Wednesday, April 29, 2009

La Décision de Claudia



Illustration: Guama

Chaque jour je me réveille avec une nouvelle décision finale qui est généralement opposée à celle d’hier. Je cogne sur une casserole vs je ne cogne pas sur une casserole. Aujourd'hui, par exemple, j'ai décidé que je vais la cogner, je ne sais pas si ma décision sera finale jusqu'au premier mai ou si je vais continuer à changer d’idée jusque là et que si vendredi tombe sur oui, je vais cogner sur une casserole.

Si je tombe sur oui d'autres débats plus profonds font surface: Vais-je cogner sur une casserole chez moi? Est-ce que je vais avec des cruches au Malecon? Est-ce qu’une casserole peut-être une arme blanche? Est-il possible d'assembler une « rumbita »? Lia dit que nous irons au Malecon et que nous allons faire la rumba; c’est peut-être la meilleure option.

Je pourrais cogner une casserole tous les jours pour Cuba, pour la permission de sortir, pour les détenus, pour le système, pour rien, ou seulement pour le son métallique de : Moi Non! N’importe quelle raison et aucune raison me paraissent suffisantes.

Je vais cogner sur une casserole pour tous mes amis qui voulaient mais n’osent pas le faire, et je vais cogner pour Yoani et Edgar, et pour moi et mes voisins. Pendant que je cognerai je serai en train de souhaiter secrètement que la prochaine fois ce soit quelque chose comme "Éteignez la lumière". Je pense que je pourrais même convaincre ma mère d’éteindre la lumière ... Je n’ai pas réussi à convaincre une seule personne de cogner sur une casserole. Je vais cogner de toutes mes forces pour m'assurer qu’il y ait de l'écho et je serai déçue si ce bruit n’atteint pas les oreilles de tous ceux qui cogneront eux-aussi à travers ma ville.

Mais il ce peut que je change d’idée.

Monday, April 27, 2009

La Vrai Histoire de Placetas



De la Saga: Le Ciro contre La Sécurité de l’État
Photo-montage: Lia Villares

Maintenant mes amis, je vais vous raconteur comment j’ai détruit les agents du G2 à Placetas.

Claudio et moi sont arrives à Placetas à midi dans notre hélicoptère, parmi la jubilation et les cris des la foule d’habitants qui jusque là avaient souffert sous le joug de la Sécurité d l’État. Nous avons demandé où se trouvait la maison de notre ami Antunez et nous y sommes dirigé. Quand il nous a vu, un policier poster au coin de la rue par le G2 a ignoré mes pouvoir de Jedi et m’a demandé pour mon identification donc je l’ai lévité 40 mètres dans les airs (rappelez-vous que je ne l’ai jamais laissé redescendre.); le reste des garde se sont enfuis car ils étaient effrayés.

Nous avons alors eu une bonne entrevue avec Antunez, le pauvre était un peu maigre à cause de sa grève de la faim, et nous avons parlé pendant des heures et il nous a donné les noms de ceux qui étaient responsable pour les maisons qui s’écroulaient à Cuba; parmi ces noms il y avait Raul et Fidel Castro qui sont apparemment des frères. Je lui ai dit au revoir en lui promettant de les congédier dès que je serais de retour à La Havane.

En quittant sa demeure, Surprise! Il y avait 3 camions de police spéciale, commandée par le capitaine « Clou Ferroviaire » du G2, avec des matraques et d’autre équipement. J’ai envoyé Claudio parlementé pour éviter un carnage mais quand il est revenu avec une bosse, il me font chier. Face à une avalanche policière j’ai sorti mon sabro-laser et j’ai tranché 10 têtes. Le Clou a alors donné l’ordre d’ouvrir le feu avec le Makarov, mais nous sommes devenus invisible et les projectiles se sont écrasés sur le devant de la maison, une a fait sauté la radio Selena de Antunez. Encore une fois, ils me font chier.

« Tourbillon », j’ai crié… un silence et une anticipation suivirent.

Mais ce nouveau “plug-in” ne fonctionnait pas très bien et seul un ventilateur prit feu dans la maison d’en face. Et ils ont redouble leur attaque avec des cris de guerres et leurs matraques mais je les ai fait éclater avec un projectile invisible projeté par ka paume de ma main. Tous sauf un : le Clou.

Ils on capture Claudio et ils l’ont mis dans un taxi du Ministère de l’Intérieur pour le quartier général de Santa Clara (à La Havane le MININT chauffe des Audis et des Mercedes mais à Placetas le G2 c’est de la merde). J’ai monté mon hélicoptère rapidement et je l’ai poursuivit jusqu’à ce que, par pur hasard, j’ai manqué de gaz au dessus de QG du G2 et je me suis écrasé sur le toit de béton-amiante projetant l’édifice dans les airs, j’ai presque tué Coco Farinas qu’ils venaient juste de relâcher après une semaine d’emprisonnement.

Quand le Clou est venu je lai prit par le collet pour l’amené au chemin de faire le plus proche pour rendre honneur à sont nom. Je ne sais pas s’ils l’ont enlevé du chemin de fer. Bientôt nous allons rattraper la paire de brigand Castro et nous allons les forcer à passer le reste de leurs jours au service d’une micro-brigade

Lien dans le titre: "Vous savez que c’est un noir?"

Sunday, April 26, 2009

Pertinence



Entrevue avec Ciro Javier Díaz Penedo (El Ciro):

-En quelle année as-tu gradué en mathématique et où as-tu travaillé?

