l’Intérieur (MININT) distribuait un sondage a leur retraités. Pour des raisons évidentes je n’ai pue le « scanner » ou le prendre en photo, mais je me souviens de quelques questions et des grandes lignes.

Après avoir demandé le prénom, le nom de famille, l’adresse, le grade militaire, etc., ils commencent à poser des questions plus concrète .

Combiens est votre pension? />Êtes-vous propriétaire de votre maison?
Dans quel état est votre maison? Bonne-mauvaise-moyenne
Avez-vous une voiture? Quelle sorte?
Une question à propos des appareils électro-ménager que je ne rapelle pas .
Besoins monétaire?
Autrs besoins?

Les deux dernières questions m’ont fait rire tout haut; on dirais que le MININT a décider de faire un recensement de la misère parmi ses retraités pour savoir exactement combiens d’entre eux sont littéralement entrain de crever de faim avec leur pension de 300, 400 ou 500 pesos; c’est du pareil au même car ce n’est pas assez pour vivre.
Le plus surprenant c’était d’entendre les commentaires des retraités: Je ne remplirai pas ce formulaire, il va seulement servir a les informer de ce que je fait et a entrer dans ma maison. Je ne le remplirai pas non plus, après dix ans d’oubli, je ne crois pas qu’ils vont venir réparer ma maison. Moi non plus je le remplirai pas, ils vont voir que ma fille m’envoie de l’argent et que je n’ai pas besoin de man pension… etc. etc.
On dirait que les jeunes ne sont pas les seuls qui ont perdus la foie.
Malgré le temps qu’ils on mit a faire le sondage et malgré la manière frustrante dont les questions sont posées, je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose qu’ils pensent a ceux qui, aujourd’hui, on presque 70ans avec moins qu’un revenu après les 40ans qu’ils ont passés à se briser le dos pour le MININT. Malgré avoir passé un bon nombre d’années sans pouvoir toucher un dollars, quand il était déjà à 150 dans les rues et que les gens commençaient leurs propres commerces. Ma mère et mon père étaient tous les deux militaires. Peut-être que c’est pour cela que j’étais la dernière dans mon école primaire à avoir vue un dollars pendant que je me demandais pourquoi, si mes parents travaillaient jusqu’à 19 heures, tous les autres enfants pouvaient acheter de la crème glacée dans le magasin à devise étrangère pendant que moi je mangeais du choux bouillit.

Thursday, December 4, 2008

Los Premios Lucas / Les Prix Lucas


Photo: Claudio Fuentes Madan

Me voici en train de regarder les Prix Lucas… c’est dégoutant!
C’est toujours pareil, on dirait qu’il y a seulement 5 groupes pop, 4 groupes rock et deux groupes de salsa. Les metteurs en scènes des vidéoclips, par pure coïncidence, sont toujours les mêmes.
Je crois que j’ai dit dans mon article précédent que les gens m’appellent « La Radicale ». Depuis quelques temps je ne crois plus aux artistes et aux intellectuels Cubain (ceux qui habitent toujours Cuba). La peur et l’hébergement valent beaucoup plus que l’art, la solidarité et les activités qui pourraient mettre en danger les petites entreprises. Mais après tout ce qui est arrivé à Gorki, le tout me rend malade.
Mais l’autre jour Ciro, qui a un si grand coeur pour ses compañeros (Il n’a pas de mauvaises intentions et vice-versa), m’a dit : Regarde Claudia, la bonne chose de Porno Para Ricardo c’est que nous avons tellement poussé les limites et le niveau de censure que nous avons vu a été forcé de diminuer. Maintenant d’autres groupes peuvent chanter à propos de sujets qu’ils ne pourraient peut-être pas adresser si nous n’avions pas chanté « El Comandante » et « El General ». Ils peuvent maintenant critiquer et passer par les voies officielles sans problèmes. Nous sommes les moutons noirs.
Donc je peux voir Nassiry (de Hard Currency) chanter “Pourquoi vos méchantes intentions” et je me sens biens.
Je ne peux pas prétendre que Ciro n’a pas raison, même si ça me fait mal de voir qu’ils devenus des moutons noirs pour le gouvernement et aussi pour les autres musiciens. Je ne sais pas pourquoi ils veulent faire une étude pour aider la scène « undergound » qui a démontrée qu’elle ne les aiderait jamais… En bout de ligne je dois reconnaitre que je suis aussi victime de ces « méchantes intentions. »

Wednesday, December 3, 2008

¡A mí también! / Moi aussi!


