Friday, February 27, 2009

Des commentaires légers et sincères



Photo: Reunion Bloggeur
Auteur: La Salamandra Blanca

Pour écrire et publier ceci, n'est pas facile pour moi, çà prend du temps, de la concentration, de la force et d'autres choses et encore plus si l'écriture n'est pas ta profession. Surtout quand tu veux dire quelque chose, mais il y a tant de choses à faire dans ta vie quotidienne, comme le travail, ou faire les choses que tu dois faire pour subvenir à tes besoins et même tes désirs, les choses qui ne viennent pas avec un salaire. Parce que bien qu'il y ait ceux qui croient que si vous critiquez ouvertement le gouvernement que l'argent " découle de l'Empire," ce n'est-pas ce le cas.

Pourtant, c’est très flatteur de lire quelque chose que vous avez écrit, publié sur le web et voir, chaque fois, une augmentation dans le nombre de commentaires de ceux qui vous encouragent. Et les autres, le fait qu'ils se sont donnés la peine, c'est positif, n'est-ce pas ? Beaucoup me font rire. Même lorsqu’ ils sont confus et croient que c'est Claudia et pas La Salamandra qui a écrit, ca ne me dérange pas. C’est bon qu'ils la félicitent, enfin, elle est la propriétaire du blog, n'est ce pas ?

Mais la meilleures chose de toutes est d’être près de quelque chose ce qui te fait se sentir vivant dans cet espace a moitié mort, par moments immobile et pulvérisé, d’être en mesure d'aider ou de soutenir les gens plein de bravoure et de courage, dire et faire ce qu'ils pensent, même lorsque tu crois que tu n’es pas aussi audacieux qu'ils sont et que tu es seulement anonymes et invisibles, tu te sens un petit peu plus loin de de la stupidité.

Il y a aussi des moments de joie intense où tu sais que tu as avancé un autre pas sur la route pour repousser, un peu plus, la ligne qui censure et isole ceux qui sont fatigués de se taire et d’attendre. Après avoir vécu, vu, lu ou avoir entendu quelque chose que tu sais excède les limites de la suppression de libertés individuelles, qu'ils essaient d'écraser à travers les menaces et l'intimidation, tu ne peux plus être indifférent quand les gens réussissent à s’unir, même s’ils sont de bons amis ou pas, pour exposer l'injustice. Ils le démontrent quand quelqu'un est accusé, emprisonné, étiqueté comme étant dissident ou ne peut simplement pas publier un livre, à cause de la façon qu'ils s'habillent, chantent, écrivent, se sentent, ou pensent avec tous leurs Droits de l'Homme.

Je regrette que je ne puisse pas être plus proche, physiquement, des nombreux gens qui me soutiennent avec leurs commentaires, bien qu'ils soient beaucoup appréciés. Vous pourriez, de l'anonymat présumé ou non, sentir mieux cette vibration et chaque fois elle serait plus forte, quand nous devons repousser cette limite, même si cela devient plus asphyxiant, mais aussi elle est repoussée davantage.

Fidel: ceci est ta maison



Je ne savais jamais si les gens qui mettaient ce poster à l'entrée de leurs maisons étaient suffisamment informés pour comprendre que ce n'est pas une métaphore. Leurs maisons étaient à Fidel et, en plus, toutes nos maisons appartiennent à la Révolution, parce que tout ce qui est autour de nous appartient à ce concept abstrait. À Cuba, nous avons opté pour la vieille philosophie grecque, tout provient d'une seule substance et ceci, à son tour, est l'origine de toutes autres choses. L'histoire occidentale est divisée à partir de l’an zéro, avant et après Jésus Christ; l'histoire cubaine est divisée à partir de l'année 59, avant la Révolution rien, après la Révolution tout.

Il me surprend de penser qu’il y a des gens, même à Cuba, qui réclament qu'il est très difficile d'expulser une famille de leur maison. Je ne raconterai pas les histoires des autres parce que j'ai eu la malchance de faire affaire avec la brigade d'expulsion quand j'avais 20 ans.

Mon père vivait dans la maison de ma grand-mère maternelle, ma grand-mère a décidé de mettre la maison à mon nom en guise d’une sorte de dernier acte de lucidité. Quand mon père est mort, je suis entré de ma maison, c’était logique. Pourtant, une personne qui était proche de mon père et qui avait un peu de pouvoir a cru que ce n'était pas bon, que la chose juste était que la maison devrait lui revenir. À ce moment-là elle a commencé une bataille sans que je le sache, son premier coup venant d'une direction inattendue : pendant que j’étais absente, elle a commencé à enlever les toilettes, l'évier, la boite électrique pour les lumières et les tuyaux pour le gaz (pourquoi mentionner les autres choses qui étaient dans la maison); elle a portée de fausses accusations que j'avais signé la pétition du Projet de Varela (que je n'ai pas signé parce que je n'en ai jamais vue une copie); la « visite-de-mini-répudiation » des membres de l'association des soldats subséquente; le manque prolongé d'une adresse enregistrée ; les gens enregistrés comme résidents temporaires dans ma maison que je n'avais jamais vu; les dénonciations d’avoir reçu des loyers illicites; et, la dernière touche, "l'expulsion" terrible.

Je ne vais pas raconter toute l'histoire parce que ça ne vaut pas la peine. Elle ne pouvait pas me jeter à la porte grâce à mon père, que, bien qu'il soit mort, j'ai mentionné parce que, apparemment, légalement ils allaient m’expulser de ma maison.

Quand même, ça ferait du sens d'aller dans La Vieille Havane et contacter tous les gens qui dans les dernières années ont été expulsés de leurs maisons pour que le centre historique puisse être adapté pour les touristes; ou demander aux voisins de Vedado, près 11ème et de K, pourquoi le MININT ne leur permet pas d'échanger leurs maisons ou de les léguer, comme une succession, à quelqu'un dans leur famille.

Je ne sais pas si la chanteuse, Bárbara Grave de Peralta, a finalement été expulsé ou non, j'espère sincèrement que non. Mais je voudrais aussi dire que son cas n'était ni unique, ni isolé, plutôt c'est encore un exemple de ce qui arrive tous les jours sur cette île idéale. J'espère que sa plainte et le support que sa situation a pue éveillée l'aident d'une manière ou d'une autre et mes meilleurs vœux sont avec elle.

