Sunday, May 31, 2009

Motif 1



Vendredi, mon téléphone a arrêté de fonctionner, il me semblait qu'il avait été coupé donc j’ai appelé au 114 pour voir ce qui se passait. La jeune fille du service à la clientèle m'a dit qu'il avait été déconnecté suite a une décision du Bureau du Commerce. Comme je n’avais pas d'arrérages ou d’autres types de problèmes, je suis allé à ETECSA à 19 C et dans le Vedado, mon Bureau Commercial.

Tout ce que j’ai fais c’est expliquer mon problème à une fille qui a tapé sur son ordinateur et grogna: « Je ne veux pas de problèmes, ceci est suite à un motif 1"! Allez voir Fulanito ». Fulanito , a essayer de communiquer avec un truc qui s'appelle le MLC et n’a pas pue parler à avec personne, a tapé quelque chose, quelque chose a changez sur son ordinateur et dit en souriant: C’est maintenant connecté.

Je suis allé à la maison, tranquille, en me demandant ce que le problème était avec ce "Motif 1," comment pourrais-je avoir un problème et qui travaillait au MLC; mais je ne voulais pas devenir paranoïaque. Deux heures plus tard, j'étais de retour à 19 et C, soit exactement à trois heures de l'après-midi (le bureau ferme à quatre), parce qu’on m’avait coupé le téléphone une deuxième fois.

De la porte de la jeune fille qui ne voulais pas de problèmes me montra le chemin, j'ai fait le parcours déjà connu, l'autre a écrit quelque chose sur un papier et me dit que le bureau commercial n’est pas exactement ici, et ils n'avaient pas connaissance de quoi que ce soit. Je lui ai demandé d'être honnête avec moi, est-ce que la décision venait d’ici sinon d’où et qui l'a fait. Elle a répondu : Des Niveaux Supérieurs. Elle s'est levé et a emmené les papiers à la « Chef », assis dans un petit bureau à la fin du couloir, et m'a qu’ils allaient appeler pour voir ce qui c'était passé.

La patronne a été 10 minutes au téléphone et était très perturbé, d'où j'étais je ne pouvais pas arriver d'entendre ses paroles, mais j'ai lu ses lèvres à deux reprises dans le récepteur elle a dit qu'elle devrait être informée parce que maintenant c’est elle qui devait me donner une explication. Après quoi elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas me reconnecter de nouveau parce que je serais déconnecté encore dans une heure.

J’étais en train de m’énervé, j'ai demandé à parler avec «Le Chef» et je suis entré dans son bureau, il faisait très chaud car la climatisation ne fonctionnait pas. Je n'ai pas pu mettre quoi que ce soit clair, c’était un peu cynique. En fin de compte, je ne pouvais pas la blâmer, je suppose que si elle me disait la vérité elle aurait eue des problèmes. Elle m'a dit que c’était humainement impossible de savoir ce que qui était arrivé à mon téléphone, alors ils devraient faire une enquête de l'affaire pour le « découvrir », à certain moment elle m'a raconté une analogie entre les téléviseurs et les téléphones qui je n’ai pas très bien comprise. Elle souriait tout le temps, c’était du théâtre pur, à plusieurs reprises j’ai poussé des petits éclats de rire, surtout quand elle m’a avoué être découragé par les nombreux aspects techniques qui sont complètement en dehors de son contrôle; il semble que ETECSA fonctionne grâce aux miracles accompli par le Saint-Esprit (ou par la Sécurité de l'État, bien sûr).

Je serai le week-end entier sans téléphone, mais je dois revenir le lundi, il est devenu clair que la "réponse" est dans les mains de "Niveaux Supérieurs", personne ne sait qui ils sont et où ils sont. Comme l'explique Luis Orlando, à ce stade on pourrait déclarer que c’est ETECSA, CUBALSE (ou ce qu'il appelle maintenant), le Ministère de l'éducation, la santé, de la culture, les cinémas, les théâtres, les écoles et tout le reste des branches Ministère de l'Intérieur. Quoi qu'il en soit, nous savons que le "Supérieur Suprême" est précisément le Comité central.

Friday, May 29, 2009

Ségrégation?



Photo: Claudio Fuentes Madan

Texte: Anonyme

Malgré la peur que ça me donne d’écrire ces courriels (que je suis persuadée qu’ils lisent) j’ai décidée de le faire, confiante que tu ne dévoileras pas mon nom, si cette histoire te sembles intéressante.

