C'était le 31 avril, j'avais dix-sept ans et j'étais sorti avec une amie. Elle étudiait Médecine et était obligée d'aller à la manifestation. Elle m'a insisté pour que je l'accompagne, et je n'ai pas pu résister: j'ai cédé.
Vers trois heures du matin, nous sommes arrivées au point de rencontre avec le reste de sa faculté. Malheureusement, les étudiants de la sa faculté (Girón), -comme celles infortunés de l'école Lenin-, appartenaient à ce qu'on appelé à guise de blague "les bataillons d'infanterie", c'est à dire, ils défilent en premier.
Il était pas encore l'aube quand nous sommes arrivées à la Plaza de la Revolución. Il faisait quelques années que je n'allait pas à ces marches et je n'était pas à jour. Le premier choc est venu d'un homme sorti de nulle part. Il portait un t-shirt rouge et criait à chaque étudiant:
-Mets ça!- au même temps qu'il lui offrait un t-shirt identique au sien.
J'ai reJ'ai réfusé de le mettre et là l'incroyable est arrivé: deux étrangers se sont séparés de la mer rouge, ils m'ont pris par mes épaules et m'ont déposé à l'écart du groupe. Avant de me lâcher finalement, ils mont dit:
-Si tu ne veux pas le mettre, tu ne peux pas être ici.fusé de le mettre et là l'incroyable est arrivé: deux étrangers se sont séparés de la mer rouge, ils m'ont pris par mes épaules et m'ont déposé à l'écart du groupe. Avant de me lâcher finalement, ils mont dit:
-Si tu ne veux pas le mettre, tu ne peux pas être ici.
Différente entre les égales, sans couleur entre les rouges, seule dans la foule et jeune, j'ai commencé à gémir et je suis rentrée chez moi comme ça. Il est intéressant que j'ai écrit tout ce qui s'est passé dans l'ordinateur 4-86 que j'avais à l'époque. Maintenant je pense que c'est peut-être mon premier posting ...
Traducteur: Denis
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