Monday, February 23, 2009

Le cas étrange de la P4



Photo: Claudio Fuentes Madan

À 7 heures et demie du matin au téléjournal ils invitent des personnages des différents ministères pour qu'ils exposent des critères, expliquent des situations, proposer des solutions etc… Ce matin l'un d’entre eux parlait du transport. La vérité est que j'ai commencé à le voir incrédule de ses propres mots, j'ai passé du rire à la colère, je suis sorti mes gonds et j’ai fini par éteindre le téléviseur.

Déjà il y a longtemps que je parle seule au téléviseur, c’est devenu un hobby intime. C'est ma façon d'établir une vraie polémique avec le statut quo de la société : ils parlent et je leurs réponds, c’est très amusant. Le seul avec qui je n’ai pas parlé il est Randy, parce que je me rabaisserais trop.

Puisque le type a été très clair, il a parlé même à un titre personnel. Par hasard, il prend le même guagua (autobus) que moi et à la même heure que moi. Cependant, un paradoxe incompréhensible, il n'a pas de problème à embarquer, l’autobus n’est jamais en retard et il est toujours à moitié vide. J'ai décidé que peut-être il la prenait dans la direction opposée à la mienne, puisque dans le cas contraire, il faudrait assumer que nous vivons, lui et moi, dans des mondes parallèles : dans mon monde p4, quand l’autobus arrive, il est plein et parfois je ne peux pas le prendre; et pour lui, le trajet le Vedado-Playa est un tour plaisait.

Mais ce n’est pas tout, après il est sorti quelques très rares statistiques, j’ai entendu que le nombre de passagers qui utilisent les transports publics a augmenté de 50 % dans tout Cuba grâce à l'augmentation du nombre de voitures (nous ne savons pas quel était le pourcentage du calcul présenté antérieurement, et non plus les dates prisent pour marquer la différence entre les deux). Ensuite dans la Ville de La Havane l'augmentation a été de 48 %. Il n'a pas dit quelle était l’augmentation pour le reste de Cuba, donc je suis resté avec un doute de ce que représentait 50 à un niveau national si nous enlevons La Havane.

Il a avoué, consterné, que d'une manière incompréhensible que malgré l'augmentation de guaguas et de conditions, les voyages interprovinciaux avaient diminué. Peut-être les annalistes, si accablés par les chiffres, ont oublié que pour les passages de ces guaguas les prix ont presque triplé et que voyager d'une province à La Havane est très compliqué si tu ne t'expliques pas exactement où tu vas, pour combien de temps et où tu restes.

Le meilleur a été gardé pour la fin, d’une manière très compréhensive il a conclu que les gens arrivent tard au travail parce qu'ils n'ont pas bien planifié (ce n'est pas une blague, il l'a dit verbatim) et il nous a savamment conseillé pour que nous puissions prendre les mesures nécessaires (je suppose que l’inaptitude tamaña ne correspond pas avec son monde).
Il faut avoir le visage très dur pour dire cela à la télévision cubaine. Sincèrement, j'espère qu'ils lui donnent bientôt une voiture, et qu'ils lui donnent une promotion et qu’ils lui donnent un autre travail, qui même s’il fait noir, au moins on nous dispensera de ses absurdes réprimandes matinale.

Saturday, February 21, 2009

La traversée du Rubicon



Photo: "Fantômes civiques,” Performance du groupe Omni-Zona Franca, 2003, La Havane.

Je crois encore, et je croirai toujours, que « Boring Home » a été une victoire contre la censure et j’aime aussi penser que c’était une victoire contre la Sécurité de l’État, car pour la première ils ne pouvaient prendre leurs bâtons et frapper les « bizarres de jeunes ». Mais je ne crois pas que je devrais me laisser emporter par l’euphorie d’un évènement qui ne signale pas un changement de politique gouvernementale envers ceux d’entre nous qui sont différents : nous rêvons au changement, nous espérons un jour avoir la liberté de penser, de choisir, de dire et de contester.

Orlando continu de recevoir des coups de téléphone, maintenant ils disent qu’ils ne l’oublieront pas et même qu’ils vont lui donner des coups de pieds au visage dès qu’ils en ont la chance. Yoani continue de vivre avec un embargo de son édifice, où deux types qui font de la musculation passent leurs journées avec deux objectifs : intimider Yoani, famille et, incidemment, le quartier en entier; et de rapporter ses activités. Gorki s’est fait dire par un voisin sympathisant que la Sécurité leurs avait demandé de rapporter tout ses mouvements. Et finalement, démontrant leurs techniques dégoutantes, ils ont fait questionner le mari de Miriam Celaya du blog Sin Évasion. Non seulement ont-ils interrogés quelqu’un qui n’a jamais contesté, du moins pas en publique, mais ils l’ont menacé : son travail, sa famille, ses enfants. Et je suis au courant d’autres qui se sont fait intimider dans les mois passés, mais ils préfèrent considérer que c’est un hasard et ils n’en parlent pas, qui est une erreur, car avec ce gouvernement, je crois, que nous avons traversés le Rubicon.

Non seulement avons-nous traversés notre propre Rubicon, mais nous y avons mené nos amis et nos familles avec nous, malgré nos efforts pour les distancer. Comme Miriam a dit : « Seulement un exemple de se système sordide et détestable, sans égard pour les valeurs familiales, le vrai visage du socialisme cubain. »

Malgré tout, nous continuons d’être différents (l’éducation du gouvernement entre par une oreille et sort de l’autre avec nous). Nous continuons nos réunions bloggeurs, qui encore plus qu’un voyage bloggeurs, me semblent être maintenant un voyage blogo-culturel, si une telle chose existe. Nous regardons les photos documentaires et la semaine passé, parmi les préparatifs pour le lancement excitant de Boring Home, les artistes de Omni-Zona-Franca on honoré notre espace avec la première de un de leurs documentaires. J’ai choisi des photos d’eux pour alléger, un peu, la tristesse de cet article.




