Saturday, February 7, 2009

Mon ami, l'Argentin



Photo: OLPL

Mon ami l’Argentin est né à Mariano. Il était écrivain, photographe et « friki »; et en 2000 il maria une Argentine et est allé vivre à Buenos Aires, où elle a découverte la déception : il était un Argentin pure et non un pauvre artiste Cubain.

Quelques années plus tard il est venu visiter Cuba, mais il est venu chez mois seulement une fois et ce, car un ami l’a amené. Il m’a dit qu’il avait peur de prendre les boteros (taxi à 10 pesos) car étant donner qu’il était un étranger n’importe quoi pourrait arriver. Il m’a aussi dit qu’il était très excité à propos de notre nouveau Congres de l’Assemblée Générale (notre assemblée très original car pour en faire partie il faut avoir au moins 80ans et être membre du parti communiste depuis l’âge de 3ans) et m’a assuré qu’il y aurait de grand changement sans jamais spécifier leurs natures. Il fit allusions à propos de notre situation, il pensait qu’elle n’était pas si mauvaise, et pour me le prouver il m’a dit que chez lui il fallait économiser un peu pour acheter un ordinateur et que les travailleurs étaient des imbéciles car ils allaient en grèves pour n’importe quoi et ils portent des chandails de Che avec un air de snobs sans connaître son idéologie et sa carrière héroïque. Il était persuadé que le socialisme était le meilleur système pour un pays et que Cuba était sur la bonne route, que malgré tout nous avions une éducation et des soins médicaux gratuits et, plus ou moins, nous pouvions manger… J’aurais aimée aller avec lui voir le documentaire « Je te Cherche la Havane » de Alina Rodriguez mais il avait déjà quitté.

Quand Ciro est venu mon ami le critiqua, disant qu’il détestait Porno Para Ricardo et qu’il m’avisait de rester averti. Il est certain que je me faisais surveiller et que ce n’est pas favorable d’être vu avec moi (il voulait faire affaire à Cuba), et il ne voulait pas aller à la rue G (il ne l’avait jamais vu et je pensais qu’il aurait aimé le nouveau coin des « frikis »), il ne voulait même pas rencontrer mes amis. En privé il m’invita pour aller boire une bière, mais je me suis excuser en disant que j’avais déjà des plan avec mon copain.

Nous nous sommes dit au revoir comme deux étrangers, avec la certitude que nous nous ne reverrions jamais, car tu ne peux pas retrouver quelqu’un que tu ne connais pas. Je ne m’ennuie pas de lui, mais parfois je me souviens de lui; ça ne me fait pas mal qu’il ait tant changé mais ça me rend triste qu’il n’écrive plus et qu’il n’envoi plus de photos.

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