J’étais au téléphone avec Reinaldo Escobar, malgré que je sois sans connexion internet, il m’a raconté tout ce qui c’étais passé. Je n’ai même pas eu le temps d’exprimé ma frustration à propos de l’annuellement de notre première rencontre de bloggeurs car, à ce moment, un policier a cogné à ma porte pour me donner moi aussi une citation :

Présentez-vous demain au poste de police à Zapata et C à 14 heures.

Je vous dois bien une photo de la citation.

PS: La voici:

La Agencia del Rock (pequeñas anécdotas urbanas) / The Agency of Rock (small urban anecdotes)


L'Agence du Rock (Agencia del Rock) a organisée une réunion pour présentée les Nouveaux Statuts Freak. Parmi les « règles » un peu plus colorées on retrouve :

-Ne pas dire de mauvais mots.
-Aucune nudité publique.
-Ne pas se comporter d’une manière indécente.
-Ne pas inviter des groupes bannis à participer à vos concert.

On dirait un blague mais ce n’en est pas une. Les meilleures anecdotes sont à propos de c’est qui c’est passé après que Yuri (le président de l’Agence du Rock, pour plus d’information écoutez la chanson « El Agente Yuro » du groupe Porno Para Ricardo) ait fini de lire les nouvelles règles.
Juan Carlos, de Combat Noise, a demandé ce qui arriverait si Porno Para Ricardo était invité à donner un concert. Après sa question le président est devenu hystérique qui, à la mention du mot Porno… a apparemment souffert d’un collapsus mentis.
Par la suite il y a le cas de Zeus, dont le chanteur avait décidé que la règle sur la nudité publique ne s’appliquait pas à ses pantalons, qu’il enlevât en plein concert au nouveau Maxi Rock. Il reçu une lettre d’Avertissement Freak qui menaçait de l’expulser de l’agence.
Et ça continue.

Sunday, November 30, 2008

De los frijoles y otros demonios / A propos des fèves et autres démons



Avoir une camera c’est merveilleux, ça m’inspire. Bientôt je la retournerai à Yoani mais j’en ai eu pour mon argent.

Par exemple, quand j’étais sur le point de passer une heure à nettoyé les fèves du magasin (tel que vu dans la photo) et j’ai commencée a sacrer, comme est mon habitude quand je trouve un nombre absurde d’objets dans les grains, je me suis trouvée inspirée.

Je ne sais pas pourquoi les produits rationnés sont appelés des produits subventionnés par les médias internationales : avec un revenu moyen de 300 pesos, les œufs en coûte 25, le café 5, le chocolat 10 et en ce qui concerne les électroménagers, je n’en parlerai pas parce que ça n’en vaut pas la peine, avec le prix seul d’un réfrigérateur. Mon opinion est que nous un prix pour ces produits qui est en proportion avec ce que l’on gagne (pas les électroménagers car il y a plusieurs personnes qui ne peuvent pas se payé un chaudron); il y a de cela quelques années ils ont menacés d’arrêter le système du rationnement, je crois qu’ils ne peuvent pas le faire.

Dans le cas des plus jeunes, la génération qui travaille toujours, tout le monde sais que nous ne pouvons pas vivre de nos salaires. C’est un principe national : ce n’est pas un gagne pain. C’est pour cela que la guerre contre le marché noir et les actes illégaux est un échec et le gouvernement le sait. Par contre, la population Cubaine est âgée et a toutes les années elle vieillit encore, le taux de natalité est stagnant et secteur productif se sauve en direction d’un exile plus prometteur.

Quand tu as 60ans et que tu ne peux courir dans la rue avec un sac de poisson à vendre, prêt a déguerpir au premier signe de danger, ou marcher 10 kilomètres avec 16 kilos de yogourt sur ton dos. De l’ostracisme du Cubain retraité ce n’est pas possible de volé le gouvernement ou de passer 4 heures à nettoyé les maisons de ceux qui ont de l’argent ou de passer la journée devant un four a faire de la pizza. Par contre il y en a qui, malheureusement, qui sont obligé de le faire et miraculeusement ils réussissent. Comme l’homme de 75ans qui a le parkinson qui vient vendre de la nourriture chez moi. C’est vraiment triste de le voir ramasser un pain quand il n’a pas le contrôle des ses mains.