Il y a quelques semaines j’ai visité Cuba avec mon copain qui est un étranger. Parmi touts nos projets nous voulions aller à Cayo Coco ou Cayo Largo, car j’avais entendue comment les plages étaient belles et aussi parce que nous les Cubains avions finalement le droit de le faire. Mon copain est fou des bateau, en fait il en a un ici sur lequel nous sortons occasionnellement. Nous avons vus une promotion à l’agence de voyage qui nous donnerait l’opportunité de sortir sur un catamaran à Cayo Largo et faire de la plongée, pour voir le fond de la mer… Finalement…

Nous avons réservés nos places à partir de l’Hotel Nacional pour un très bon prix en ce qui concerne Cayo Largo, une très bonne promotion, incluant nos billets d’avion et tout ce que nous aurions besoin entre la Cayo et ici. Le catamaran nous devions payer séparément mais on s‘en foutait. Une chance que la personne qui a prisent nos réservations a pensé de me demander si j’étais Cubaine (mon accent sème toujours le doute, surtout une fois que j’ai réalisé qu’ils me traitent mieux dans ces endroits si ils pensent que je suis étrangère et ne me regarde pas comme une prostituée). Je réponds oui, je suis Cubaine mais je vis à l’extérieur depuis longtemps, c’est quoi le problème? Il dit, « Ah mais si tu es Cubaine tu ne peux pas aller sur le catamaran, tu peux le regarder de la plage. » Est-ce que je dois être d’accord que je dois allez à Cayo Coco sans faire de catamaran? Je suis habituée au mauvais service là-bas mais je n’ai jamais pensée qu’ils iraient aussi loin.

Peut-être que cette histoire n’est pas assez intéressante pour être publier, mais je veux partager avec quelqu’un que je me suis sentie humiliée; que dans mon propre pays (car il m’appartient aussi) je ne puisse pas faire de catamaran.

Je ne te parle pas de toute la discrimination à laquelle j’ai fait face là à cause de ma nationalité, et ce qui m’a choquée encore plus c’est que c’était en étant avec un étranger. Quand tu marches avec un autre Cubain tu ne t’en rends presque pas compte, ou pire, tu t’empêche de faire des choses que tu ne peux pas faire et personne ne te demande rien. Mon copain avait plusieurs questions et je pouvais seulement lui donner quelques réponses: Parce que c’est comme ça; parce que je ne peux pas entrer; imagine ça a toujours été comme ceci.

Wednesday, May 27, 2009

Qu'est-ce qu'un réseau social?


Photo: OLPL. On a payé l’amende de 600 pesos de Gorki (au milieu).

Lorsque Gorki fût arrêté en août dernier, il s’est créé, parmi les blogueurs cubain de l’intérieur et de l’extérieur de Cuba, un réseau social pour échanger de l’information en donnant priorité à l’actualité Havanaise. Ici il s’est créer un plus petit pour lier les blogueurs et pour prioriser la solidarité. Je me souviens lorsque Lizabel Monica m’a appelé et m’a dit que ça pourrait être n’importe lequel d’entre nous qui pourrait être en prison. Si lorsque vous quittiez le protestodrôme un ami n’était pas au téléphone pour obtenir un vélo pour aller chez un ami qui possède un ordinateur, et que je n’avais pas de compte de messagerie ayant du utiliser celui de mon ami, je n’aurais jamais été en mesure de d’envoyer un message à propos de l’arrestation forcé. Nous ne le savions pas à l’époque, mais nous avions déjà un petit réseau social.

C’est à peu près ce qu’il est : un groupe de citoyen indépendants qui ne militent pas nécessairement dans la même organisation ou qui n’en sont pas membre, comme moi, mais qui sont solidaire, par conviction ou parce qu’ils veulent établir un contact et aider.

La chose la plus importante est que le monde entier peut y participer dans la mesure où ca ne compromet pas leur sécurité et qu’il le juge approprié. Vous n’avez pas à porter de symbole, participer à une manifestation ou d’écrire quoi que ce soit, aucuns risques si vous ne les désirez pas.

Je crois qu’à Cuba il y a des gens qui lisent nos blogues et je crois également qu’ils peuvent attirer d’autres gens à les lire aussi. Si vous lisez de Cuba, vous avez probablement des copies sur CD, clé USB etc.… Faites des copies, passez les à vos amis qui vous les avait passé précédemment et vice versa.

Et rappelez-vous toujours : Vous lisez ceci parce que vous aimez Voces Cubabas et que c’est sans risque.

Monday, May 25, 2009

Et quoi encore?


J’ai attendu au coin de la 23e et de la 10e l’autobus P4 qui passait à 7h du matin pour me rendre à ma destination (Playa) pour 9h45. J’ai essayé de monter à bord de 3 autobus sans succès et le reste du temps j’ai tenté de me dénicher un taxi pour 10 pesos mais je n’en ai vu aucun. « C’est étrange ce qui se passe » me dis-je, tout en regardant pour un taxi sur la 23e anormalement dénudée de ses taxis.

À 16h00 j’ai enfin su, tout le monde en parlait, Il y a une opération et ils saisissent les voitures et les chauffeurs, bien sûr, sont terrifiés et personne ne veut opérer. J’ai recueillis plusieurs commentaires sur le sujet :

- Au terminal d’autobus ils ont fait une opération spéciale, confisquant les voitures sur le champs, malgré les nombreux appels des chauffeurs à leur contact au PNR (Police Nationale Révolutionnaire), personne n’y pouvait rien.
- Jusqu’à récemment ils donnait des permis, mais plus maintenant.
- Un permis est unique, non-transférable et représente la voiture et le chauffeur. Ce qui veut dire que seul le chauffeur peut conduire la voiture, pas un ami, pas un membre de la famille ni aucune autre personne dans l’univers.