El Ciro: En 2004 et j’ai enseigné les maths à l’Université comme assistant-étudiant pendant les deux dernières années de mes études car c’était ma vocation et parce qu’il y avait un manque de professeurs.

-Quel genre de relation avais-tu avec tes étudiants? Aimais-tu enseigner?

El Ciro: J’aimais beaucoup donner des cours et ma relation avec mes étudiants était excellente et elle l’est toujours.

-Qu’est ce que c’est au juste “Aval” (Certificat) et pourquoi on ne te l’a pas donné?

El Ciro: Le Certificat don tu parles est un Certificat de qualification qui exprime l’opinion de faculté sur tes capacité d’enseigner à un niveau d’éducation supérieur, et dans mon cas, ceux qui étaient chargé de m’évaluer pour le Certificat était la Ligue des Jeunes Communistes (UJC) et le Président. Quand j’ai entendu (pour la troisième fois) qu’ils n’allaient pas me donner le Certificat c’était une insulte car toutes mes évaluations antérieures étaient bonnes. Quand je leurs ai dit ils m’ont informé que je ne rencontrais pas les critères politiques pour recevoir le Certificat.

-Tes étudiants ont envoyé des lettres demandant que tu puisses continuer d’enseigner à l’Université. Est-ce qu’il y a eu des réponses aux demandes des étudiants?

El Ciro: Mes étudiants ont écrit des lettres où ils ont donné leurs opinions sur mon travail; j’ai naïvement pensé que présenter ces lettres aux hauts-placés corrigerait l’injustice mais à la fin ils ont ignoré les lettres. La seule réponse que j’ai reçue était du chef des Jeunes Communistes me disant qu’il y avait des gens plus qualifié que moi pour faire le travail. Curieusement, ces gens étaient Wilfredo Morales et Celia Tamara, les deux seuls membrés des Jeunes Communistes qui étaient dans ma classe et qui, honnêtement, n’avaient ni mes qualifications académiques ni mes talents.

-Comment as-tu apprit que tu ne pouvais plus enseigner? Comment te sentais-tu? Combien de gens étaient dans la même situation que toi?

El Ciro: J’ai essayé de trouver un emploi dans d’autres écoles comme à UCI (Université de l’Information et de la Science) et à CUJAE (Polytechnique Jase Antonio Echeverria) et ils étaient très emballés de ma candidature à cause du manque d’enseignants, des petits salaires et du travail énorme. En bout de ligne la réponse était la même : tu n’as pas ton Certificat. Cette année là nous étions 5 sans Certificat: Sergio, Hans, Yohana, Adrianna et moi.

-Si tu pourrais encore travailler comme professeur d’université le ferais-tu?

El Ciro: Je serais très heureux d’enseigner à ce niveau d’éducation supérieur.

Thursday, April 23, 2009

L'anniversaire de Naissance de Lénine




Question du jour: Avez-vous lu le débat d'hier? Peut-être el Comandante devrait avoir un blog sur blogspot, bien sûr, un lieu public, la ville, la démocratie, tout comme il le souhaiterait. Je suis convaincu qu’il accepterait stoïquement les commentaires négatifs, les insultes, les gens qui semblent ne jamais comprendre ce que cela veut dire ... alors nous ne devrions pas discuter de nos points de vue entre nous et nous pouvons nous joindre compagnon Fidel dans les nouveaux rangs de la blogosphère cubaine.

Mais ce n'est pas sur sa réflexion que je vais me concentrer, mais je l'ai lu j'ai été surpris, encore la même chose, de plus de ce que je vois tout le temps et qui semble continuer: le totalitarisme, le militarisme, pas de liberté d'expression ou de droits de l'homme, aucune mesure pour faciliter la vie, aucune ouverture.

Qu'est-ce qui m’as surpris, cependant, a été l’article de premier plan (la réflexion était au second). Je peux dire que cette fois, le Granma, à sans aucun doute dépassé toutes mes attentes, je pense qu'il a même dépassé les attentes du conseil d'administration de Remue-Méninges ... Mesdames et Messieurs, quand Raúl Castro a parlé de dialogue, des prisonniers politiques, des droits de l'homme et des libertés civiles (quoiqu’il ait fait dans un sens figuré, bien sûr), lorsque le président Obama lève les sanctions, lors de l'analyse pour savoir si Cuba va rejoindre le Sommet des Amériques, le Granma nous a donné l'exclusivité: Vladimir Ilich Lenin, un homme exceptionnel.

Tuesday, April 21, 2009

Militarisation



Je suis heureuse que les États-Unis ont levé les sanctions et ont prit nouvelle une position politique à l'égard du gouvernement cubain. Mais ma poitrine se serre quand je sors dans la rue et que je réaffirme une impression qui est devenu une certitude ces derniers mois: cinq voitures circulant à deux voies ont une plaque verte. Mes amis, je confirme mon inquiétude, en plus des habituelles Ladas, maintenant des BMWs et des Audis ont le placage unique du Ministère de l'Intérieur.

Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi que dans cinq voitures, il y en deux militaire? Pourquoi est-ce que je vois ma ville devenir "verte" à un niveau ridicule en moins de trois mois? Pourquoi de G et 23 à 23 et Malecón se trouvent, en plus de la police, des groupes en uniforme vert olive de le transit? Pourquoi Raúl Castro affirme-t’il qu'il veut éliminer la "guerre froide", l'opération Caigüirán se poursuit chaque jour, avec ces hommes "aptes" FAR? Oui: les artistes, médecins, administrateurs, étudiants, séparés, connecté, et les professionnels du monde entier ont malheureusement reçu l'ordre du Comité Militaire que chacun devrait se mobiliser parmi unité militaire au moins un mois (mon frère et nous l’avons deux fois). Pourquoi, si le gouvernement exige la levée totale de l’embargo et de soutenir le regroupement familial; Edgar Lopez attend deux ans pour un permis de sortie pour être avec sa femme, sa mère et les frères et sœurs? Pourquoi, alors, est-ce qu’il y a des opérations et des arrestations devant de sa maison, à fin qu’il renonce à sa grève de la faim? Ne serait-il pas plus cohérent, plus intelligent, et même plus commode pour le gouvernement de lui donner sa carte blanche?