Photo: "3 heures de discours," Performance du groupe Omni-Zona Franca, 2004, Santiago de Cuba.

Friday, February 20, 2009

Le grand Maestro de l'éthique


Photo: Erazm Ciolek
Auteur: La Salamandra Blanca

Donc il a enfin reprit ses Réflections. Mais cette fois avec une forte rhétorique envers les États-Unis. D’une manière ou d’une autre il parle toujours de sujets qui mènent à questionner l’approche du gouvernement d’un pays avec lequel il avait juré, en secret ou non, de « combattre » jusqu’à la fin de ses jours.

Il se plaint qu’ils ont imposés un embargo économique sur nous depuis plus de 50ans et on dirait vraiment que tout ce qu’il fait sert à les provoquer encore plus et à les pousser à le garder. Nous savons que ce serait bénéfique pour lui car l’Embargo est blâmé pour la faim et la rareté, et a servit à justifier l’embargo interne dans notre pays qui a produit plusieurs de nos désastres.

Les Réflections de jeudi le 5 février, « Les contradictions entre la politique et l’éthique de Obama » est formulé avec 14 questions à considéré au sujet du président. Il essaye encore une fois de lui rappeler, est clairement, nous rappeler toutes les mauvaises choses que, historiquement, le gouvernement de son pays a faites à Cuba et au reste du monde. Presque un page entière demande si Obama est bon ou s’il est juste, ceci et cela, et tout ça, le Grand Maestro de l’éthique, veux débattre et questionner la vision des autres.

Et qu’est ce qu’il y a de juste et bon ici, quand fera t’il un auto-examen pour se voir lui-même comme nous, ici bas, ceux qui ont les pied sur terre, le voyons? Ou peut-être, est-ce son égo qui lui en empêche?

Ne réaliste t’il pas que nous ne sommes plus intéressés d’en savoir plus à propos des dires ou des actions du président des États-Unis; mais que nous sommes intéressé à ce qu’ils ont fait ici, dans ce pays, lui et son gouvernement , et que font-il ou que vont-il faire pour résoudre ce qui nous concerne? Il écrit à propos de la protection de l’Humanité contre la détérioration du climat, mais il ne parle pas de la fraction de l’Humanité qui résident dans ce pays et de la détérioration pure, qui n’est pas exactement due plus précisément.

Pourquoi le rôle de ce saint personnage (important à l’échelle internationale, qui questionne la dignité des autres et qui se réfère toujours à son intérêt pour l’Humanité) de refléter publiquement tous les jours, de se demander ces questions qui « n’ont pas de réponses faciles ». Surtout au sujet de ce que nous voulons savoir, avoir, changer et voir ici.

Qu’a-t-il fait pour nous en 50ans de pouvoir absolu? Et je vous demande, s’il vous plait de parler de plus que l’habituel, réforme agricole, campagne de littérature, médecine et éducation« gratuite », ceci c’est du passé. Nous habitons maintenant dans une autre ère, avec d’autres besoins, avec une autre façon de penser et de vivre, nous sommes les AUTRES; je veux dire nouveaux, différent et distincts. On en a assez de vivre avec les souvenirs des désastres surmontés et réglés par la Révolutuion, qui a rapidement cessé d’être révolutionnaire.

Il ne commet pêché, dit-il, en présentant humblement ses idées. Mais il ne permet pas que personnes d’autres expriment les leurs, aussi librement et humblement (à moins qu’ils critiquent les États-Unis) surtout pas si c’est pour questionner quoique ce soit dans ce pays et encore moins si c’est fait publiquement; car il impose la censure ou on voit venir le porte-panier sans scrupule avec un pouvoir presque absolu et un cellulaire spécialement programmé pour faire un appel urgent à la police; et avoir la liberté d’expression (même si tu portes un habit) est seulement un rêve qui devient un cauchemar dans lequel tu te réveilles en prison, ou au moins avec un avertissement et une amende.

Je pourrais écrire des réflexions avec le titre : Les contradictions entre l’étique et la politique de Fidel. Où je demanderais au Maestro sa propre question : « Est-ce juste de promettre une réconciliation d’intérêts si contradictoires et opposés sans compromettre ses valeurs? »

Tuesday, February 17, 2009

Pour Heberto Padilla et Virgilio Piñeira



Quand j'ai mis un titre à mon post hier, je ne savais pas encore si le dernier souper serait le mien ou celui de la censure, mais je l'ai choisi parce qu'il m'a plu et parce que, surtout, c'était mon désir que le dernier souper serait le leurs.

Nous ne réussissons jamais à nous mettre de l'accord sur si nous allions apporter les cameras, au cas où ils nous prendraient tout (à cause de la sécurité nous avons perdus nos deux mémoires flash de deux gigues chacune et deux chansons inédites de Ciro), je voulais sincèrement ne leurs offrir rien de plus. Claudio apporte toujours la sienne, heureusement.

Les traumatismes du proteste-o-drome et les détentions de Ciro et de Gorki, m’ont préparée : deux pesos cubains pour la guagua (autobus) et ma carte d'identité dans la poche de mon pire pantalon, des baskets pour courir et un paquet de cigarettes que j'ai vainement jurés en cas d'un interrogatoire, pour qu'ils puissentdu chantage avec mon vice.

Mais les événements me dépassent toujours, hier soir il n'avait pas de peur, mais aujourd'hui à midi je me suis senti sur le point de demandé un sac de plastique à n'importe qui pour respirer à l'intérieur, comme j'ai vu dans les films. Enfin je suis arrivé à la Vieille Havane, je ne donne pas plus de détails par pudeur, je ne peux me sentir réellement que victime de ce corps qui refuse de m'obéir et ne respecte pas mes décisions.