Les conséquences? Toujours les mêmes. Tous ceux qui se déplaçaient en voitures doivent maintenant se déplacer en autobus. Si auparavant ca prenait une heure avant de pouvoir monter à bord, maintenant ca en prend trois. Nous sommes donc revenu à l’âge d’or de la Révolution Post-Transport et ce, en 24 heures seulement.

Pourquoi le gouvernement adopte-t-il de telles mesures? Au-delà de la répression et des actes contrôlant, je ne peux m’empêcher de penser qu’ils doivent en tirer quelque chose de plus gros, mais quoi? Pourquoi ne pas être plus flexible avec les permis ce qui augmente les taxes entrantes? Maintenant les arrêts d’autobus sont bondés de monde se rendant au travail avec difficulté, avec des gens arrivant en retard ou pas du tout a destination. Le systême de transport de l’État de peut suffire à lui seul aux besoin, même dans leur rêves les plus fous, alors personne n’en sort gagnant : chauffeurs de taxis, comme l’État.

Saturday, May 23, 2009

De Non à Oui en deux semaines...


Ce vidéo fût tourné dans le vestibule du Cohiba. Pour quelques semaines ils nous disaient Non, maintenant c'est Oui... La chose la plus importante, je crois, est que ce Oui continue. Aussi, il se pourrait, un jour, que le gouvernement dise Oui à connecter tout les cubains directement à leur maison... peut-être un jour pas si lointain.

Friday, May 22, 2009

Tout-inclus... la segregation aussi ?


Texte : La salamandre blanche.

Pour voir comment, dans l’histoire, l’Homme fût capable de formes si variées de répression et de dégoût envers ses pairs est en soi-même un défi de notre sensibilité. Se sentir en un sens ou un autre dédaigné et dépourvu de droit, pour quelques raisons que ce soit, est pitoyable. C’est aussi un défi pour la sérénité de soi, de ne pas se tourner vers la violence chaque fois qu’il vous tasse du coté de la ségrégation raciale.

Nous pouvons avoir des mauvaises pensées et croire que c’est un but de ceux qui divisent de provoquer quelque chose de plus gros si vous vous rebellez et désobéissez l’ordre donné. Car attaquer pour se défendre peut vous faire devenir proie en donnant une raison à l’ordre de vous diviser, vous accusant d’attaquer l’autorité de façon physique et verbale.

Je vous mentionne ceci carr il y a quelques jours, je fût irritée et fâchée. J’étais chanceuse d’être dans les environ de Varadero et j’ai décidée d’aller me tremper à la plage. J’avais donc besoin de changer mes vêtements pour d’autres plus confortables, retirer mes vêtements de voyage, fouiller dans ma valise pour trouver mon maillot de bain et le mettre. Je suis me suis donc dirigée vers un petit hôtel, le Club Tropical pour être exact, j’ai traversée le lobby cherchant la salle de bain et senti que le portier m’appelait. J’ai tenté de l’évité mais il fût plutôt insistant et quand il m’a interpellé je lui ai expliqué mes besoins auxquelles il a aussitôt répondu dans la négative. Surement qu’avoir été un étranger, il ne m’aurait même pas regardé.

Comme ca arrive presque toujours, j’ai décidée de ne pas bousiller l’après-midi de mes amis et ne pas ruiner les quelques heures que je pouvais être sur la plage. J’ai décidée de ne pas en faire un cas et de ne pas créer la scène que tous avait droit de recevoir, des touristes aux gérant, jusqu’à presque tous les Yéti-suiveux-d’ordres (en uniforme et de dos sur la photo) qui voulaient me foutre à la porte avec manières, comme si j’étais une chienne galeuse et non une personne, une touriste domestique, Cubaine comme lui et sa famille. J’ai retraitée et décidée de sortir de là pour trouver un nouvel endroit et me suis trouvé dans une toilette désastreuse dans une cafétéria ou le prix modeste du sandwich jambon-fromage est de 1.75 CUC, ce qui équivaut à environ 50 pesos en monnaie nationale.

Par-dessus tout, j’ai quitté le Club Tropical avec la ferme intention d’au-moins écrire à propos de ceci, comme façon de critiquer ou dénoncer que le fait d’être divisé de notre propre peuple, même à ce jour, veut dire. C’est incroyable que quelque chose de simple et humain comme aller à la toilette pour se changer ne peut être permis et que, seulement après très longtemps, les citoyens peuvent enfin recommencer à louer une chambre (mais à quel prix !) sauf qu’ils ne peuvent bénéficier des mêmes services que les étrangers comme utiliser l’internet, où, par exemple, commenter de façon qui pourrait ternir encore plus l’image du régime dans ce pays. Ce pays, où ceux qui ont le pouvoir et ceux qui nous contrôle prennent fierté à violer les droits humains. Un pays ou n’importe qui peut venir inspecter de l’extérieur, mais j’espère qu’au moins ils inspectent dans le but d’apporter des améliorations réelles pour son peuple.

P.S. : xénophobie (du grec xenos, étranger et phobos, peur, effroi.) Au sens littéral, la xénophobie est la peur irraisonnée, maladive de ce qui est étranger.

Si c’est le cas, quel serait le nom pour la même chose dirigée vers les autochtones du pays ? Des Cubanologistes devrait me le dire, car le terme doit déjà exsister et je ne le connais toujours pas.