La désinformation est un trou noir dans le cerveau des gens. Hier, un ami en sortant d’un film m’a dit que c'était OK de lever les sanctions sur le Voyage, mais que Obama doit également lever les restrictions sur l'informatique ... quand je ai dit qu’ils étaient déjà levé il s’est presque évanouie: il a seulement fait valoir son point qu’à Cuba il n'y a pas d’accès Internet à cause l'embargo. Avec les yeux grands ouverts et mon visage rempli de déception, il me répond: Mais ça n'est pas ce qu'ils ont dit!

J'ai demandé dans un post: « Sommes-nous en alerte rouge », mais la triste réalité est quelle semble se poursuivre.

Sunday, April 19, 2009

Un Peu de Musique




Photo: Claudio Fuentes Madan


Quand j'avais 18 ans c’était la première fois j'ai entendu au El Malecon, a capella bien sûr, « El Cable » de Maykel Extremo un rappeur cubain. Maintenant, une clé USB m’ai tombé dans les mains et je suis vraiment émue: nous l’avons copié pour ne pas perdre dans l'anonymat le meilleur résumé que j'ai jamais entendu de ma vie, sur ce qu’est la réalité de Cuba.
Je dis que mon blog est un catharsis, mais sans aucun doute, il a amené au front la vérité du pays, et il l’a laissée ici, vous l'apprécierez.


El Cable

Opinions Littéraires



Photo originalement du blog de Zoé Valdés

Je suis dans une maison et j’attends une amie, il y a deux livre sur la table : Le Rien Quotidien et La Douleur du Dollar, tout deux par Zoé Valdés. Je n’avais pas lue le deuxième donc je le prends et je commence à le feuilleter. Je me demande à qui ces livres appartiennent et je demande au gens qui sont à l’intérieur et a dehors, mais personne ne semble être le propriétaire. A un certain point un étranger entre, il regarde avec un air incrédule la littérature et il s’exclame : « Mais qui lit ces horreurs? »

J’ai eue l’air surprise et j’ai pensée de lui demander timidement, « pourquoi? » Je m’attendais à ce qu’il me parle de littérature, et qu’il me dise qu’il n’aimait pas Zoé, le malheur des uns fait le bonheur des autres n’est-ce pas? J’imagine même une conversation littéraire intéressante dans laquelle je planifier avouée ne pas avoir lu La Douleur du Dollar mais que j’avais vraiment aimée Le Rien Quotidien… mais mon imagination, malgré sa fertilité, fond devant la réalité. Il me regarde et je sais, par son expression, qu’il pense que je ne connais pas l’auteur donc il décide me l’expliquer pendant 5 minutes :

« Cette auteure et la pire dans ‘la campagne internationale anti-Cuba’ » etc. etc. etc., Il me dit qu’elle est très active et il ajoute avec dégoût qu’elle connait un grand succès en France.

Je garde le silence, en attendant la prochaine gifle, pour une seconde je me demande si je délire, peut-être que Randy Alonso se déguise en touriste le matin avant d’aller filmer l’émission La Table Ronde. Mais je persévère et je prépare ma réponse, même si ca me décourage un peu d’avoir de tel discussion avec les citoyens Européens libre. J’attends une pause dans son discours pour dire :

« Je crois que la position de Zoé Valdés est contre le gouvernement et non contre le people Cubain, c’est deux choses très différentes.”

Mais la phrase n’a jamais franchit me lèvres, il termine son sermon, se retourne et il quitte. Il assume tellement de chose qu’il ne pense pas à rester pour voir ma réaction, il est tellement convaincu que je n’ai rien à dire, que je n’ai pas leu Zoé Valdés (ces livres auraient être les miens), que je ne connais pas le concept de ‘la campagne internationale anti-Cuba’, que je ne lis pas, que je ne suis pas en mesure de commenter sur la politique, la société et la nature.

Thursday, April 16, 2009

La fin ne justifie PAS les moyens (deuxième partie)



Photo: Claudio Fuentes Madan

Bonjour A ...

Tout d'abord: Peux-tu m’expliquer c’est quoi cette idée que je vais t’envoyer en enfer pour une durée indéterminée? Je suppose que c'est une métaphore encryptée (j'ai oublié le code, et peut-être perdu un peu mon sens de l'humour) parce que je refuse de croire que tu à tiré cette conclusion après avoir lu mon blog, ça m’inquiète; je pense que je suis inspiré et que je vais consacrer un post à ton courriel, si tu me le permets, bien sûr; je ne publierai pas ton nom, c’est clair, je ne veux pas que tu ais des problèmes à cause de moi.

Au sujet d’Antúnez, je sais la même chose que toi, qu’il passe un mois sans manger pour demander la liberté pour les prisonniers politiques et la libération d’un jeune prisonnier; ils ont voulu faire une interview pour le blog, mais cela n’a pas été possible ... Quelle exagération!