Après avoir montés dans la guagua nous avons fait le tour du bloc, la sécuirté était impressionnante. L'arrivée à la Cabana pourrait être comparé à atterrir sur Saturne, je me rappelle de l’avoir dit à la manière d'une histoire drôle : Bienvenus au Huitième Cercle, mais je crois que les autres ne pouvaient pas m'entendre non plus. Rien de plus ne nous est venu à l'esprit et rien de plus ne nous est arrivé sauf que nous avons fait le tour du Morro pour faire passer le temps. Comme a dit Yoani plus tard, nous entrons dans la souricière :
Le passage pour entrer et sortir du Morro ne laisse pas d'espace pour s’arrêter, il est étroit et médiéval, avec des fenêtres minuscules à la hauteur de la ceinture, c'était, sans doutes, la pire chose qui pouvait nous venir à l'esprit. Mais ainsi, fous et innocents nous nous y sommes mis. De l'autre côté est où nous avons vu la sécurité, des types avec des microphones dans les oreilles nous passaient par devant et nous regardaient dans les yeux. Trop tard nous nous sommes rendus compte qu'il fallait sortir de là, mais à ce moment Ciro, Gorki et Claudio ont décidé qu'une meilleure idée serait mieux de manger une glace, peu importe la grandeur de la sécurité : si tu as une glace aux fraise à trois pesos cubains la police doit rester calme car ici les gens ont faim.

Yoani et Reinaldo sont sortis en premier, les agents de sécurités n'ont pas pus les atteindre. Je suis resté derrière avec les affamés, la récompense incluait, une glace aux fraises que Ciro m'a mis entre les mains au milieu de ma phrase : "mais qu’est ce qu’ils font, il faut sortir d'ici déjà!" Donc le tunnel m'a saisi dans une facette digne d'un paragraphe d'André Breton : en attendant je mordais le cornet, l’agent de sécurité en avant de moi disait : Oui, une identification positive, ils sortent, ils sont environ cinq… et l'autre derrière Orlando confirmait l'information. Ciro, toujours avec son sens de l'humour à l’épreuve du feu, s'est déplacé par un couloir et d’un petit mur a bondi pour que le l’agent de sécurité le suive et en effet, ça a marché.

Quand nous sommes arrivés sur l'esplanade il n'y avait personne, seulement deux amis qui étaient supposés être incognito et ils ne pouvaient pas nous saluer, cependant aussitôt qu'ils nous ont vus ils ont couru réjouis de nous voir et la clandestinité est allée, sans aucuns doutes, au diable. Le reste pour moi continu d'être indescriptible, comme quand Gorki est sorti du tribunal de Playa.

Nous nous asseyons dans l'esplanade en chambre lente, un auteur argentin est arrivé et j’ai respiré : s'il y a un seul auteur étranger au moins ils ne nous repousseront pas. Mais rapidement des journalistes ont commencé à sortir, les agents de sécurités sont restés confortablement derrière des voitures à 50 mètres, Yoani a sorti un papier, elle l'a plié et l’a ouvert à nouveau, elle a commencé à lire, Orlando m'a enlevé ma cigarette (il ne fume pas), il est apparu plus de journalistes, plus d’auteurs, beaucoup, beaucoup de jeunes, la jeune presse de la foire, amis d'Orlando, photographes. Ils descendaient lentement de la foire et ils se mettaient autour de nous, je ne savais pas combien nous serions, ce n’était pas important, nous étions plus que nous aurions pu penser. Quand Yoani a terminée de lire nous applaudissons, nous sortons des copies de CDs, Reinaldo a déclaré que d'autres étaient dispersées dans la foire, des filles de techniciens qui s'étaient ajoutées au groupe ont applaudi et ont crié, en effet… tout avait arrivé.

Le livre d'Orlando est déjà consacré, à sa mère évidemment, qui a tant souffert à cause de stratégies terribles et médiocres de la sécurité de l'état. Donc je consacre ceci aujourd'hui à Heberto Padilla et Virgilio Piñeira, au premier pour avoir perdu la tête et pour avoir rester complètement seul dans l'esplanade ; et à l'autre, pour avoir lever la main et être intervenu dans le discours de Fidel « Mots aux Intellectuels » et avoir eu la valeur énorme de dire : « ce que j'ai c’est beaucoup de peur ».

Je m’excuse car je n'ai pas de photos du moment, mais une seule chambre et cinq bloggeurs requiert certains actes d'altruisme.

Monday, February 16, 2009

Le dernier souper de la censure




Je reproduis le texte d’Orlando Luis Pardo Lazo dans lunes de post révolution (lundi post-révolution). À la veille du plus grand jour de la foire International du Live censurée et infâme.

Les Détectives Domestique
Auteur: Orlando Luis Pardo Lazo

Cela pourrait avoir été un titre de Roberto Bolaño, le Chilien universel mort. Un gars qui ne va pas entièrement dans le personnel de la XVIII Foire du livre de Havane internationale, dans les murs "moraux" des trous d'escouade de tir recyclées de la Forteresse de San Carlos de La Cabaña (du 12 au 22 février, le siège social de l'événement).

Et, effectivement, nos détectives domestiques, non moins violents que ceux de Bolaño, m’appellent au téléphone chaque heure pour terroriser ma mère septuagénaire qui souffre d'emphysème. Ils sont de jeunes hommes et se cachent derrière un téléphone public pour pratiquer leur syntaxe prophylactique de : “Au mur!” Si votre fils vient à la Foire lundi nous allons le pendre, ils disent et raccrochent ensuite.
Il y a heures plus tôt, Michelle Bachelet avait inauguré la Foire. Elle a donné un discours légèrement démocratique dans sa robe bleue. La présidente Chilienne a parlée d'une "culture de la mort” qui a dévoré sa patrie dans le long-et-prolongé “17 ans d'autoritarisme” (la géographie semble prédisposée).

À peine 17 heures plus tard mon téléphone recevait les coups de fil anonymes et mon gmail débordait avec la violence révolutionnaire contre l'Ennemi des Gens. C’est-à-dire : moi.