Wednesday, May 20, 2009

Pour 3 CUC

Photo: Claudio Fuentes Madan

Maité travaille pour le Bureau de l’Historien dans la vieille Havane. Elle est gardienne de musée, travaillant du lundi au vendredi de 8h à 18h et les samedi jusqu’à 13h. Son salaire est de 350 pesos par mois et si elle de commet aucune faute, n’est jamais en retard et jamais malade, elle reçoit un incitatif de 10 CUC supplémentaire.

L’entrée au musée est gratuite, une petite boite est installé où les étrangers qui se sentent solidaires avec le travail de restauration de Eusebio Leal peuvent laissé un peu d’argent pour démontrer leur support. Chaque semaines une équipe de collecteurs se promènent parmi les musées et ramasse l’argent qui se ramasse à des niveaux supérieurs.

Mais, le salaire de Maité n’est pas assez élevé pour survivre. Quelques fois des touristes perspicaces viennent au musée et lui laisse de l’argent ce qui aide un peu aux dépenses quotidiennes. Elle est consciente du risque de se faire prendre par le directeur à recevoir de l’argent des touristes et ce, même si ils lui ont donnés ce qui pourrait lui valoir une punition ou même de se faire renvoyer du centre (les règles établies sont claires. Ne jamais accepter QUOI QUE CE SOIT des visiteurs).

Un jour, une malchance est survenue. De l’étage supérieur le directeur l’a vue recevoir 3 CUC qu’elle à eu la terrible idée de mettre : directement dans sa poche.

Ils ne l’ont pas jetés dehors (le directeur était gentils) : ils ont élevé son « cas » à personnel, ont eu une réunion avec tous les employés et le syndicat à porter l’affaire publiquement. Ils l’ont finalement condamné à une amende de 4 mois de salaire et l’ont envoyée travailler dans un autre musée comme assistant-concierge.

Monday, May 18, 2009

Les syndicats


Les nouvelles sur le canal de la Havane pourraient être décrite comme étant un peu plus près de la réalité que celles de la télévision Nationale. Quelques petits détails me laisse croire que les gens derrières les textes sont plus jeunes. L’autre jour, ils parlaient des syndicats et avaient trois interview : deux personnes-de-la-rue et une du syndicat.

Le dirigeant du syndicat expliquait, pas très clairement, que les syndicats cubain avaient deux missions : Représenter les travailleurs et l’État. Le premier était celui que tout le monde connaît, se battant pour les droits des travailleur et s’assurer qu’ils ne sont pas bafoués; le second, un peu plus ambiguë, se référait à défendre les droits de l’État qui a la « bonté » de reconnaître légalement les syndicats et que, finalement, cela faisait partie de leur tâche principale car il défendait, par le fait même, le travail de la Révolution. Il argumentait qu’il y avait des contradictions parmi les deux types d’intérêts, mais pas d’antagonisme. Honnêtement, je n’y ai rien compris.

Les travailleurs qui ont parlés sur la rue disaient que leur syndicat ne les représentait pas vraiment, un de ceux là à même dit « La situation doit changer ».

Quand je travaillais pour l’État en tant qu’enseignante, j’avais un contrat avec une durée indéfinie. Le type de contrat qui droit à pratiquement rien (pas de retraite, de vacances). Après deux ans j’ai essayé d’avoir un contrat fixe, et je présumais que c’était mes droits, mais je me suis arrêté net à un mur bureaucratique : Je ne pouvais pas devenir permanente car le « poste » d’enseignante ne me tenait pas assez à cœur.

J’ai parlé au syndicat et demandé de leur aide en intervenant auprès du directeur et de pousser pour la création du poste. J’ai commencé à payer Presque 100 pesos par an pour le syndicat, pour aller au réunions, pour soulever mon problème… mais rien ne s’est passé. Le dirigeant de mon syndicat ne semblait préoccupé que par la collecte de l’argent, se présenter aux réunions (auxquelles il ne disait absolument rien) et se créant un dossier clair (tout sous contrôle, tout en ordre). Dans cette même période, une de mes collègue est tombé enceinte. Comme les absences n’était pas couverte dans notre contrat, elle fût informée qu’elle n’aurait pas droit à un congé de maternité. Elle a travaillé jusqu’à huit mois de grossesse et nous nous sommes acharnée pour qu’elle puisse l’avoir. Résultat : cela n’a rien donné. Le dirigeant syndicale a fait des blagues de mauvais goûts dans les corridors : ne me laisse pas voir que tu es enceinte aussi.

Quelques mois après j’ai stoppé mes paiements au syndicat et le mois suivant j’ai annulé mon pauvre contrat, renouvelable aux trois mois.

Friday, May 15, 2009

Plus de Militaire



Pourquoi est-ce que le nouveau Ministre de l’Éducation fait parti des Forces Armées Révolutionnaires (FAR)? Analyser le pourquoi de l’existence de l’armée dans la société dépasse, sans aucun doute, ma compréhension; que je puisse rêver d'un monde sans armée et sans militaire est une utopie.