Je n'ai vraiment pas besoin que tu me donne une explication, si tu as peur ou pas, ce n'est pas important pour moi, j'ai, par exemple, un énorme peur des chiens. Pour ce qui en est de ta tranche idéologique (ha ha ha) c’est déjà de l’histoire ancienne. Depuis que nous nous connaissons nous pensons de manière différente et plus qu’une fois, nous nous sommes parlé fort (ou pour être plus honnête), c’est moi qui ai levé le ton, et même je me rappelle une fois où tu m’as disputé pour avoir fait une blague sur Fifo et les moustiques dont je ne se souviens pas, mais il était très drôle.

Étant donné que nous voulons parler, j'espère que tu ne prendras pas mal ce que je vais dire, la première chose est que je me fiche que tu sois Fidelista ou communiste (la différence est : que tu n’as pas tué personne, personne n'est en prison par ta faute, tu n’as pas censuré tous les livre, tu n’as pas supprimée et tu ne l’as pas désavoué, et donc pour moi tout est OK). Mais que tu vives dans l'actualité, la vérité est que c’est parce que tu le veux, je n'ai pas d'antenne, mais maintenant j'ai un blog. Pour de nombreuses années, nous avons regardé la réalité à travers des yeux différents. Pourquoi? Je ne sais pas, mais de ceci je suis sûr : le journaliste n’existe pas, il n'est pas nécessaire de vérifier en ligne ou à la télévision étrangère, et le sais.

La liberté d'expression n'est pas une nécessité de la société cubaine, c’est un droit de chaque citoyen du monde; la démocratie, je ne sais pas si c'est le chemin de la société parfaite, mais au moins la possibilité que les citoyens aient le droit d'essayer de la construire. Ça m’est égal si tu as besoin d'argent ou pas, je sais qui ils sont, ces vieux malades du pouvoir en qui tu as la foi, sous ce régime toutefois, non seulement je n'ai pas d'argent mais je ne suis pas le droit d'en avoir et même pas de dire non je l'ai eu. Ton père est un colonel? Le mien l‘a été aussi (je pense). Depuis quand Cuba est divisée en vers et chivatones? Qui est l'auteur intellectuel de cette nouvelle situation? (nouvelle, c'est une parabole vielle de 50 ans) Pourquoi as-tu peur de l’emprisonnement de ta famille et que moi je crains chantage des chivas, l'extorsion et la menace de la mienne? Qui est à blâmer pour qu’aujourd'hui, toi et moi, qui n'avons même pas 26 ans mais nous avons échangé une correspondance étrange sans queue ni tête ... Qui dit que toi et moi devraient détester?

Pour moi, le groupe en haut pousse l’autre vers le bas; et il devrait prendre sa retraite. Ils sont assez vieux et ils ont fait suffisamment de mal à tous. Pourquoi ne pas le faire? Pourquoi mentir? Ils sont malades de pouvoir, parce que nous ne comptons pas pour eux, ni toi, ni moi, ni ton père, ni le mien, ni des amis de la jeunesse, ni mon opposition, ni les gens qui ne se soucient pas de la politique, ni ceux qui meurent dans un radeau, ni ceux qui vivent dans les *llega y pon, ni le pauvre, ni le riche, ni les gérants, ni les prostitués, ni les enfants, ni les vieux, rien n’est important pour eux ... Donc: Si ils ne vous sont pas important, quittez s'il vous plaît. Bien que peut-être personne d’autre ne vienne réparer le chaos, au moins nous avons l'espoir que d’autres se présentent, pour progressivement sortir de cette ignominie que notre pays est devenu.

Sur les cigares, la vérité est que je ne prétends pas vouloir écraser quoique ce soit dans le visage à qui que ce soit. Toutefois, en ce moment le MININT doit avoir quelques fantasmes très flatteurs à mon sujet. Et je dis, la haine est la leur, et quand ils seront partis, il n'y aura plus de haine. Personne ne va prendre une machette pour tuer tout le monde, parce que ceux qui les ont fusillé à droite et à gauche ce sont eux, et la vérité est que je crois que les gens ici qui entendent « Patria o Muerte » ont mal au cœur. Miraculeusement, malgré les malaises qui affligent notre société, une apathie en bonne santé la libère de son stupide besoin de croire les protagonistes de l'histoire et les Messies de la construction du nouvel homme. L'idéologie est en train de mourir, une chance pour nous.

Eh bien, assez de ça, si tu m’envois une photo, soir certain quelle est petite, moins de 100k. Sois sage et navigue par proxy, je sais bien que le rouge suit de près l'Internet.

Je t’aime et prends soin de toi,

Claudia.

PS: Quand tu viendras je te passerai une pile de documents sur le communisme, ils sont excellents, de l’Europe de l'Est, très sérieux et historique, j'en ai un sur l'histoire du marxisme comme une philosophie qui est super bon, un tas de choses qui ne sont pas dans «Philosophie et Société», par hasard, parce qu'ils ne sont rien hors de ce monde.

*llega y pon: petite quartier fabriquée sur un terrain vacant avec des matériaux de fortunes trouvés un peu partout. des habitations très pauvre.

Wednesday, April 15, 2009

La fin ne justifie PAS les moyens!


Malgré cinquante ans d’un peuple longtemps divisé entre « chivatones » et « vers », je me sens un peu moins à part aujourd'hui, un peu plus libérée des étiquettes, les jeunes et les très jeunes, comme moi, sont fatigués de la ligne idéologique qui nous divise. Cette étrange sensation de la réconciliation je la dois à un ami que j’ai à l'étranger (il est en mission), m'a envoyé un beau courriel. Je lui ai demandé l'autorisation de publier notre correspondance et il me l’a donné; il m'a même dit de publier son nom: il croit qu’il ne se passera rien, mais moi oui, donc je ne vais pas le faire, je préfère omettre son identité, et aussi le pays où il travaille maintenant.