Ce sont des courriers électroniques individuels avec des pseudonymes sorti de l’apocryphe. Les coups, un désir de déformer mon visage, me défoncer le cul d'un coup de pied, si j'ose assister à la Foire du livre lundi, le 16 février et là lancer, « free-lance », (comme le dit la philologue Yoani Sánchez, la bloggeur de Génération Y) l'édition d’auteur de mon livre d'histoires, Boring Home (la Maison Ennuyeuse) : un travail expulsé aux cris le l 'éditeur d'État Lettres Cubaines, peut-être car mon texte n’est pas tout à fait s'intégré au programme. Il y aura une sorte de graffiti de l'autre côté du Mur. Rien n’interviendra ou se mêlera publiquement. Rien d'agir civil au milieu du zoo de la foire. Juste un groupe d'amis et d'un public disposé, s'assoyant sur le gazon public pour parler d'écriture et de censure à Cuba. Avec la chance, aussi pour comploter les stratégies pour la relance et dynamitation de l’assoupi canon culturel Cubain des deux mille ou des années zéro (ma génération s'est appelée : Année Zéro).

Mais sans façons. "La Foire n'a aucun Extérieur," pourrait maintenant être une décision de la cour de certains Derridean de province appelés Sánchez ou Rojas ou Prieto. La théorie Tetric de la déconstruction.


Ainsi dernier samedi, le 14 février, après m’être projeté au-dessus de deux flics que, grâce aux photos qui par hasard Lia Villares (bloggeur de Hechizamiento Habanémico Hebdomanario) prenait les ont fait reculer habilement, un vice-président de l'Institut Cubain du Livre est venu et m'a parlé d’une manière très claire. Les gens seraient mis en colère par ma présentation. Les limites de Cabaña un atteignent le Tunnel de la Baie. À l'intérieur de ces limites la présentation serait avortée a priori. Les conséquences physiques de la présentation étaient “hors de ses mains.” Et maintenant. Bien, merci de m'écouter, Orlando Luis. Quand passerai-je de nouveau, comme un citoyen simple, les ponts-levis de la forteresse ?

Le reste de ce week-end à la Havane a été un rempli de tranquillisants exquis et de divination pour les nerfs et la tension de ma mère de 72 ans : de vendredi à dimanche c’étaient seulement 72 heures d'invasion téléphonique et du choléra par courrier électronique.

Pendant que les poètes étrangers lisent Mapudungún dans une pièce climatisée, sous le soleil presque d'été de Cuba (un pays avec les prétentions à l'hémisphère du sud), je, comme un orateur local, ne peux pas même savourer ma prose sur la frontière de mon propre bastion colonial. Pour moi, ceci veut tout dire.

Peut-être cela m'arrive car je suis un narrateur bavard qui ne complimente pas, mais plutôt qui a choisi la folie. Un auteur avec quatre livres de nouvelles (gagnants de prix) publiées légalement à Cuba. Collaborateur sur certains blogs sur les limites et les portails bloqués. Et, pour empirer jeux de mots, un nom inclus dans l'Île de Fantabuleuse. L'histoire Cubaine dans la Révolution (1959-2008), la nouvelle anthologie officielle où Alberto Garrandés ne m'a pas enlevé malgré le vacarme de www.anti-orlandoluispardolazo.cu. Qui a peur d'Orlando le Loup?

Ce sont les faits. Le reste est une atmosphère du parti importée de la biblio-gauche Chilienne. Quelque chose comme la fin des années 60 dans une version « remix » de Chamamé. Le fredonnement de Michelle Belle dans un disco de vieux gens de cette non-séculaires Brave Nouvelle Havane. L'utopie dense et disciplinée à sec.

Ce sont les faits. Le reste consiste en ce que nous lisons toujours que le Chili imaginaire, des pages de notre e-zine d'écriture irrégulière, le l’Edition du Soir de la Révolution, irrévérencieusement et d’une manière incendiaire. Une autre île continentale qui ne devrait pas se laver les mains maintenant, comme le protagoniste de la nouvelle intitulé l'Archipel Cubag.

Ce sont les faits. Demain, lundi de la post-révolution le 16 février 2009, à trois heures l'après-midi à la Havane, "à coup sûr" Cuba sera capable de mettre son Cabaña au fusil où bon lui semble (le phallus de Morro inclus). Au risque de la répéter de la fable de fossile du renard et des raisins (ou des mangues qui poussent très bas), nous ne sommes pas intéressés à exposer plus de barbarie. Nous sommes des gens propres et utile pour nous-mêmes qui ne seront pas mis dans un combat putatif avec la dictature du prolétariat, ni avec la police.

Personne à la maison d’édition Letras Cubanas ne m'a contacté depuis mon livre que la Maison Ennuyeuse était presque prêt à imprimer (il y a 6 mois) : l'institution récompense et punit ses enfants de défunt. Bien, merci d'écouter. Peut-être pourrais-je toujours demander le droit d'asile littéraire à l'ambassade Chilienne à Santiago de la Havane.

Pour ce qui est du reste, du lancement comme un cas un peu ennuyeux de Maison Ennuyeuse, je n'encourage pas ceux qui on été appelés à être présent sur l'esplanade à l'entrée du camping de concentration à l'extérieur de La Cabaña (sauf les experts de la police politique). Le livre circulera de toute façon. Ce ne serait pas une surprise si des copies ont déjà été placées dans des trous cachés dans des murs comme une sorte de petit jeu dans le style "de Trésor Caché." Notre Cuba imaginaire continuera à être irrévérent et inflammatoire. Un pays plus potable au milieu d'un paradis parapolitique permanent Fait en Latinoamerica.

Saturday, February 14, 2009

Censure, intimidation, menaces et les peurs du Gouvernment



Photo: OLPL

Un nouveau courriel reçu par tout ceux qui sont membres de cubarte.ca, mais cette fois il ne provient pas du Conseil National des Arts Plastique comme c’était le cas lors de l’exposition à l’Espace Agglutinateur. Ils ont maintenant réalisé que c’est mieux de ne pas laisser la responsabilité de la censure dans les mains d’un seul ministère. En tout cas, nous savons tous d’où provient cette griffe obscure.
Orlando a reçu des téléphones anonymes toutes la journée, ils ont même laissé un message avec sa mère : Dites-lui qu’il est mieux de ne pas se présenter lundi.

Voici la note :

J’ai entendu dire qu’il y a un message qui circule, par email, pour promouvoir la présentation de lundi prochain, le 16, à l’extérieur de La Cabaña, un livre par Orlando Luis Perez Lazo, et qu’il sera présenté par la bloggeuse infâme et contre-révolutionnaire, Yoani Sanchez, qui est bien payé par l’empire.