Mais on ne veut pas d’une utopie là où les forces armées définissent clairement les limitations de la société et où les institutions civiles sont moins qu’autonomes, contrôlés par les militaires. Les nouveaux changements au gouvernement pointent vers une augmentation de la militarisation (si cela peut être possible) à tous les niveaux de la société Cubaine. Tous les plus haut dirigeants qui sont supposé être occupés par des civiles (incluant la présidence) sont graduellement cédés à des soldats et ce remue ménage de l’Olympe Cubaine annonce un changement de garde-robe, passant de la guayabera* à l’uniforme vert olive.

Il est encore trop tôt pour prévoir les résultats de cette nouvelle pyramide de pouvoir, mais l’Histoire nous a déjà démontré plusieurs fois ce qui arrive à une société régie par les militaires.

*Note du traducteur : la guayabera est une chemise blanche commune en Amérique central

Thursday, May 14, 2009

Deuxième dimanche de mai, c’est bien la fête des Mères, non?



Le deuxième dimanche de mai, depuis que j’ai l’âge de raison, les 12e et 23e rues sont remplies de gens vendant des fleurs, vendant de la nourriture, allant au cimetière par milliers pour visiter les tombes de leur mères et leur grand-mères. Le gouvernement permet à plusieurs vendeurs de nourriture de s’installer (cela ne nous permet pas de faire des aubaines) et les gens ont du plaisir à célébrer la journée qui est imprégnée dans notre culture comme étant la plus importante de l’année.

Je marchais le long de la 12e et de la 23e dimanche dernier, je suis restée quelque peu surprise car, contrairement aux années précédentes et malgré les fleurs et les ballons, je n’ai vu aucune affiche qui disait « Félicitation maman! », ce qui me laissait croire à un oubli dans les préparations hâtives du vendredi. Par contre, un simple petit écriteau me laissait croire que peut-être je me trompais, que ceux d’entre nous qui fêtaient la Fêtes des Mères n’étaient pas ceux qui achetaient. Ceux qui vendaient, selon toute vraisemblance, fêtaient le 50e anniversaire du Triomphe de la Révolution… encore.

Tuesday, May 12, 2009

Une Voix Derrière les Barreaux



Photo de Payo Libre

Iván García m'a appelé à la maison il ya deux semaines, il tentait de matérialiser une idée: ouvrir un blog pour Pablo Pacheco, journaliste indépendant et prisonnier de conscience depuis le Printemps Noir de 2003, condamné à 20 ans d'emprisonnement (pour publier ses pensées, évidemment).

Ça semblait être une excellente idée, Yoani Sánchez (maître de la réalisation de l'impossible, avec 25 ko) a été chargé de créer le blog sur Voces Cubanas, d'organiser les catégories, et la conception du blog; Ciro, un peu incertain de ses capacités, a fait l'en-tête (que nous n'avons pas encore réussi à télécharger); avec un enregistreur de voix, j'ai enregistré la voix de Pacheco qui m'a appelé de la prison Canaleta à Ciego de Ávila et m’a lu son premier article, puis j'ai téléchargé les fichiers audio à mon ordinateur je les ai copier sur une clé USB pour les donner à Ivan, qui a été démocratiquement choisi comme «chef de la composition. »

En dépit que tout était prêt, deux longues semaines se sont écoulées entre les obstacles et les nouvelles règlementations sur l'Internet et il nous a fallu un peu plus longtemps que nous pensions. Mais maintenant, enfin, heureusement, nous pouvons dire que le blog de Pablo Pacheco-Une Voix Derrière les Barreaux-est en ligne.

Voici l'enregistrement non édité que Pablo m'a donné pour Octavo Cerco, de sorte que vous pouviez entendre comment fonctionne un blogueur d'une prison cubaine.

Note du traducteur: Le fichier audio nécessite un mot de passe que nous n'avons pas encore ... veuillez patienter s'il vous plaît.

Monday, May 11, 2009

La Connection des Commentaires



Image: Disques pour la lecture des blogs hors ligne

À partir du moment où j'ai conçu ce blog en Octobre 2008, j'ai décidé que je n’allais pas modérer les commentaires, je pensais que c’était d'une décision logique pour deux raisons: mes rares occasions de me connecter à l'Internet, et le désir de maintenir une relation entre le huitième cercle qui existe sur l'Internet et le huitième cercle que je vis réellement.

Maintenant, pour couronner le tout une nouvelle résolution semble déterminé à ne pas laisser les Cubains se connecter à l’internet à partir des lieux publics, ici à La Havane, ils ont commencé étrangement avec les sites qui permettent publiquement une navigation web peu moins censuré (les connexions Wi-Fi). Même si je ne suis pas entre le marteau et l'enclume en ce qui concerne la publication, mais la journée où la publication ce blog devient une question de «carte ou pas de carte", je me plante à l'hôtel, sur mon ordinateur portable, et nous verrons ce qui se passera, (comme les gens disent avec beaucoup de bravoure), parce que c’est inviolable pour moi (comme les principes de la Révolution): mon blog continue, Octaco Cerco OUI. Mais je ne vais pas sueur pour quelques jours, je vais attendre de voir comment les choses se déroulent, nous savons déjà que les résolutions à Cuba ont trois périodes: le premier mois avec des extrêmes et les applications arbitraires, le deuxième mois avec la relaxation et la dérèglementation dans l'application et l'utilisation de la loi, le troisième mois avec : "Quelle réglementation?" *

