Tuesday, March 17, 2009

L'esprit du changement




Photo: Claudio Fuentes Madan

Les gens de l’extérieur se demandent comment les Cubains voient “les changements” qui ont étés fait par le gouvernement de Raoul Castro. Je veux illustrer ces changements avec deux conversations arbitraires, une que j’ai eu moi-même et une qui a été transcrite pour moi pour que je puisse la publier.

Au sujet des hôtels :

Je parlais à un homme qui travail dans un hôtel pour la compagnie Habaguanex. Il me dit que les choses vont très mal, c’est presque impossible de faire quoique-ce soit d’illégal et en conséquence personne de ne fait de l’argent. Il m’a même parlé d’un touriste qui travaillait avec la police pour dénoncer ceux qui vendaient du rhum et du tabac à l’intérieur de l’hôtel (peu importe la nationalité ou la culture il y a des gens qui sont nés portes-paniers.)

Mais la meilleure partie est qu’est-ce qu’il a dit au sujet des Cubains qui pouvaient maintenant rester dans les hôtels; ce sont plus ou moins ses mots :

« Écoute, fille, normalement la direction de l’hôtel ne veut pas de Cubains, ils ont reçues des ordres à ce sujet, donc ils se font habituellement dire qu’il n’y a pas de place. Même à ça, s’ils en acceptent un, la réception doit alerter la Sécurité de l’État qu’il y a un Cubain à l’hôtel. Et si cette personne reste dans un hôtel 3 fois durant l’année, la Sécurité va le contacter chez lui et procéder à un interrogatoire: où as-tu trouvé l’argent, pourquoi restes-tu dans des hôtels, des choses comme ça. Gros changement tu voix? »

Au sujet des changements dans le gouvernement :

(Dialogue entre une amie et sa voisine)

Mon Amie : Ne penses-tu pas que c’est honteux de renvoyer un ministre et un chancelier et de ne donner aucunes explications du pourquoi?

Sa voisine : Non. Je crois que tu as tord, ils l’ont fait pour leurs propres bien, pour les aider... si ils avaient donné les raisons pour lesquelles ils ont échoué ils les auraient mit en prison. Par exemple, dans l’usine où je travaille je me suis fait prendre à voler, mais ils m’ont donné une chance, ils ne m’ont pas dénoncée. Ils ne font que te punir, et si c’est très grave il te renvoie.

Mon amie
: Qu’est-ce qu’ils t’ont fait?

La voisine
: Ils m’ont renvoyée.

Mon amie : Maintenant que fais-tu?

La voisine : Je travaille dans une usine différente.

No comments: