Saturday, January 31, 2009

Friday, January 30, 2009

Cinquante fois la même chose




Auteur: La Salamandra Blanca

On dirait qu’à Cuba, au lieu d’amener une raison d’être heureux et de célébrer et d’espérer, la seule chose que le nouvel an amène est l’arrivée de la supposée célébration du Triomphe lointain de la Révolution. A cause de ceci, les médias sont plein « des mêmes » choses. Récemment une Édition Spéciale de la Revue Bohémia pour le 50ième Anniversaire a été publiée incluant les articles de 1959. En général, comme toujours, même aujourd’hui, ils parlent des horreurs de la dictature qui a été renversée et des choses que nous ne « ne pouvons pas oublier ». (Comment pourrait-on oublier, si à chaque année, ils nous rappellent ses horreurs?)

Dans la revue il y a deux page qui contiennent des « Phrases de notre Histoire », bien sur elle viennent de « l’Étoile de ce moment » avec plusieurs photos de lui. J’aimerais répéter quelques une de ces phrases ici, pour voir leur impact aujourd’hui après que tant de temps soit passé :

… « Cette guerre a été gagnée par le people. Et je dis ceci pour celui qui pense l’avoir gagné. La chose qui intéresse la Révolution est le peuple… »
Qui est “celui” qui à ce moment, croyait avoir gagné et était intéressé à maintenir, pendant si longtemps, le peuple sous son autorité et son commandement absolue.

… « Je crois que ce peuple a les mêmes droits que les autres peuples, de se gouverner et d’être maitre de son propre destin.»
…Et depuis ce temps…? Parfois c’est le temps de laissé le peuple être maitre d’un nouveau destin et ça serait bon d’arrêter de vivre celui tracer que quelqu’un c’est tracé et qu’il fait subir à tous.

… « Là où il y a la justice il n’y a pas de crime et où il y a du crime il n’y a pas de liberté journalistique; là où il y a du crime ils cachent ce qu’ils font. »
…Liberté journalistique? Où ça? Est-ce ici?

« Ce peuple n’est pas un peuple barbare ni un peuple criminel. C’est le peuple le plus noble et sensible de tous. »
…Trou de cul, pourquoi alors est tu si déterminé de fourrer tous le monde?

Thursday, January 29, 2009

L'étolire filante




J'ai apprise par l'entremise de l'organe officiel du Parti que notre étoile n'habite plus sur notre drapeau. Ils nous ont déjà donné une explication, mais je vous laisse avec le message symbolique. Je crois que l'image dit plus que les mots.

Wednesday, January 28, 2009

La déclassification des archives de PPR




Ils ont vendu un chat en poche à notre ami le patron politique local Guamá, notre camarade dans le PCC (Partido de la Carne de Caballo [aka “le Parti de Viande de Cheval”]). Un Gorki (qui n'est pas le directeur de PPR parce qu'il sait comment allumer un ordinateur et a même un compte sur Facebook) ne lui a envoyé rien plus ni de moins qu'un communiqué, que le patron a avec gentillesse publié. Nous disculpons le patron de toute culpabilité, ils ne le bruleront pas sur la place publique et j’ai déjà parlé à mes anciens camarades du G2 et toutes les archives seront éliminés.

Selon l’ordinateur du MINIT [le Ministère d'Intérieur] les renseignements envoyés étaient une œuvre collaborative d’Hugo Chávez et Kim Il Sun qui, comme nous le savons tous, sont des petits amis qui communiquent par l’entremise de Fidel Castro, qui joue le rôle d'intermédiaire entre les vivants et les morts.

Nous nous excusons à toutes les victimes anticommunistes innocentes qui ont été affectées par ce com-muniqué.

Je profite de l'opportunité pour attacher une photo de moi, qui n’a rien avoir à voir avec le sujet mais dans laquelle je suis très sexy.

Le Ciro.

Tuesday, January 27, 2009

La Révolution... puissante?



Photo: Claudio Fuentes Madan


Je crois qu’il y a de cela très longtemps que les affiches et les écriteaux politiques ont traversés la ligne de l’absurdité sémantique. Mais ce dernier adjectif, « puissante », me laisse bouche-bé. La première fois que j’ai vue une de ces affiches (maintenant elles sont partout sur la 23ième rue) et que j’ai lu « puissante », j’ai imaginé une femme en train d’accoucher qui souffrait de puissantes contractions. Depuis ce temps, à chaque fois que je lis ce petit mot je ne peux m’empêcher de penser à ça. Le pire c’est quand je lis la phrase au complet : « La Puissante Révolution ». Je ne peux pas commencer à exprimer l’image désagréable qui me vient à l’esprit. Ce n’est plus une femme qui accouche, mais Cuba qui est à bout de ses forces, qui n’arrête pas de pousser pour enfin accoucher cette immense révolution qui ne veut pas sortir de son ventre une fois pour toute.