Les deux messages sont un peu longs, j'ai décidé de publier en deux parties: Ma réponse se trouvera dans la deuxième entrée.
Photo: Claudio Fuentes Madan
Salut Clau!

Comment vas-tu? J'ai été ravi de te trouver sur Facebook, coïncidence ou non. En regardant ton profil et ton blog, j'ai appris quelques petites choses, et non comme dans le Granma et Juventud Rebelde, bien entendu: à propos de Antúnez (aucune idée qui il est ou ce qu'il veut), de Ciro, Claudio prisonniers, et plus encore. Eh bien, sans tourner autour du pot: je te dois une explication. Tu ne veux probablement pas l’entendre (lire), mais néanmoins je pense que je te la dois.

J’aimerais commencer par dire que je n’ai pas peur. Ceci peut être du à plusieurs causes. La première est, bien sûr, que je vis de l'actualité. International: «Guerre en Irak, la guerre en Afghanistan, la guerre en Palestine ...... »; Nationale: « Nous avons gagné toutes les médailles, avons battu tous les records, le tourisme augment de plus en plus ..... »; Résumé « Si ce n'était de l’embargo, tout serait parfait, et le reste du monde est totalement foutu. » Je vis dans la désinformation, car, en plus, je l'avoue, pas grand chose m’importe (je suis d’une nature égoïste, mais je n’aime pas l'admettre et j’essais de le cacher quand je suis avec mes amis.) Seuls mes drames scientifiques et mes passe-temps des partenaires. La deuxième raison est mon père. Comme il l'a déjà dit à un mec que je connais: « Pour donner un biscuits au fils d'un colonel dans ce pays, 20 ans. » Un Palestinien peut être investigué rétroactivement pour toutes sortes de problèmes et complications de sa vie, et c'est pourquoi je suis là, comme a été Bruce Willis dans" Unbreakable ". Ce que j’ai, je te l’ai dit, c'est la désinformation.

Une partie de l'explication: Même dans la désinformation tordue sais que les choses sont fuckées à Cuba. Pourtant, je suis toujours rouge, mais pourquoi? L'explication que je donne est (si je ne mens pas à moi-même): Je pense que nos problèmes, plutôt que de la démocratie et la liberté d'expression, ont besoin de grandes quantités d'argent à résoudre, et si je continue à cliquer et de comporter comme un bon garçon, qui dirige le peuple (bien au-dessus du bien, et non la bande de corrompus intermédiaire), ira résoudre progressivement les choses. Même mes pièces de théâtre, et c'est là que vous regardez dans l'avenir où se trouve la motivation: c’est censé être un lieu où les choses se termineront dans le monde et donner de l'argent. Peut-être que tout cela est un château dans les nuages, et tout est de la merde à la fin comme tant d'autres choses, mais nous avons confiance au futur. Pourtant, cela ne justifie pas la putain de censure que nous avons; nous avons appris que seule une petite fraction des choses de l’intérieur et en dehors, et ils bloquent le blog, bloquent Gen Y, etc, et tous les autres.

Une autre partie de l'explication est la suivante: supposons que tout tombe et la transition se produit. Qu'est-ce qui nous empêche de devenir Haïti? L'autre chose: Ne souhaite tu pas (mi-sérieusement) d’éteindre un cigare dans le visage de quelqu’un en disant « communistes »? En fait, tu ne le ferais pas, ni d'autres personnes raisonnables que nous connaissons ou que nous ne connaissons pas. Mais est-ce que la réponse est la même pour les gens déraisonnables? Qu'est-ce qui les empêchera, dans un hypothétique chaos initial, de prendre une machette pour me tuer, ma mère, ma sœur, mon père et ma grand-mère comme étant «une famille de chiva? » Quand je dis que ce n'est pas exagérer (j’exagère un peu de nature, mais maintenant, j'essaie de ne pas le faire).
Dans ce type de situation : oui j’ai peur.

Pour résumer: je ne pense pas que dans un avenir proche, de penser comme vous, mais en ce qui me concerne, tu es la première rouge ou bleu, car tu es mon amie, et parce que, même si nous nous voyons une fois tous les 200 ans, le soutien est complexe (peut-être pas autant que je le crois, mais il est tout aussi difficile). Je suis également heureux d’avoir toi et ton blog, au moins pour les mois qui me restent ici, un lieu pour équilibrer ce que j'ai lu dans d'autres endroits.
Je répète ce que je t’ai dit une fois, tu es libre de me renvoyer de la maison n’importe quand, je vais accepter, sans le moindre ressentiment. Je serais attristé si tu choisissais de le faire de façon permanente, mais en tout cas je sais ce sera parce que je suis d’une nature inopportune.

Un gros baiser et avec beaucoup d'amour,

A ...

Monday, April 13, 2009

Catharsis



Ce blog est ma béquille, en lui je trouve une catharsis, un jour oui et un autre non, et je libère ce qui est coincé dans ma gorge. L’autre jour une fille, une enseignante comme moi, m’a demandée très sérieusement ce que j’essayais d’accomplir avec mon blog. Nous étions à une fête et je pouvais voir son scepticisme, son doute, sa paranoïa et son manque de confiance… Elle était mon miroir, elle était moi il y a deux ans : je me rappelle d’avoir vécu littérale 1984 : je ne croyais rien, je ne croyais en personne, tout le monde était de la Sécurité de l’État, dans mes yeux le mouvement dissident était une division du MININT, personne n’était sincère et j’étais complètement seule au monde.