Il y a quelques mois une photo de Pardo Lazo circulait, il se masturbait sur un drapeau Cubain, un acte qui a indigné tous les enfants de ce pays et d'autres latitudes, puisque c'est une offense à un symbole de la patrie. Son œuvre littéraire est peu connue, cependant ce fait a été divulgué comme partie de propagande médiatique contre la Cuba.

Pardo Lazo est devenu une marionnette, au service de Yoani et sa clique.

Je ne crois pas qu’ils devraient poursuivre avec cette activité stupide, de continuer leur donnera une peur tel que celle que j’ai lu dans « convocation », j'ai aussi eu des informations au sujet de quelques surprises désagréables qu'ils vont trouver là.

Thursday, February 12, 2009

Le livre perdu de OLPL




Lundi le 16 février, 2009

Inévitablement à 15 heures,

Sur l’esplanade devant le stationnement à l’extérieur de Cabaña,

Inévitablement à l’entrée droite de la foire,

La philologue Yoani Sanchez (du blog Generation Y)

Introduira le livre de nouvelles PLATITUDES DE LA MAISON

De l’ex-écrivain Orlando Luis Pardo Lazo (du blog Lunes de Post-Revolución)

Publier librement sur papier et digitalement par Ediciones Lawtonomar 2009

À cause de l’indolence (ou peut-être à cause de l’adresse) de Letras Cubanas envers ce dernier.

Tout le monde est inévitablement invité!
OLPL

Liberté d'expression VS la presse officielle



Photo du consula Cubain à Barcelone, du site Penúltimos Dias

J’ai lue l’article, “Les Idées et les médias” publier par Karel Pérez Alejo dans Bloggers Cuba, et je daigne donner mon opinion humble et quelque peu radicale (si je peu jumeler un adverbe avec cet adjectif) sur ce sujet tabou (?!) : la Censure.

Je n’aime pas donner des solutions car je crois que c’est la responsabilisée des politiciens, des sociologues et des spécialistes, mais ceux qui se trouvent dans notre territoire nationale n’ont pas l’air bien informés, comme nous le verrons bien dans cet article; donc je vais écrire ici ce je crois seraient des solutions, qui pour le meilleur, le pire ou entre les deux, ne sont pas censurées.

J’observe et je note que les journalistes et les organes officiels de la presse se pissent et se chient dessus à tous les jours aux nouvelles, comme Porno Para Ricardo le disent dans leur chanson Les Journaliste. Je crois que la création d’une presse indépendante est urgente, indépendante de l’État avec des journalistes qui ont le droit de s’assemblement et d’association, c'est-à-dire, qu’ils peuvent former leur propre syndicat, se réunir et organiser comme bon leurs semblent et, bien sûr, le droit d’imprimer leurs journaux et les revues pour rencontrer la demande nationale. Comme ça, les journalistes ne seraient pas forcer d’embellir les nouvelles et seraient protégés par un syndicat qui défendrait leurs droits. Incidemment, nous pourrions aussi avoir une poste de télévision qui opère à part de la ICAIC et le ICRT. En 1979, un poète Polonais lauréat d’un prix Nobel venait de publier un éditorial clandestin : Nova. Par la suite en 1981 le journal Solidarité circulaient librement en Pologne et la Serbie avait un poste de télévision indépendant.

Si les artistes ne se sentent plus représentés par les institutions (UNEAC, ICAIC, ICRT, Conseil National des Arts Plastiques, ou peu importe), ils pourraient donc s’assembler entre eux et former leurs propres organismes. Si nous sommes tous si fatigué d’être censuré continuellement par les mêmes organes de pouvoir, ne serait-ce t’il pas mieux de les laisser de côté et d’en créer un nous-mêmes? SI la Gazette de Cuba ne publie pas des nouvelles importantes aux artistes et aux écrivains, au lieu de se battre avec eux au sujet des omissions, nous pourrions publier les nouvelles dans un autre magazine, d’une qualité littéraire égale, indépendamment de la Gazette et de l’institution du Livre et de tout autres liens gouvernementaux, car les artistes devraient être complètement libre dans leurs travaux et leurs diffusions.

Car ces droits doivent s’appliquer d’une façon égale au peuple Cubain, ceux qui s’oppose au parti politique au pouvoir auraient le droit de s’organiser librement et ils reconnaîtraient les partis politiques différents. Ces politiciens auraient, certainement, leurs propres campagnes et proposeraient leurs idées. La presse pourrait, à la fois, couvrir leurs activités mais aussi dénoncer les abus, les illégalités et les mensonges découverts dans les niveaux différents de la société, incluant bien sûr le gouvernement.

Dans mon petit monde, entouré d’eau, le socialisme vit sans la liberté d’expression et de la presse, il n’y a pas de respect pour les droits de la personne fondamentaux, la corruption du gouvernement et ses institutions est à niveau incroyable, il n’y a pas d’élection, nous n’avons pas le droit de s’opposer ou de critiquer, il y beaucoup de pauvreté, plusieurs problèmes sociaux et de démoralisation. Pour ces raisons et tant d’autres : Je n’aime pas le socialisme.

Tuesday, February 10, 2009




Photo: Claudio Fuentes Madan
Auteur: La Salamandra Blanca

J’ai lu le Granma vendredi le 23, je voulais savoir ce qu’il penserait écrire maintenant qu’il effectuait un retour à ses réflexions après un longue période de silence qui a mené à période bien connue de doutes et de spéculations à propos de sa santé et même de son existence physique.