Je me demande, qui sont les gens qui fabriquent ces affiches et combiens ils se font payer? Parfois, je me fais à croire qu’ils le font délibérément, que ces fœtus de métaphores sont fabriqués pour que nous puissions lire entre les lignes, pour que nous puissions rire en nous-mêmes, que les auteurs et ceux qui publient les affiches de la « Pussainte « (à partir de maintenant, c’est ainsi que je l’ai baptisée) ne font que faire leurs métiers car c’est ainsi qu’ils méritent leurs haricots.

Sunday, January 25, 2009

le CDR au cinquantième anniversaire



Nous pouvons abandonner l’acronyme officiel du CDR, communément utilisé dans les transactions du marché noir, pendant 24 heures le peuple Cubain pouvait dire ouvertement au téléphone : « Hey man, j’ai du Carne De Res. » Tu dois faire attention, par contre, de le dire seulement une fois car c’est seulement 250 grammes; si tu le dis deux fois ils soupçonneront que tu en as assez pour deux repas.

Voici la photo du cadeau des Rois Communistes, qui sont différents des Trois Rois Mage, ils viennent seulement une fois aux cinquante ans et ils nous ne donnent pas de cadeaux, ils les vendent.


Note du traducteur : Carne de Res veut dire du bœuf.

Friday, January 23, 2009

Solution 1 : jeter le canapé par la fenêtre – Solution 2 : se jeter la fenêtre



Photo: Claudio Fuentes Madan


Peut importe ce que ça veux dire d’être debout devant in salle de classe sans avoir les connaissances pédagogiques nécessaires pour bien la gérer, en fait pour empirer les choses, être laça avec des sérieuses lacune académiques et réellement pathétique. Par contre, si on ajoute un téléviseur allumé en guise de substitue pour le professeur, les adjectifs nécessaires m’échappent et nous entrons, encore une fois, dans le Royaume de l’Absurde.

Les nouveaux professeurs et travailleurs sociaux que je connais sont désespérés : avec 7 ans de service social obligatoire, à aller où ils veulent, travailler sans conditions favorables, face à des adolescents marginaux qu’ils ne savent pas contrôler, les adolescents dans un programme absurde et la Révolution à décidée de leur donner la responsabilité d’enseigner des choses qu’ils ne connaissent même pas.

Les conséquences? La demande sur les apprentis enseignants et le niveau académique des étudiants sont à leurs plus bas niveaux , des enseignants déprîmes, des étudiants avec des sérieux problèmes de comportements face à des professeurs avec des graves problèmes de contrôles et une télévision qui essaye d’enseigner ce que le professeur de sait pas. Il y a des professeurs qui préparent un curriculum et qui veulent gérer le programme de leurs classes du mieux qu’ils le peuvent, mais ils n’ont pas le droit : ils ne peuvent pas éteindre le televiseur car ils ne sont pas les maîtres de leur propres salles de classes; le maître est celui qui parle impassiblement à travers l’écran qui fait les lois et qui décide ce qui doit être présenté.

Des couteaux pour menacer les professeurs et des chaises pour être briser sur la tête des étudiants font tous deux partis de la formation des professeurs dans certains cas. Il y a un professeur qui enseigne seul à une école secondaire au complet malgré le fait qu’il ait donné un coup de poing à un étudiant; mais que peut-on faire si personne d’autre n’est prêt à faire autant de travail.

Les étudiants qui amènent des armes à l’école se font envoyer dans d’autres écoles, Les enseignant qui les battent ou qui brisent des chaises sur leurs têtes sont aussi envoyés dans d’autres écoles. Comme la blague : un homme entre chez lui et trouve sa femme en train de faire l’amour sur le canapé avec sont amant; désespéré l’homme jette le sofa par la fenêtre. Nous jetons tous le sofa et la garde-robe et tout ce qu’il y a dans la maison et éventuellement nous nous jetons par la fenêtre pour voir ce qui arrivera. L’expérience du gouvernement nous protège : ce que la Révolution à le plus souvent fait est de jetée le sofa par la fenêtre et ce, en quantité industrielle.