Je n’ai pas de solution, je lui ai dit, je n’ai pas d’aspiration politique, je n’appartiens pas à une institution et en plus, je ne crois pas qu’il me manque quoique ce soit afin d’exercer mes droits, personne ne me représente; je ne considère pas que c’est nécessaire de déguiser mes critiques sociales et mes opinions politiques avec des concepts artistiques et avant-gardistes. Mon blog n’est pas de l’art et il ne prétend pas en être, c’est simplement un blog, parmi des millions d’autres. Je défends mon droit de dire ce que je pense et de critiquer ce que je trouve injuste, mon droit de penser différemment et, par conséquence, le droit aux autres de penser différemment aussi. Je crois que dans mon pays les libertés civiles ne sont pas respectées et je le dis, je crois qu’il n’y a pas de démocratie et je le dis aussi. Je n’attends pas que ce soit assez : je suis une de ceux qui sont fatigué, je ne suis pas responsable pour ce que le gouvernement à fait et, dieux merci, le « meilleur futur » n’est pas écrit dans mes yeux. Non seulement je n’ai pas l’obligation ou la responsabilité mais je ne les veux pas : ce que je demande c’est la liberté pour ceux qui ont des meilleurs projets, plus de démocratie, plus de libertés, moins d’exclusivité et un endroit où il y a un plus grand respect pour les droits de l’homme que ce que nous avons vécu jusqu’ici.

Elle m’a dit que plusieurs pays démocratiques n’étaient pas exactement des modèles que Cuba devrait suivre, je n’en doute pas, c’est clair. Même une société démocratique ne serait pas une société parfaite, mais à cause de cela nous ne devrions pas assumer qu’une société totalitaire l’est. D’un autre coté je ne peux pas m’empêcher de penser que dans les derniers cinquante ans il y a eu plusieurs personnes avec des aspirations politiques qui ont malheureusement finis en lançant leur vocation dans les toilettes des prisons accompagnés de vrais criminels.

Je m’excuse de décevoir tout ceux qui cherche sur ce blog la solution pour le « Cuba Parfait » pour y trouver seulement mon petit cris pour qu’un jour nous puissions enfin dire, « Cuba Pluriel », « Cuba avec des citoyens Indépendant » et « Cuba Démocratique ».

Saturday, April 11, 2009

Le Dilemme de Martina la petite coquerelle



Photo: Lía Villares
Auteur: La Salamandra Blanca

Ces jours-ci il m'est venu à l'esprit le dilemme de la petite coquerelle Martina, dans ce conte que nous avons connu quand nous étions petits, elle se demandait : “avec cette monnaie qu'est-ce que je m'achèterai ?”, cette question est redondante dans ce pays, tellement que parfois la réponse est évidemment si impérative que la possibilité de penser à un “supposé luxe” devient délirante.

Cette similarité avec le conte a surgi en conversant avec des amis, des gens intelligents, avec des connaissances et beaucoup d'appétit pour travail; mais je me rends tristement compte que le pire est le désenchantement qui les enveloppe. On voit arriver l'âge où, après des années d’étude pour une carrière, ils ne trouvent pas d'emploi où développer exactement ce qu'ils ont appris, et inévitablement ils recevront des sommes dérisoires qui n'arriveront pas à payer même le plus élémentaire de ce qui leur serait nécessaire dans un mois. Cela devient tout un défi à la force nécessaire pour vivre dans ce pays. Sans parler du tas de nécessités qui sont héritées des parents que ne peuvent rien ou presque rien faire avec leurs salaires respectifs pour couvrir les manques, qui à cet âge sont supposées être résolues. Comme plusieurs peuvent avoir une maison minimalement adéquate dans laquelle habiter.

Il y a ceux qui peut-être après beaucoup d'effort ont réussit à économiser de l'argent, grâce aux travaux qu’ils font généralement « au noir », parce que l'on ne peut pas légalement avoir plus d'un emploi. Et ainsi commence le débat de comment l'utiliser concrètement. Le début du dilemme de la petite coquerelle Martina, quoi faire avec quatre sous de plus, elle ne sait pas si elle devrait faire des petites réparation su cette maison qui n’est pas la sienne, ou si elle arrivera pour être à louer à court terme pour ainsi pouvoir avoir un peu de privé et de vivre seule. Parce qu'il y a en plusieurs qui vivent avec toutes les générations précédentes dans la maison paternelle et leurs tombent dessus, où parfois il n’existe pas d’espace privé.

Mais certains ne savent pas s'ils auront encore la possibilité d'avoir une telle somme à gaspiller pour une location qui coûte chère et ils décident de réparer un peu la maison qui sera peut-être héritée, en améliorant en même temps la vie aux parents malheureux qui étaient autrefois crédules d’un avenir meilleur. Là on continue la contradiction que nous connaissons, sois commencer par les fenêtres usées, le bain antique, la cuisine désuète ou si on achète un matelas pour pouvoir bien dormir avec son partenaire, bien sûr en oubliant le rêve d'engendrer une lignée, en vue des conditions, et de revoir même le désir et l’âge d'être parents.

Au moins dans le cas de la petite coquerelle Martina la décision était un peu plus simple, la nôtre a d'autres implications : est-ce que quelqu'un croit encore qu'à Cuba c'est seulement un problème économique qui marque un petit échantillon sur la longue liste de problèmes qui grandit toujours, que chacun décide de trouver une solution à sa manière et selon ses possibilités ? Qu'est-ce que l'économie d'un pays si n’est pas une conséquence d'une politique gouvernementale ?

Wednesday, April 8, 2009

Un étrange cas d'amnésie?



Photo: Claudio Fuentes Madan

Il semble que de quelques journalistes officiels, aux organisateurs des événements culturels à Cuba, aux ministres, aux représentants des institutions et même au "camarade" Fidel, une maladie étrange les afflige. Ça à déjà la puanteur d’une épidémie et on dirait qu'il n'a pas encore de remède, le symptôme le plus évident est l'incapacité de prononcer un nom : Yoani Sánchez.

De “brebis égarée”, à “gallita” jusqu'à “La très célèbre fille bloggeuse”, ainsi dit par Abel Prieto à propos du discours de Yoani Sánchez durant la performance de Tania Bruguera, ils attirent déjà l'attention. Peut-être que l’officiel n'est pas capable de prononcer les noms avec la lettre Y? Est-ce une technique de la Sécurité de l'État pour minimiser l’importance du phénomène Génération Y ? Il semble que la sécurité n'a pas tenu en compte que ça risque de mettre les Ministres et le Gouvernement dans une situation un peu inconfortable : sois ils sont complètement désinformés ou ils souffrent d’amnésie.

C'est dommage que le Ministre de la Culture ne se rappelle non-seulement pas du nom de Yoani Sánchez, mais il a aussi oublié tous les noms de ceux qui ont prient le microphone dimanche le 29 mars à 20 heures, je parle des artistes, et des non-artistes (comme moi) et de ceux qui sont à l’extérieur la culture (comme disait une note officielle des organisateurs de la biennale) jusqu'à ceux qui ne sont pas encore identifier (peut-être ils se référaient à la colombe).

Une autre chose intéressante dans les déclarations d'Abel Prieto :

"… prit le microphone pour faire un discours contre la révolution. Elle a dit que l'Internet était une fissure dans la censure cubaine."

Pour plus bas ajouter :

Ce qu'elle a plantée est quelque chose que nous considérons important : créer un climat adapté pour la réception de ce type d'art…”

Est-ce que c’est juste moi ou il y a réellement une ambiguïté dans ses mots ?

Tuesday, April 7, 2009

L'itinéraire de la Sécurité



Photo: Claudio Fuentes Madan

Chaque jour ils cognent à ma porte quelques fois, différents représentants du Ministère de Santé Publique. Avant je les laissais toujours entrer, ils inspectaient toute la maison et notaient dans un cahier le mauvais état et la quantité de drains, de vases spirituels, de seaux, de pot à fleurs et de toutes les choses qui pouvait contenir de l'eau.

Avec le temps j'ai commencé à être gêner, c’est assez désagréable que quatre différentes personnes, le même jour, viennent à la maison de quelqu’un pour noter exactement la même chose, jour après jour … pendant des années. Donc un matin, il y a deux ans, je me suis levé et j’ai dit : Assez, plus personne, c’est terminé. Maintenant je leur donne, du portique, les informations que je connais : 5 drains, deux vases d’eau spirituelles, 3 seaux d'eau, un réfrigérateur Haier, il n'y a pas de collection d'eau, je n'ai pas de réservoir. Quand ils deviennent fâchés et me menace de me donner une amende (ce n’est arrivé que deux fois) je leur dit en m'obstinant que tout les jours je laisse 5 personnes différentes entrer chez moi, que cela ne ce peut pas, que ce n'est pas sûr pour moi etc., et ils se calment : ils doivent eux aussi subir les mêmes visites d'étrangers dans leurs logements. Quand ils veulent vérifier s'il y a une infestation d’insectes je leur dis que je suis parfaitement capable d’identifier une infestation et je leur dis même que je le mets un poison pour des larves de moustiques dans tous les drains et derrière du réfrigérateur.

Des mois plus tard j'ai découvert que mon impulse “Assez, plus personne!” est l'une des décisions plus savantes que j’ai prise sans consensus, que les gens ont commencés à assumer à force d’entendre des commentaires : Les voleurs se déguisent et assaillent les gens qui leur ouvrent la porte et les laissent entrer; les garçons maringouins (c’est ainsi qu’on les appelle), ils passent le Service Militaire, notent tout celui que tu as, pour après informer la Sécurité et s'ils voient quelque chose d’un peu subversif (des livres, des revues, etc.) ils les confisquent tout de suite; quand le “Système d’Opération Windows”, est sortit en 2003, la majorité des ordinateurs qui ont été confisqués, ont été prit à travers des rapports du Ministère de Santé Publique.

Je n'ai pas d'idée de la véracité de ces commentaires, mais si la Sécurité de l'état veut recenser des contenus de nos logements, qu’ils viennent eux mêmes avec des ordres écrits, si en tout cas, ils ont du pouvoir en surplus pour faire cela (peut-être qu'ils n'ont pas le budget pour le faire au niveau national).

Friday, April 3, 2009

Du comique de la Faculté de Mathématiques



Cela m’est arrivé via .cu. En plus du plaisir qui peut en résulter, je considère que c'est un exemple de ce qui se passe quand dans l'Université de La Havane des matières comme « Les Réflexions du Camarade Fidel » vont main dans la main avec celles des spécialisations.