Il semble personnellement vantard, mais subtilement (il omet son propre nom), en disant que la Révolution Cubaine dans son 50ième anniversaire a surpasser 11 présidents américains. Après avoir fait référence à Obama d’une manière presque affable, il explique à tous les intéresser, et aux crédules, pourquoi il a réduit la fréquence de ses réflexions. Il ne veut pas interférer avec le travail de ses collègues ce qui, étant donner son habitude de se mêler de tout, doit être très difficile pour lui et difficile pour nous à croire. Comme nous nous en attendions, il a laissé en l’air une dernière question piquante à propos du 11ième président avec un remarque typique : « Que va-t-il faire quand, bientôt, l’immense pouvoir qu’il a prit dans ses mains est absolument inutile pour surmonter les contradictions insolubles et antagonistes du système? »

Il dit que c’est un rare privilège d’avoir été témoin des évènements pendant si longtemps. Quand ceci n’est pas une pure coïncidence, ni même le produit d’un cadeau divin donner exclusivement à lui mais plutôt quelque chose de très bien planifié, maintenu et défendu par les forces armées, par et pour lui-même. Est-ce le fait qu’il ait encore ce pouvoir aujourd’hui qui est inhabituel? Ou est-ce parce que c’est difficile de croire que nous avons enduré si longtemps?

La chose que j’ai le plus aimé de ce que j’ai entendu est sa mention que ses collègues ne devraient pas s’inquiéter au sujet de sa condition physique ou de sa mort. Le simple fait qu’il a fait allusion à la possibilité qu’il n’aurait peut-être pas ce privilège d’ici la fin du terme d’Obama, est encourageant pour plusieurs, comme s’il aurait dit qu’il lui restait moins que 4 ans à vivre.

Si nous lui posions la même qu’il a posé à Obama, j’aimerais savoir ce qu’il répondrait. Ou ne réalise-t-il pas que lui aussi a eu un pouvoir immense entre ses mains pour bien plus longtemps et qu’il n’a pas résolu les contradictions grandissantes, insolubles et antagonistes de ce système ? Ne devrait-il pas réaliser que le pouvoir qu’il maintient toujours aussi sévèrement est maintenant inutile? … Il pourrait au moins nous donner le plaisir de publier une réflexion sur ce sujet.

Saturday, February 7, 2009

Mon ami, l'Argentin



Photo: OLPL

Mon ami l’Argentin est né à Mariano. Il était écrivain, photographe et « friki »; et en 2000 il maria une Argentine et est allé vivre à Buenos Aires, où elle a découverte la déception : il était un Argentin pure et non un pauvre artiste Cubain.

Quelques années plus tard il est venu visiter Cuba, mais il est venu chez mois seulement une fois et ce, car un ami l’a amené. Il m’a dit qu’il avait peur de prendre les boteros (taxi à 10 pesos) car étant donner qu’il était un étranger n’importe quoi pourrait arriver. Il m’a aussi dit qu’il était très excité à propos de notre nouveau Congres de l’Assemblée Générale (notre assemblée très original car pour en faire partie il faut avoir au moins 80ans et être membre du parti communiste depuis l’âge de 3ans) et m’a assuré qu’il y aurait de grand changement sans jamais spécifier leurs natures. Il fit allusions à propos de notre situation, il pensait qu’elle n’était pas si mauvaise, et pour me le prouver il m’a dit que chez lui il fallait économiser un peu pour acheter un ordinateur et que les travailleurs étaient des imbéciles car ils allaient en grèves pour n’importe quoi et ils portent des chandails de Che avec un air de snobs sans connaître son idéologie et sa carrière héroïque. Il était persuadé que le socialisme était le meilleur système pour un pays et que Cuba était sur la bonne route, que malgré tout nous avions une éducation et des soins médicaux gratuits et, plus ou moins, nous pouvions manger… J’aurais aimée aller avec lui voir le documentaire « Je te Cherche la Havane » de Alina Rodriguez mais il avait déjà quitté.

Quand Ciro est venu mon ami le critiqua, disant qu’il détestait Porno Para Ricardo et qu’il m’avisait de rester averti. Il est certain que je me faisais surveiller et que ce n’est pas favorable d’être vu avec moi (il voulait faire affaire à Cuba), et il ne voulait pas aller à la rue G (il ne l’avait jamais vu et je pensais qu’il aurait aimé le nouveau coin des « frikis »), il ne voulait même pas rencontrer mes amis. En privé il m’invita pour aller boire une bière, mais je me suis excuser en disant que j’avais déjà des plan avec mon copain.

Nous nous sommes dit au revoir comme deux étrangers, avec la certitude que nous nous ne reverrions jamais, car tu ne peux pas retrouver quelqu’un que tu ne connais pas. Je ne m’ennuie pas de lui, mais parfois je me souviens de lui; ça ne me fait pas mal qu’il ait tant changé mais ça me rend triste qu’il n’écrive plus et qu’il n’envoi plus de photos.

Friday, February 6, 2009

Le garçon dans l'entrevue



Photo: Claudio Fuentes Madan

Auteur: La Salamandra Blanca

Il y a de cela quelques jours Cubaencuentro a publiée un entrevue avec Claudio Fuentes, un jeune homme post-Révolutionnaire. Cet article est en réponse aux commentaires sur cette page et aussi aux commentaires de quelques amis. Quelques uns d’entre eux, ceux qui ont les opinions les plus critiques et décadentes, disent qu’il est empoisonné, que son langage est vulgaire, que sa terminologie est homophobe et qu’à la fin si nous nous attendons à voir quelque chose de bon venir de ce genre de personne, nous somme perdus… Peut-être qu’il a des défauts, nous en avons tous, mais nous trouvons en lui plus de vertus et il éveille plus d’affection que plusieurs gens qui se pensent meilleures et qui sont insulter par sa personne. C’est l’homme le plus sincère que j’ai rencontré, ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas être ratoureux s’il le veut, mais c’est seulement dans le contexte de son art merveilleux. En ce qui concerne la terminologie homophobe, c’est triste qu’il ait été perçu ainsi, les vrai Cubains savent que ses références ne sont pas expressément homophobes. Car ce garçon, dans plus d’une manière, est un des gens les plus ouverts de la ville et ce, non seulement sexuellement. C’est photos parlent pour elles-mêmes.