Thursday, January 22, 2009

Cuestión de monarquía / Question de monarchie



Texte et Photo: La Salamandre Blanche


Je me rappelle des histoires racontés par des connaissances en se référant aux efforts, les couts et les mensonges que certain parents avaient à dire pour être en mesure de donné un cadeau à leurs enfants pour la « Fête des Rois ». Des petits frères ou petites sœurs sont on même étés conçus en guise de cadeau.

L'histoire révolutionnaire insiste qu’auparavant les gens étaient pauvre et n'avaient pas avant d'argent donc ne pouvaient rien, jusqu’à ce jour, donner à leurs enfants qui croyaient encore aux “Rois Mages et au Père Noel”. Le problème était les différences marquées entre les classes sociales : ceux qui recevaient beaucoup et ceux qui ne recevaient rien. C'est pourquoi que l’idée qu’il était absurde de célébrer ces dates est restée comme une convention accepté par le peuple… avec beaucoup d'insatisfaction pour certains.

Mais les différences, en réalité, n'ont jamais été complètement éliminées. Ils ont essayé d'éliminer « les détestées » célébrations de Noël et de la Fète des Rois qui, dans l'histoire révolutionnaire, faisaient partie du style de vie bourgeois dont on devait se passer, quand en réalité pour certains c'était plus une tradition culturelle et familiale basée sur une croyance religieuse. Alors les enfants devaient laisser d'un côté l’innocence pour apprendre que les rois barbus n’étaient pas tous pareils et qu’ils apportaient d'autre genre de cadeaux.
J’ai regardée ce 5 janvier dernier 5 les gens en courir pour acheter des “cellulaires jouets” qu'ils avaient au magasin pour 25 pesos cubains (monnaie nationale) pour pouvoir les offrir en cadeau à leurs enfants, d’autres faisaient les queues aux magasins de jouets à « pesos cubains » et même aux magasins à « pesos convertissables » ou CUC (1CUC=24 Pesos Nationale). Je me suis souvenu que les différences “terribles” que “le gouvernement les craint” ont plus ou moins toujours existées.

Quand j’étais une petite fille j'ai eu des amies qui avaient des jouets et de tout, ceci marquait les différences, par le seul fait qu’elles étaient nièces, familles lointaines ou des filles à Papa. Moi, avec « ma pauvre famille communiste », j'ai eu à m’habituer avec ce que je trouvais avec les coupons du cahier de rations avec ses trois catégories: de base, non de base et additionnel. Pour compliquer les choses il y avait les quantités limités, les queues terribles qui rajoutait à l'incertitude de pouvoir obtenir un jouet vu dans le vitrine et à la désillusion quand s'épuisaient les jouets plus désirés. Parfois je "beuglais" car je n’avais pas atteint le bout de la file assez rapidement et je devais me résigner à sortir du magasin avec “quelque chose“ pour ne pas partir avec le visage plein de larmes et les mains vides.

Pour moi la Fête des Rois et le Père Noel ne veulent rien dire, je connais mal leurs histoires (à cause de ma descendance je suppose), mais je me demande si toutes cette absurdité, comme tant d'autres choses, n'était pas un essais de forcer la disparition de ces dates qui pour tant de gens continuent à être importante et un essais d'éliminer quelque chose, enraciné ou non, dans la culture de masses de ce peuple. Parce que même aujourd’hui quelques grands-parents et les parents se retrouvent face à un problème de salaire trop bas pour acheter des jouets trop dispendieux, etc., etc. … En plus des terribles différences visibles entre certains enfants et leurs amis…

Peut-être un nouveau conte sera inventé sur les Nouveaux Rois par les enfants d’aujourd’hui (… maintenant les autres rois sont trop vieux), et nous verrons si nous les croirons.

Tuesday, January 20, 2009

Información es poder* / L'information c'est le pouvoir*




Photos: Claudio Fuentes Madan

Notre dernière réunion bloggeurs à été mené par Eugenio Leal du blog le Mason. Dans sa présentation il a parlé du journalisme civil, de la liberté d’expression et de l’auto-censure, le tout du point de vue de l’éthique personnelle qu’un bloggeur peut ou ne peut pas adopté. C’est un sujet où c’est difficile d’obtenir un consensus et pour cette raison, peut-être, ce fut une de nos réunions les plus mouvementées. Ce que j’aime parce que ça démontre que nous ne pensons pas tous de la même manière et ce qui est génial est que nous sommes tous TRES différents.

