A ce stade, qui se souvient des vents de changements politiques et économiques que beaucoup ont vu dans le nouveau, mais presque octogénaire, président? Loin des réformes attendues, nous est arrivé un prisonnier d'opinion mort d'une grève de la faim, un Guillermo Fariñas intransigeant dans ses idéaux et disposé à suivre les pas de Zapata Tamayo; une augmentation significative des actes de violence par la police politique contre les Dames Blanches; et la répudiation logique de l'opinion publique internationale, que les médias officiels s'entêtent à appeler "campagne médiatique contre Cuba."
Je n'ai pas d'espoir dans les bonnes actions d'un État dont le simple fait d'exister encore démontre le totalitarisme qui le soutient. Toutefois, bien que la médiation de l'Eglise ne donne pas de fruits ou de libertés, je suis heureuse que les représentants de la foi catholique de mon pays aient pris position publiquement contre les abus commis en toute impunité par l'État cubain.
Ma conformité avec le dialogue, sans attendre les résultats, peut être un peu naïve, puisque l'objectif de ces négociations serait de trouver un juste milieu profitable aux deux adversaires (Raul Castro vs La Liberté), et bien évidemment ceux qui sont libres n'ont pas été invités à mettre leurs cartes sur la table. Au sein du Comité central du Parti, le dossier "cohérence politique" a été gardé sous clef depuis longtemps; j'espère que l'Eglise n'oubliera pas de considérer ce détail.
Traducteur: Denis
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