Une histoire :

La semaine passée j'ai acheté un produit qui a coûté $ 158. J'ai donné à la caissière 200 $ et j'ai cherché dans ma poche $ 8 pour éviter de recevoir plein de monnaie. La caissière a pris l'argent et a continué de regarder la machine, apparemment sans savoir quoi faire. J'ai essayé de lui expliquer qu'elle devait me donner $ 50 de change, mais elle n’était pas convaincue et elle a appelé le gérant pour qu'il l’aide. Elle avait des larmes aux yeux tandis que le gérant essayait de lui expliquer et elle continuait apparemment à ne pas comprendre.

Pourquoi je raconte cela ?
Parce que je me suis rendu compte de l'évolution de l'enseignement des mathématiques depuis 1950, qui a été comme ça :

1. Un problème de mathématiques en 1950 :
Un coupeur de bois de chauffage vend un chariot de bois de chauffage pour $ 100,00. Le coût de production de ce chariot de bois de chauffage est égal à 4/5 du prix de la vente. Quel est le gain ?

2. Un problème de mathématiques en 1970 :
Un coupeur de bois de chauffage vend un chariot de bois de chauffage pour $ 100,00. Le coût de production de ce chariot de bois de chauffage est égal à 80 % du prix de la vente. Quel est le gain ?

3. Un problème de mathématiques en 1980 :
Un coupeur de bois de chauffage vend un chariot de bois de chauffage pour $ 100,00. Il y a $ 80,00 de coût de production pour ce chariot de bois de chauffage. Quel est le gain ?

4. Un problème de mathématiques en 1990 :
Un coupeur de bois de chauffage vend un chariot de bois de chauffage pour $ 100,00. Il y a de $ 80,00 coût de production pour ce chariot de bois de chauffage. Choisissez la réponse correcte, qui indique le gain :
() $ 20,00 () 40,00 $ () 60,00 $ () 80,00 $ () 100,00 $

5. Un problème de mathématiques en 2000 :
Un coupeur de bois de chauffage vend un chariot de bois de chauffage pour $ 100,00. Il y a de $ 80,00 coût de production pour ce chariot de bois de chauffage. Il y a de $ 20,00 gain.
Est-ce correct ?
() Oui () Non

6. Un problème de mathématiques en 2008 :
Un coupeur de bois de chauffage vend un chariot de bois de chauffage pour $ 100,00. Il y a de $ 80,00 coût de production pour ce chariot de bois de chauffage. Si Vous savez lire placez une X dans $20,00.
() $ 20,00 () 40,00 $ () 60,00 $ () 80,00 $ () 100,00 $


Et ceci N’EST PAS UNE HISTOIRE

Wednesday, April 1, 2009

*ne pas vivre un mensonge



En lisant cette *lettre qu'Alexander Solzhenitzin a écrite à l'Union des Écrivains de l'URSS, je me sens un peu de mal parce que je n'ai pas respecté, dans différents moments de ma vie, tous et chacun de ses énoncés que (j’ai reproduis ci-dessous). Cependant, j'essaie chaque jour de sortir un peu plus, de piquer des aiguilles dans la bulle de ma peur, de me sentir plus libre, d'être de plus en plus indépendante du système.

Le premier est celui qui me plaît plus : c'est mon but et je laisse sortir un éclat de rire ironique chaque fois que je le lis. Si je l'applique, je peux complètement oublier mon diplôme de l'Université de La Havane. Je me rappelle parfaitement ma question numéro 5 de Philosophie et de Société II : “J'ai Argumenté pourquoi la Bataille d'Idées représente un moteur intellectuel pour une culture révolutionnaire”. J'ai écrit une demi page, je l’aie écrite en faisant sur que les termes suivants n’y figuraient pas : une bataille d'idées, une révolutionnaire et une révolution, j'ai parlé de la culture comme instrument de la société pour éviter l'aliénation et de l'art comme je ne sais quoi. J’ai eue la meilleure note possible.

- S'abstenir d'écrire totalement, de souscrire ou d'imprimer une seule phrase qui contient des opinions qui distordent la vérité.

- Ne pas prononcer telles phrases dans des conversations privées et dans des dissertations publiques; ni de ta propre volition, ni par moyen de notes; ni en qualité d’agitateur, ni d'un professeur, ni de précepteur, ni dans des représentations théâtrales.

- Ne pas manifester, ne corroborer, ne communiquer, ni par la peinture, ou la sculpture, ou la photographie, sois techniquement, ou musicalement, une seule fausse pensée ou une seule altération de la vérité qui nous saute à la vue.

- Ne pas citer d'une voix vive, ni dans la correspondance, ni par correspondance, pour plaire à quelqu'un ou pour s'assurer un poste ou pour atteindre le succès professionnel, des jugements d'auteurs quand ils ne sont pas pleinement en accord tes opinions, ou si vous n’êtes pas en accord avec leurs paroles.

- Refuser d’assister, par force, à une manifestation ou à un meeting, si celui-ci contrarie la volonté libre. Ne pas prendre dans tes mains, ni distribuer, des pancartes ou des consignes qu'ils ne concordent pas totalement avec la vérité.

- Ne pas lever la main pour voter en faveur des propositions avec lesquelles on n'est pas sincèrement conformé; ne pas voter, ni ouvertement ni en secret, pour des personnes qui sont considéré indignes ou suspectes.

- Ne pas participer aux assemblées, où on soupçonne que vous serez soumis à une discussion de certaines propositions, d'une forme coercitive et fallacieuse.

- Abandonner à l'instant toute réunion, assemblée, conférence, spectacle ou séance cinématographique, dans laquelle l'orateur émet seulement des mensonges, des sottises idéologiques ou une propagande effrontée.

- Ne pas s'abonner, ni acheter des revues ou périodiques dans lesquels l'information est faussement recueillie ou des faits fondamentaux sont subtilisés.