De toute évidence, avec ces inquiétudes au sujet de continuité de la publication, la modération des commentaires serait un pas plus difficile que ce don je peux aspirer. Mais ce n’est pas ce que je veux, et puis c'est ma deuxième raison: dans mon pays ce que je dis dans mon blog, je ne peux pas dire que n'importe où ailleurs, je suis presque condamné à m’exprimer virtuellement et comme moi, tous ceux qui pensent différemment, tous ceux qui diffèrent de la version officielle, tous les citoyens et les journalistes indépendants, tous ceux qui favorisent un changement dans la politique du gouvernement, en bref, tous ceux qui exercent la liberté d'expression à un plus ou moins grand degré sont réduits au silence ou sont punis. C'est pourquoi les trolls font leur travail quotidien dans Octavo Cerco, chaque jour, ils montrent qu’à Cuba on ne peut pas être en désaccord; et ils n’argumentent pas précisément, ils insultent, abusent, accusent et mentent. Tout comme ce qui se passe dans la vraie vie, exactement comme ça se produit quand une personne ordinaire se défoule dans la rue: c'est la preuve irréfutable de l'oppression de la liberté d'expression. En fait, je me sens un peu mal pour eux, condamnés à la délinquance dans les commentaires alors qu'en réalité leur préférence serait d’organiser un rassemblement contre moi et me répudier, ou de me battre dans une pièce à Villa Marista. Les temps ont changé, mais pas beaucoup. C'est pourquoi ils sont toujours là, de sorte que chacun puisse voir l’inchangeable répression que le gouvernement cubain a exercé et exerce toujours contre ceux qui s'expriment librement; les mensonges et les insultes sont le meilleur exemple de ce qui se passe dans le Huitième Cercle pour démontrer ce qui se passe dans le réel Huitième Cercle. A Cuba, il n'y a pas de débat, nous ne pouvons pas leur demander de faire à Cuba ce qu'ils ne sont pas autorisés à faire: dialoguer.

Je crois, en outre, que chaque commentateur est responsable de ce qu’il dit, tout comme la Salamandra Blanca, Ciro et moi.

* Je tiens à préciser que lorsque l'hôtel Cohiba a été appelé ils ont dit « il n'y a pas de problème, vous pouvez entrer », hier matin, Yoani Sanchez n'a pas été en mesure de le faire et ce n'est pas une affaire personnelle dirigée vers elle: les Cubains ne sont pas autorisés à y acheter des Cartes.

Friday, May 8, 2009

Cybercommunistes




Tiré de la saga: Le Ciro contre la Sécurité de l'État

Ce n’est pas sans grande tristesse que je dois avouer que tout ce que dit la chivatona Rosa Mirian Elizalde, pseudo-journaliste salariée du gériatrique régime cubain dans son article publié sur le site web Cybercommunauté Cuba Debate (appartenant à la Sécurité de l'État), est vrai.

Je connaissais ce GoDady au Vietnam où nous nous sommes battus contre l'Armée rouge de Staline (1) et m'a suggéré de faire un site web pour mon groupe de rock Porno Para Ricardo (2). J'ai dit: "... non, arrête de niaiser GoGo!." Mais de nombreuses années plus tard, un de nos amis est venus habité Yuma et a suggéré de faire un site où nous pourrions vendre nos disques enragé.

Ensuite, le G2 est apparu et nous a dit que nous avions mettre sur le site dans un des nombreux serveurs cubains à ces fins, ou d’enlever le service Paypal qui nous permettait de collecter l’argent de la vente de notre rage et a faire don de nos microphones pour à fin d’espionnage. Nous les avons immédiatement envoyé chier, et j’ai appelé GoDady pour faire un site à mon ami. Il m'a dit qu’il devait vérifier auprès de Google Bush car il nous avait envoyé plusieurs millions de dollars pour faire des concerts et nous avions tout dépensé sur des voyages à l'étranger.

Enfin, nous a tendu la main Googy avec une consultation en préalable avec la CIA et le site est ouvert au public en 2004. J’ai été offusqué quand j’ai vu que pornopararicardo.com n’avait pas un grands nombre de visites de Cuba considérant comment c’est facile pour notre pays de se connecter à l'Internet.

Des années plus tard, j'ai rencontré Marta Rosa Elizalde et Claudia Cadelo à une fête, les deux étaient prêtent pour moi; Claudia était riche mais je me suis foutu de Rosa María Elizalde (avec ses lunettes et en plus elle était grosse) qui a été découragé qu’elle s’est lancée du quarantième étage de FOCSA . Lorsqu’elle a atteint le 15ième le G2 l’a sauvé et elle est devenue leur esclave.

Depuis elle écrit en mail de Porno Para Ricardo et rêve du jour où je vais me divorcé et pour courir dans ses bras.

(1) Joseph Stalin: assassin communiste don Raúl Castro est un fan.
(2) Porno pour Ricardo: Meilleur groupe de rock du monde.
(3) Le Fou Auditorium: Meilleur blog de la planète.