Qu’est ce qu’ils leurs restent? De manger de la nourriture inadéquate des « cuisines populaires ». Croyez moi, j’en ai eu une chez moi, c’est dégoutant et coûte environ 6 pesos par assiette. Pour ensuite allez vendre leurs quotas des rations : les pâtes, les fèves, etc.… malgré la cruauté terrible de la police qui, par exemple, sur la rue O’Reilly au cœur de la Vieille Havane, n’hésite pas à arrêter un groupe d’octogénaires et de saisir 5 tubes de dentifrices, 4 boîtes de cigares Titanic ou 3 paquets d’allumettes.

Thursday, November 27, 2008

Generación Y / Generation Y


Photo: Claudio Fuentes

Félicitation à Yoani Sánchez, de Génération Y, et a tous ceux qui commentent sur son blog, et a tous ceux qui ont aidés, pour ces deux prix extrêmement mérités.

Que la résistance continue, que nous sayons plus nombreux à chaque jour.

Meilleur blog: GENERATION Y

Prix des Reporters Sans Frontières: GENERATION Y

PS: Maintenant à la place d'un prologue, el Comandante aura besoin d'écrire un roman.

Note du traducteur:
El Comandante (Fidel Castro) a critiqué Yoani, sans utiliser son nom, dans le prologue qu'il a écrit pour un livre qui s'intitule, "Fidel, La Bolivie et quelque chose de plus".

Saturday, November 15, 2008

La Fe / la foi






En lisant Ceci n’est Pas un Pays, par Orlando Luis Pardo Lazo, je suis attristée. Pour les choses que parfois nous ne mentionnons pas (que nous gardons hors de nos pensées, derrière des portes interdites) pour ne pas perdre la foi, la seule chose que nous ne devons pas perdre. Depuis plusieurs jours j’écoute Machado Ventura pour voir si je peux encore rire et je n’y arrive pas. Je croix que je marche de reculons. Mon sens de l’humour souffre de la disparition de coma-andante*, Dieu merci j’ai les fichiers photo, des classiques.


J’ai même mémorisée les mots de clôture du discours de Raul daté du premier janvier dont je n’ai vu que la fin: travaillez fort. Ce doit être cruel de demander une telle chose au peuple Cubain. Nous devons travailler plus dure? Et quand vont-ils nous payer? Combien de temps ceci peut-il durer?


La bibliographie complète dont nous avons besoin pour oublier la non-histoire que nous avons apprise est : Castro le Ratoureux, par Sergi Raffi; Après Fidel, par quelqu’un de la CIA que je ne me rappelle pas du nom; Comment la Nuit est Tombée, par Huber Matos. Toute la documentation sur toutes les chutes possibles de tous les régimes totalitaires de l’histoire, à nourrir la foi. Les souvenirs lointains de ’94, mon père qui me raconte sa vérité et moi avec mes grands yeux, me demandant pourquoi les gens se ruaient vers l’océan. Le quasi-94 depuis, les bateaux sports, les morts, ceux qui ont été perdus dans la mer et ceux qui ont disparus qu’il vaut mieux croire perdus dans la mer… comme j’ai dis à une amie d’Argentine il y a de cela quelques années : au moins nous avons des listes; toi, tu n’as même pas cela.


Je ne pense pas à mes amies qui ont accouchées : en train de prendre des antis-dépresseurs et mangé du soya haché pour qu’elle puissent nourrir leurs bébés; qui travaillent jusqu’au 8ième et demi mois de leurs grossesses car elles ont perdues leurs permis de maternités (imaginez ça); avec trois enfants tassés ensembles; qui courent pour quitter vers n’importe quel pays en vains; la jeunesse lancée dans les égouts des toilettes de nos grand chefs; ou qui effacent leurs mémoires jusqu’à ce qu’ils ne savent plus qui ils sont (comme un ami Cubain qui est récemment venu me visiter de l’Argentine et a pris un livre d’histoire Cubaine de ma table et m’a dit : Regarde, j’étudie ton histoire.)