Il prend de très belles photos, même s’il n’a pu les montrer officiellement que quelques fois, mais peut importe, ceci ne l’intéresse pas, il trouvera un place où sont art à de la valeur. Chaque fois sera meilleure, parce qu’il cherche toujours à apprendre et à comprendre ce qui fait la différence. C’est triste que tout le monde ne puisse pas le connaitre personnellement car il est, comme il le dit lui-même, un charmeur. Oui, j’aime son poison, car c’est un charme empoisonné, mais ce poison est une sorte de vice qui te donne l’impression d’être légèrement drogué. Il est comme un vampire qui convertit les autres et une fois que tu oublis le moment de terreur et que tu as essayé son poison, tu en veux plus. En étant en sa présence tu quitte en ayant presque toujours appris quelques choses et en riant. Car faire rire quelqu’un est tout un talent, il peut faire presque n’importe quoi avec un blague. Il est capable de couvrir une grande étendue de sujets avec son humour à cause de son intellect, qu’il cherche toujours à améliorer malgré tout, car il a soif de savoir incroyable et il n’arrête jamais de lire et de chercher des informations à propos des sujets qui l’intéressent.

En réalité c’est un homme qui est généralement très satisfait de sa vie, même s’il a des moments d’introspections qui donnent l’idée d’une tristesse possible. D’autres ne pourraient pas vivre comme il le fait, avec très peux de possessions matérielles. Il pourrait devenir amer ou égoïste, mais sans aucun doute il ne l’est jamais; il est très généreux avec ses amis, s’il a des sous il les partage avec sans problèmes et il veut toujours aider ceux qui n’en n’ont pas. Donc je ne crois pas que nous devons nous laissé aller avec frustrations et jugements quand nous lisons les mots dans le langage qu’il utilise pour s’exprimer passionnément à propos de quelque chose qui le frustre. Ces attitudes lui sont propres, toujours irrévérentes et provocatrices et si ont parle de politiques? S’il vous plaît!

La jeune Espagnoles, qui voulait voir une photo de lui torse nu, et une photo sans pantalons (ne pas trop fixer sur les jambes mais ceci n’est pas important) et l’amener en Espagne, maintenant tu peux regarder et le voir pour toi-même.

C’est un garçon exceptionnel et c’est un vrai plaisir de le connaître; d’être parmi ses amis peut être, au risque d’être bébête, une des choses les plus importantes et belles qui puissent arriver dans ta vie. « Merci de m’avoir laissé apprendre à te connaître » est une chose que j’ai toujours voulu lui dire et je ne lui ai toujours pas dit.

Wednesday, February 4, 2009

Est-ce que c'est l'alerte rouge?



Photo de l’affiche: OLPL

Je reviens encore aux affiches, je ne peux pas m’en empêcher; celle-ci est collée dans la fenêtre du restaurant “Le Polynésien” dans la cave de l’hôtel « Habana Libre ». Je crois qu’elle démontre clairement les objectifs que le gouvernement Cubain a pour nous. C’est une des affiches publiques les plus extrêmes que j’ai lus et je crois qu’elle démontre un nouveau sentiment dans la « guerre des idées ». Le ton alarmant et militaire du contenu me force à me demander si nous sommes en guerre et contre qui. D’où viens cette philosophie qui me dit que moi en tant que citoyenne, je dois détruire, tuer, annihiler, sacrifier, mourir, commander, diriger et obéir. Ça me fait penser aux documentaires des années 60 où les gens criaient « Au Mur! » et où les Cubains étaient arrêtés par d’autres Cubains, comme des merdes.

Peut-être que c’est un peu triste pour ceux qui espèrent encore pour des changements, de voir que ceci sont les nouvelles reformes planifier et que malgré son échec prouve ceci est le « nouvel homme » de la Révolution Cubaine.

J’ai transcrit ici le texte complet qu’on retrouve sur l’affiche, au cas où il ne serait pas visible sur la photo.

-Les mots abandons et défaites sont complètement effacer du langage révolutionnaire.
-Un révolutionnaire ne doit pas abandonner devant un ennemi et doit continuer à se battre jusqu'à la mort si c’est nécessaire.
-Tout révolutionnaire devrait penser, surtout s’il est isolé : Je suis la révolution! Et il devrait continuer de se battre sans attendre des ordres.
-Nous défendrons chaque centimètre de nos terres.
-Causer le plus grand nombre de morts possible chez les forces ennemies actives est notre objectif principal.
-Garder l’esprit guerrier, car des sacrifices gigantesque et difficile afin de gagné le jour.
-La victoire ultime sera la notre, malgré les circonstances difficiles dans lesquelles nous nous battons.
-Dans chaque militaire et politiciens de tout niveau, dans chaque soldat, dans chaque villageois, il y a un Commandant-en-Chef potentiel qui sait quoi faire, dans certaines situations chaque homme peut devenir sont propre commandant.
-Un combattant est comme une puissante armée et aucun combat ne sera perdu.
-Créer la croyance que le peuple ne sera jamais dirigé par un pouvoir étranger ni par la contre-révolution.




Graffiti, à 23rd et12th, derrière le Monument de la Déclaration Socialiste de la Révolution.

Monday, February 2, 2009

En plus d'être dangeureux... il est sexy



Photo: Claudio Fuentes Madan


Voici les deux dernières accusations que l’Autorité Cubaine a décidée de porter contre Gorki Águila, chanteur du groupe Porno Para Ricardo, cette fois il à été accompagné du joueur de guitare basse Hebert Domínguez. Ils font chacun face à une amende de 30 pesos pour « insulte sexuelle”, cette contravention est due à une violation de l’article 1 de la Lois 141 du code pénal. Ce qui veut plus ou moins dire, que si tu portes des vêtements sexy (c’est- à-dire que s’il y a un dessin sexy sur ton chandail ou tes pantalons ou on y retrouve une référence sexuelle, ceci inclus le logo du groupe) tu es coupable d’une offense.

Dans le cas de Claudio Fuentes Madan, son crime était mineur : malfaisance publique, qui fait référence aux images scandaleuses qu’il capture avec sa camera au Maxim Rock ou sur la rue G; son amende est de 20 pesos.

Même si mes sentiments envers les organes de la Sécurité de l’État et les autorités impliquées dans le développement et l’implantation des lois ne sont pas les meilleurs, je dois les aviser de regarder le code pénal : le dossier criminel de Gorki ressemble à un curriculum vitae très prometteur pour un artiste punk.