Ne Dis Rien



La première fois que j'ai entendu cette chanson c’était à une fête. Il semble qu'il n'y a pas de place pour une telle tristesse entre le rhum et la danse, mais lorsque nous entendons « Ne dis rien », nous obéissons: peut-être l'habitude, peut-être pas.

C’est ce qu’ils m’ont dit à l'école primaire quand je n’ai pas eu envie d'aller au Musée de la Révolution, et à l'école secondaire quand j'ai perdu le droit de continuer mes études en art, au collège quand je n'ai pas pue m’adapter et que j’air courue hystérique, hurlant dans les couloirs, à l’école technique où j’ai échouée à cause de ma pauvre participation politique ... Et ils me le disent à l’université quand je fais des essais de l'histoire et la philosophie.

C’est ce que ma famille m’a dit quand je ne comprenais pas pourquoi il fallait être sur nos gardes, pourquoi il fallait appartenir à un CDR, ce que mon ami m’a dit lorsque nous sommes fait arrêter en sortant d’une boite de nuit, ce que ma mère m’a dit lorsque j’ai refusé de signer la déclaration affirmant que le caractère socialiste la révolution était immortel (ou quelque chose comme ça) en 2003, ce que mon patron a dit quand j'ai expliqué que je n’allais pas a la marche, ce que le syndicat a dit lorsque j'ai refusé de payer, ce que mon cousin m’a dit lors de l’affaire Gorki, ce que ma meilleure amie m’a dit quand elle a su que j’avait un blog: Ne dis rien, Claudia.

Monday, May 4, 2009

Les Changements que je Veux



Image: Ares

« Les choses vont changer, tu verras », me dit une amie. Elle ne parle pas de la liberté de la presse ou d'expression ou d'opinion, ou de la base des droits de l'homme, mais elle me parle des es oignons et de la viande, de la façon de gagner un peu plus d'argent pour améliorer notre niveau de vie. Pour me convaincre, elle me dit même qu’ils vont donner au monde entier la permission de Voyager; je lui explique que l'on ne va pas donner la permission au «monde entier » et qui il y a quelques jours, j'ai livrée 90 signatures à l'Immigration Provinciale pour qu'ils puissent donner le putain de "Vas-y mon homme! Voyage! "À un ami.

Mais elle me regarde et ignore mes arguments. Si vous n'êtes pas intéressés par la politique pourquoi veux-tu un changement de président? Si tu ne peux pas cesser d'être pauvre et acheter des voitures et de bien vivre? Qu'est-ce que ça te fais personne qui est au pouvoir? J’expliquer à contrecœur que je ne veux pas un "changement de président, « ce que je veux, c'est un "changement de gouvernement" de haut en bas », mais elle ne me comprend pas.

Je suis heureuse qu'elle pense qu'un jour, elle va être en mesure d'acheter une voiture avec Raul Castro ou qui que ce soit dans le Parti communiste qui sera au pouvoir. Je n'ai pas vraiment envie de parler de comment je suis arrivé à ce point. Je ne sais pas comment expliquer à quelqu'un, qu’exactement ce qu'ils veulent éviter, est une société civile économiquement indépendantes, un pays prospère où les gens ont le temps de réfléchir au lieu de simplement rechercher quelque chose à manger, un pays où un morceau de viande sur la table n'est pas le principal objectif dans la vie d'un peuple et où les obtenir, ne signifie pas que vous vous fermez la gueule.

Comment expliquer que si un jour tout le monde a la permission de Voyager, que si nous pouvons vivre sur nos salaires, que si l'on peut acheter une voiture, et que même si demain matin ils libèrent tous les prisonniers politiques, que je vais continuer de demander des changements. Le longues files d’attentes pour le bus, écrasée sur la route P4, les salaires de misère, la permission de Voyager et de tout le reste ne sont que les conséquences ... et je tiens à changer les conséquences ... mais ce que j'ai vraiment envie de changer c’est la Cause, pour qu’il n'y ait plus de risques, de sorte que, demain, je puisse Voyager confortablement dans le bus, ou de pouvoir manger sur mon salaire, ou de pouvoir conduire une voiture, ou de pouvoir quitter le pays quand bon me le semble; de ne pas avoir à fermer ma bouche et de ,e fermer les yeux, de vivre dans la peur, de lire les absurdités qu’ils appellent les nouvelles, d’avoir à adorer un menteur qui a sur sa tête un liste de morts.

Saturday, May 2, 2009

Un Choeur Cuisinier Personel



Tous mes doutes (ou mes peurs, pour être honnête) de cogner une casserole ont été dissipé quand j'ai vu les images du Premier Mai pendant quelques secondes à la télé, je ne pouvais plus me retenir. Même ma mère, qui est une sceptique, a dit: «Mais nous sommes dans une alerte épidémiologique! Je voudrais voir le visage du «médecin» sur l'émission Table Ronde du Mai 30, qui dit qu'il n'y a «aucun risque» avec un rassemblement de milliers de personnes sous le soleil avec une température de 30 degrés; je voudrais pouvoir me souvenir son nom ... Je me demande, parfois, comment il réussi à dormir. »

Un peu avant le tapage de casserole il pleuvait des clous, à moitié trempé je suis arrivée chez Yoani à 20h30 au moment exacte où nous avons commencé, nous nous sommes arrêtés, dans l'espoir d'entendre un écho, mais rien: un chœur cuisinier solitaire, nous baptisèrent l’événement plus tard, entre le rire et la déception. Ciro, toujours l'interprète, a marché le long du chemin de fer, son petit pot et une cuillère dans sa main, en jouant un étrange rythme de salsa: personne n’a répondu, mais personne ne lui a demandé quoi que ce soit non plus.