Je suis plus terrifiée de me retrouver seule dans cet enfer que je le suis de la Sécurité de l’État malgré que nos cerveaux soient tellement biens lavés que je me demande si j’ai signée le Projet Varela ou non**; je vois tout autour de moi le même doute, la même peur, la même recherche de justifications, que si je ne suis pas chrétienne, si je ne crois pas cela… enfin. Heureusement, le tout n’a duré que peut de temps et j’ai signé, absolument, je crois que j’ai passé a un autre été mental : Je signe n’importe quoi, je signe tout pour la cause, comme nous le disons ici en rigolant même si nous sommes sérieux.


Notes du traducteur:
* Une référence à une chanson de Porno Para Ricardo
**Le Projet Varela débutât en 1998 afin de recueillir 10,000 signatures qui, sous la loi Cubaine, est le nécessaire pour que les citoyens puissent proposer une nouvelle loi. La pétition revendiquait des réformes démocratiques. Plus d’information peuvent être trouvé sur l’internet.

Tuesday, October 28, 2008

La "cómica" aventura tribunesca-tribulesca del Ciro. Él kamikaze. / Les tribulations comiques du tribunal ou les aventures de Ciro, le Kamikaze.



Photos: Claudio Fuentes Madan and OLPL

Texte: Ciro Javier Diaz Penedo

GORKI, GORKI, GORKI, Gorki, Gorki ... ... ....! Et ils nous tombent dessus en nous frappant, c’était la soirée de dieux sait quoi où Pablo Milanés donnait un concert à la scène Anti-impérialiste José Marti près du Malecon. Gorki est en prison depuis trois jours toujours en attente de son procès où il sera accusé « d’activités qui mènent à la délinquance », ce chef d’accusation a donné un prétexte aux autorités pour forcer notre groupe Porno Para Ricardo à être silencieux.
5 personnes on décider d’aller au concert avec une bannière en guise de rappel pour Pablo, plusieurs intellectuels et artistes Cubains et étrangers lui avaient écrit pour qu’il commente sur la présente situation.

Quatre GORKIs et la supposée Brigade à déploiement Rapide qui étaient près de la scène nous ont attaqué, trois d’entre nous ont réussis à se sauver et ils ont capturer Emilio et moi, ils ont été en mesure de me ligoter car ce n’est pas dans ma nature de me battre…

Immédiatement, un Gros colosse mit son bras autour de mon coup et serra tandis que les autres me battaient avec leurs mains et leurs pieds; mais la clés est que me faire étrangler était l’anesthésie parfaite contre les coups que je sentait sur mon corps.

-Attention! Ne lui casse pas son cou! (Un brigadier cria au Gros)

Dans cet était plaisant ils nous menèrent au bureau du pouvoir populaire le plus près. Ils nous ont donné un petit coin très confortable contre le mur avec deux hommes qui nous tenaient. Aussitôt que j’ai repris mon souffle je confesse à celi qui me tient debout :

-Hey, le Gros m’a vraiment écrasé le cou.

-Ta gueule!

-Il est vraiment fort, est-ce qu’il lève des haltères?

-Pourquoi tu ne ferme pas ta gueule trou de cul?

-J’ai fait des haltères à l’école, mais je ne suis jamais devenu aussi fort, c’est un problème avec mon métabolisme.

A ce moment un autre compañero demanda d’une voix hystérique :

-Qu’est ce que ce mangeur de merde a dit?

-Qu’il a un problème avec son métabolisme; répondit celui qui me tenait.

A ce moment quelqu’un a décidé que nous étions trop confortables pour l’occasion et ils nous ont repositionnés sur le plancher avec un autre genou sur nos dots qui exerçait une pression irritante sur nos côtes. Pour s’assurer que nous étions vraiment inconfortables ils nous ordonnent de croiser nos mains devant nous.

-Comment dois-je mettre mes mains? Je demande en bougeant ma main gauche.

-Comme ceciiiiiiiiiiiiiiii! Répondit le combattant tout en retournant mes mais à la position indiqué.

-Comme cela? Je demande en changeant la position de mes mains encore.

-Non comme ceci! Il répondit replaçant mes mains.

-Mais le problème est que le planché est glissant et je glisse.

-Est-ce que tu me cherche?!?! Il me demanda d’une manière hystérique pendant que l’autre prit cette opportunité pour pousseur son genou un peu plus creux dans mon dos.