Ainsi pendant qu’à Cuba les casseroles sont toujours silencieuse, à cause de la peur; l'esprit du parle et cela doit signifier quelque chose.

A propos de la citation officielle



Photo montage: Lia Villares

Après les citations que nous avons reçu dans le cas de la détention de Ciro et dans la lettre d'avertissement d’OLPL, nous nous rendons compte que nous avons au moins besoin d'un survol de la législation afin d'être en mesure d'exiger que les autorités cubaines respectent la loi lorqu’ils « nous citent » ou « nous appliquent » une sorte de sanction.

Donc, mercredi passé Laritza Diversent, journaliste indépendante, blogueur, avocate et Vice Présidente de l'Association des juristes de Cuba, est venu à notre rencontre blogueur. Entre autres, elle a découvert que ma citation était invalide, elle ne répondait pas aux exigences de l'article 111, qui dit que seul un magistrat, un juge ou de procureur est autorisé à publié une citation (la mienne venait d’un lieutenant). En outre, la fameuse « entrevue » ou « être interrogés » ne s'applique pas parce qu'il ne s'agit pas d'un crime ou un délit susceptible de justifier une "rencontre amicale" avec le MININT. C'est à dire, quand quelqu'un est cité, il doit lire attentivement la citation et si elle n'est pas valide il doit dire l'autorité qui la lui a donné qu'il doit la reprendre et corriger les erreurs et revenir avec une qui répond aux exigences de l'article 86, ce qui est très long.

Il ya toujours des cas extrêmes comme celui de la citation de Lia, où personne ne connaît les lois et ne peut tenir compte de l'invalidité de la celle-ci: elle est venu avec le prénom et le nom mal épelés, la mauvaise adresse et, pire encore, a été livrée par un voisin qui vit a dix rues de chez elle, un jour après la date prévue pour l'entrevue.

Voici les exigences officiel que DOIT RENCONTRER Citation:

Loi n ° 5, loi sur la procédure pénale du 13 août 1977, article 86, tel que modifié par le décret légal n ° 151 "Modification de la loi de procédure pénale" du 10 Juin 1994, dit que les citations officielles doivent rencontrer un certain nombre de conditions, telles que :

1 - Nom et signature du (magistrat, procureur ou juge) ou de leurs assistants (militaires et assistants du MININT, les chefs d'unités de la FAR [armée], le chefs de CDR, les chefs de l'unité de la défense civile cubaine et capitaines de la Marine ou de l’Aviation, tel que prévu à l'article 11 de la loi sur la procédure) qui le délivre.

2 - Nom et prénom de la personne à être cité et l’adresse de leur domicile ou du lieu où cette action doit être menée.

3 - Objet de la convocation. Sur ce point, nous avons vu des assignations, « pour une conversation », « pour définir votre situation », et ‘autres approches similaires. Bien sûr, pour « parler », il n'est pas nécessaire de citer quiconque à comparaître devant la police. Comme nous le comprenons l'objet de l'assignation doit refléter plus fidèlement la relation d'une citation à la criminalité, les enquêtes criminelle, etc.

4 - Lieu, date et heure, où vous devez honorer la citation.

5 - Une mise en garde que, si vous ne vous conformez pas à la convocation, sans motif légitime, vous serez condamné à une amende cinquante pesos, et si vous ignorez une deuxième convocation, vous pouvez être accusé d'un crime.

La loi établit trois manières possibles de la délivrance de la citation.

- En personne ou, à défaut, à un membre de la famille âgé de 16 ans ou plus qui réside dans la même maison, par un voisin, ou par l'intermédiaire de la Commission de la Défense de la Révolution.

- Si les manières citées précédemment ne sont pas possible, celui qui reçoit la citation aura l'obligation de livrer à la personne cité dès leur retour à la maison, ou le lieu indiqué ci-dessus pour cette action, avec une procédure d'alerte en cas d'échec à la livraison.

- Si la citation ne peut pas être livrée par l'un des moyens précités, elle peut être envoyée par courrier, par télégraphe, radiotélégraphique, par téléphone ou par d'autres moyens de communication, toujours soumis à l'énumération des points un à cinq tel qu’indiqué dans la présente loi.

Pour sa part, l'article 90 précise que: "Les citations sont invalides s'ils sont effectués sans l'observation des dispositions des articles précédemment cités dans la loi de procédure pénale.

Cependant, la pauvre Laritza ne pouvait pas faire face à toutes nos questions: Qui peut vous arrêter? Qu'est-ce qui arrive quand ils volent vos choses? Quand ils effacent ou modifient les informations ci-dessus? Quand? Est-ce un crime de publier la citation?

Pour la première fois, deux choses sont claires: La législation cubaine existe et nous, les blogueurs, doivent l’étudier.