Ensuite je fis à semblant que je souffrais d’un niveau de sucre trop bas pour vois s’il enlèverait sont pied.

-S’il vous plait aidez le! Cria Emilio, confus.

Je ne savais pas comment lui faire un sourire pour qu’il comprenne que je jouais un jeu (comme un acteur dans un film) et je savais qu’il ne le battrait pas pour avoir démontré de la solidarité envers moi, le pauvre, il avait mangé toute une volée et ce le même jour qu’il arrivait de France avec plein de belles anecdotes.


Heureusement à ce moment la patrouille “de sauvetage” est venue nous chercher et un mastodonte m’a prit et m’a lancé dans la voiture. A mes côtés était assise une pathétique supérieure du MININT qui me disait qu’elle était un professionnelle, qu’elle me conduirait chez un médecin et qu’en suite nous discuterions et qu’elle était ma voisine parmi tant d’autres conneries.

A Calixo Garcia il y avait un jeune garde de sécurité à côté de moi, qui pour mon amusement, faisait à semblant d’avoir peur.

-Madame, derais-je le battre? Il demanda à la supérieure.

-Allons-y Ciro, je ne t’ai pas touchée. Le jeune policier était sa marionnette.

Les autres policiers qui étaient présent essayaient de contenir leurs envies de rire.

Finalement nous arrivons au poste! L’air climatisé, de l’eau froide… (Sérieusement)… L’interrogation.

La policière me posa des questions sur tous les dissidents antérieurs de Oswald Paya jusqu’à un inconnu qui s’appelait X, elle est partie et je ne revis plus. A sa place un expert est venu prendre en note tout ce qu’on avait confisqué sur ma personne et il plaça à sa droite une pile de papiers que j’avais dans mon sac, rien d’important, seulement quelque chanson contre Fidel et Che. Il prit le premier papier dans ses mains.

-C’est quoi ça? “Che ne se lavait pas?!?!”

A ce moment un autre garde intervint pour lui expliquer qu’il ne devrait pas prendre ces papier sérieusement, que j’avais un groupe rock et que nous chations plusieurs chansons avec des mauvais mots et que nous faisions chier les chefs. Pas convaincu le policier continua avec le second papier.

-« Je suis le citoyens X et je ne suce pas la bitte de Fidel Castro » mais c’est quoi ça? Il me demanda; incertain de ce qu’il devait faire, le garde fit non de la tête.

Dans un acte parfaitement chorégraphié tout le monde est parti, me laissant seule avec le jeune garde qui me lança le cliché, « Parle-moi de ta vie » et je lui relançai la réponse classique « Quand j’étais un enfant… ». Après quelques minutes à lécher le cul de cet enfoiré nous avons abordés un sujet plus intéressant, les MICROPHONES. AHHHH!!! J’adore les micros. Je lui demandé quel genre de micros ils avaient dans leurs unités techniques pour espionné contre les dissidents et j’ai mentionné quelques un de mes micros préférés, Senheiser, Shure, AKG et je lui expliqué comment ils fonctionnaient, les fréquences optimales mais le jeune homme n’avait pas l’air d’être un spécialiste et avait l’air un peu frustré par la conversation. Il m’informe que :

-Je suis to biographe personnel, je connais toute ta vie.

J’avais toujours rêvé d’avoir cette conversation avec le MININT donc je lui demandai:

-Tu as entendu mes chansons?

-Oui… Il dit

-Et… tu les aimes?

-Je ne suis pas un des tes admirateurs! Il répondit d’un air indigné pour dire ensuite :
-J’en aime quelques une, « Le Chaton » par exemple.

Le Chaton est une chanson stupide et semi- infantile que j’ai composé un jour quand je n’avais rien à faire, en effet elle a été bien reçue par le public semi-infantile de l’Université de La Havane et ils m’ont demandés de faire quelques concerts. Pour un moment j’ai eu le gout de lui demander ce qu’il pensait de ma chanson « El Comandante » et je l’imaginais barricadé dans sa chambre (sans air climatisé) loin de la vigilance de la contre-intelligence en train de chanter la chanson.

-Moi, ce que je n’aime pas c’est quand tu commences à offenser ceux qui ont joués un rôle important d’une manière ou l’autre dans l’histoire.

Wow! Il avait lu dans mes pensées!

Puis un nouvel agent, Rodney, traversa la porte (nous avons un photo pour le prouver) qui me dit en riant :

-Écoute Ciro, je veux t’expliquer un peu ce qui est arrivé plus tôt. Premièrement, comme tout le monde te l’a dit, ces gens là n’était pas nos agents; le problème est que personne ne savait ce que tu allais sortir de ton sac et bien… tu sais comment ça ce passe avec les gens.


Je suis toujours resté avec un doute à propos de qui ne savait pas ce que nous allions sortir et comment il savait que nous allions sortir quelque chose, n’importe quoi, même avec les inconsistances mineurs de l’officiel. Pour en venir au but je lui ai demandé ce qui ce passait avec Gorki et il m’a dit qu’il ne savait rien, il croyait qu’il y avait problème avec le bruit dans l’édifice et que…

Eh bien, pour terminer la chorégraphie ils amenèrent Emilio et moi à la maison dans une voiture de patrouille avec l’expert du MINIT que je bombardais de question tout au long du voyage à propos des techniques d’interrogations. Un officiel du MININT, en sortant de la voiture, a déclaré une grande admiration pour le rock mais par la suite a enlevé son masque pour expliquer :

-Le rock m’a rien à faire avec la politique.

Je n’avais aucun désire de sortir l’exemple des Sex Pistols qui moquaient la reine d’Angleterre ou que la majeure partie des groupes rocks Espagnoles on des tendances gauchistes; je lui demande :

-Et mon ami en prison?

-Nous ne voulons pas parler de ça. Il dit sans changer son ton de voix. Continu à faire du rock et personne ici ne va te déranger, mais reste loin de la politique.

Il entra dans la voiture et quitta.

La fin

Monday, October 27, 2008

Los Locos y los Abducidos / Les Fous et les Kidnappés

Photos:Claudio Fuentes


Après avoir lue l’article “Impunité” le blog de Yoani Sanchez, je m’in quiète un peu pour Manlito, le fou du coin de la 23ième et de la 12ième rue. Il y avais déjà Orlando Luis qui marchait « à bas! » vers l’angle des 23ième et 14ième rues, là où ils vendent des hot-dogs, pour le forcer à partir les vendeurs lui donnaient un hotdog. Mais aujourd'hui il était au Rapido*, et criait à un garde de sécurité en chemise blanche était descendu d'une Lada : « Hé toi, le millionnaire! Oui toi avec la Lada et la chemise blanche! Oui toi, tu es millionnaire! Tu es un ami de Fidel Castro! A bas! Tu m’entends? A bas!» L’homme avec la Lada avait un visage plein de méchanceté et les gens ignoraient complètement la situation en regardant ailleurs, moi je me tordais de rire contre le contoir, c’était trop drôle, Manolito dans son élément.

Par contre, l’autre jour Ciro et moi avons dus venir à la défense d’un fou qui criait au coin de la 23ième et de la 2ième, « Raul, Fidel, je ne suis plus capable! Sortez-moi d’ici! Un bateau! » Les jeunes répondaient qu’eux aussi partiraient avec lui. Un vieil homme de « j’appartiens-à-l’association-des-anciens-combattants- et-personnes-ne-m’écoute » qui essayait de commencer une bataille et par la suite à fini par converser avec nous : « Crions ce que nous voulons, mais avec Fidel ce ne sera pas permis! » Ciro repondit « Criez que vous voulez! C’est votre droit! » (Un peu de naïveté de sa part car il lit trop souvent les nouvelles étrangère.)

Mais ceci est une entrée double, je lais « ceux qui ne sont pas punis » pour écrire à propos de « ceux qui ont été enlevés » une catégorie très différente de celle de Manolito : ils sont comme lui mais avec toute leur tête, ils crient sur des routes de campagnes, dans des conditions bizarres et je crois qu’inconsciemment ils font même des concessions dans leurs cris jusqu’à ce que leurs cris deviennent des murmures. Un jours leurs cris sont perdus dans un océan d’excuses comme « il n’y a rien que l’on puisse dire » et « après tout ce n’est pas si pire » et « nous nous sommes rendus jusqu’ici pourquoi faire demi tour maintenant? » et même « Moi? Je n’ai jamais eu un intérêt dans ces chose là. »


*note du traducteur: le Rapido est une chaine "fast food" à Cuba.