J’ai transcrit ici quelques un des paragraphes, que je j’ai trouvée les plus intéressant, qui étaient inclus dans sa présentation :
*« Avec l’internet nous apprenons, plus que la technologie, que de nouveaux styles de communications humaines sont en train de naitre avec l’ère de l’informatique : les communautés virtuelles. Ces communautés sont fondées sur l’échange d’informations et de savoir entre des gens qui peuvent habiter dans des pays différents et qui ne se rencontreront jamais face-à-face…

Le Code d’Étique du Bloggeur :
1-Assumez la responsabilité non seulement pour vos propres mots mais aussi les commentaires que vous permettez sur ton blog.
2-Soyez clair sur votre tolérance des commentaires abusifs.
3-Pensez à éliminer les commentaires anonymes.
4-Ignorez les trolls. **
5-Continuez les conversations plus loin que l’internet, parlez directement ou trouvez un intermédiaire qui peut faire les arrangements.
6-Si vous connaissez quelqu’un qui agi mal, dites-lui.
7-Dites rien que vous ne diriez pas en personne. »

Ce code a provoqué assez de controverse à travers la salle, j’ai des doutes en vers plusieurs de ses points (ce qui est normal pour moi), je crois que parler d’éthique bloggeur est trop complexe. Il y a plusieurs blogs et pour empirer les choses nous n’écrivons pas sous des circonstances normale, par exemple : non seulement dois-je accepter des commentaires anonymes, j’encourage les gens qui commente à se protéger à l’aide d’un pseudonyme ou de l’anonymat. En même temps je crois que c’est important que nous essayons de trouver un consensus entre nous tous, même si ce n’est peut-être pas infaillible.

Pour conclure je vous laisse avec les mêmes mots qu’Eugenio a utilisés pour la clôture de notre réunion, une merveilleuse interprétation des mots de Jérémie :

« Car, comme Jérémie, ce que nous essayons de faire est : de changer et de démanteler, de ruiner et de démolir, de bâtir et de grandir.

Changer et démanteler tout ce qui sépare les Cubains.

Ruiner et démolir les murs psychologiques de l’abandon.

Bâtir et grandir notre nation, finalement, avec tous pour le bénéfice de tous. »



Note du traducteur :
*les mots d’Eugenio
**trolls : Sur Internet, un Troll est une personne qui aborde un sujet à controverse provoquant de vives réactions et des discussions à n'en plus finir. Le troll relance souvent les mêmes sujets qui provoquent systématiquement les mêmes réactions.

Saturday, January 17, 2009

Economía Política del Capitalismo / La politique économique du Capitalsime



Photo: Claudio Fuentes


J’ai un examen bientôt sur ce sujet et voici les objectifs généraux. J’ai décidée de les publier pour partager mon dilemme moral car je veux le réussir, ce dilemme est trop grand pour l’endurer seul.

OBJECTIFS GENERAUX :

1. Interpréter la signification du système Politico-économique Marxiste-léniniste en tant que base scientifique pour comprendre la nature exploitative du système de production du model Capitaliste.

2. Développer une croyance que l’étude du capitalisme est une nécessitée pour la construction du Socialisme.

3. Expliquer, d’une point vue Marxiste-léniniste et de celui du tiers monde, que les changements socio-économiques qui opèrent présentement dans le système capitaliste ne change pas sa nature exploitative, son classisme ou ses tendances historiques.

Thursday, January 15, 2009

Un documental de Mussolini / Un documentaire à propos de Mussolini



Photo: Claudio Fuentes Madan

Samedi dernier à 10 heures du matin ils ont montrés un documentaire sur Mussolini. Ils n’ont pas défilés les crédits à la fin et j’ai manqué le début, donc je ne peux vous donner le titre ou qui en était le metteur en scène. J’ai commencée à le regarder à partir du milieu et j’ai décidée de prendre des notes en même temps pour les partager ici. Ce n’est pas que je vois de fantômes la où il n’y en à pas, mais dites moi ci ce n’est pas un peu trop pour être pure coïncidence…

Mussolini:


-Il voulait toujours plaire à la foule même si il devait se contredire pour le faire.
-Sous son gouvernement on pouvait seulement adhérer à un seul parti politique.
-Les médias ne parlaient que de la prospérité du pays.
-Il a initié la censure au début de son règne, qui est plus tard devenu la norme du régime.
-Il promit le progrès et le développement.
-Il se nomma lui-même Commandant en Chef de l’Italie.
-Il força ses soldats à se battre dans des guerres malgré l’opposition du peuple, des milliers de soldats y on laissés leurs vies.
-Sa femme n’était presque jamais vue en publique.
-Les membres de sa famille avaient tous des postes dans son gouvernement.
-Il a introduit le service militaire obligatoire.
-Il était extrêmement paranoïaque et vers la fin de sa vie son état mental était terrible.
-Les tords pour lesquelles il est responsable l’emportent sur le bien qu’il a été en mesure de faire.

Note : Je n’ai pas de photo de Mussolini, donc par « hasard » j’ai choisi celle-ci.

Tuesday, January 13, 2009

¿DiSidimos todos ser disidentes? / Avons nous tous "dissidés" de devenir dissidents?



(Un ami m’a amené ce teste, on dirait que mon travail porte fruit et que mes amis commencent à devenir enthousiastes. Même si ils restent anonymes, je sais qu’avec le temps ils arrêteront de l’être, nous avons déjà fait tant de chemin même avec un pseudonyme que ça me donne de l’espoir qu’ils continueront d’écrire.)

Photo : OLPL
Texte : La Salamandre Blanche

Il ya des journalistes, presque toujours des étrangers car les journalistes nationaux sont trop « prudent », qui posent des « questions inconfortables » à « nos chefs », qui causent plus ou moins des crises cardiaques en publique. Il y a quelques jours ils ont demandés à Raul de parler de la dissidence à Cuba et il a presque eu une crise cardiaque, pendant qu’il donnait sa réponse forcée.
Parfois on assume qu’on connait la définition de certains mots pour plusieurs raisons, à cause de la lecture, de conversations et à force de les entendre souvent de la bouche des autres. Donc on ne les cherche jamais dans un dictionnaire car leurs définitions sont évidentes. Mais je me demande si parfois on sert mal des mots, nous laissant avec une idée erronée. Je dois partager, même si personne ne m’a demandé de le faire :


Dissidence: (ad. L dissidentia) n. 1. État d'esprits qui ne s'accordent plus. Dissidence d'opinions. Cette proposition a produit une dissidence fâcheuse. Antonyme: Harmonie.

Dissident: (ad. L Dissidens,-entis.) n. Qui est en désaccord sur un point de doctrine.

Dissent: (ad. L Dissidere.) v. De dévier de la doctrine commune.
Ce mot, dissidence, et tous les mots dérivés, dans ce pays ont étés bannis dans tous leurs usages pratiques, comme toutes les pensées qui diffèrent des leurs sont bannies. Et à cette fin ils veulent que « les masses » voient un dissident comme étant un mouton noir. « Dégueulasse! Un dissident!!!! » On dirait qu’ils crient. A cause de ceci certains ont déjà étés séparés de leurs familles, leurs amis ou leurs connaissances simplement car ils sont, ou ils vont avec ceux qui sont, «désafectés avec la courronne ». La peur qui est inculquée est grande, honnêtement pour moi elle l’est… (c’est pour ça que je demeure anonyme).
Dans ce pays le gouvernement, les quelques fois qu’ils l’ont fait, mentionnent la dissidence (ou « déviants politiques ») comme étant un pourcentage minime de la population qu’ils sont persuadés de pouvoir très bien contrôler. De plus, ils acceptent comme étant un fait qu’ils sont tous supposément « payés par l’Empire ». Moi, qui comprend très bien l’implication, je me demande si le gouvernement est si naïf qu’il croit vraiment qu’il n’y a qu’un pourcentage minime de gens qui sont en désaccord avec leur « doctrine commune » ou qui sont « en sérieux désaccord avec les opinions » du gouvernement.
Car Si c’est le cas, je crois qu’ils sont sérieusement dilués, on pourrait même dire, des clowns, pour ne pas savoir qu’il y a un grand pourcentage de dissident dans ce pays, plusieurs milliers. Trop de gens qui ne pensent pas comme « Eux », ils veulent changer des choses, ils sont à bout, du status quo des cinquantes dernières années. C’est lamentable que nous n’ayons pas tous les couilles pour faire ce que ceratins font, certains merveilleux jeunes, audacieux, effrayés, braves.
Payés par l’Empire? De quel Empire parlent-ils? Oh oui, je suis certain que ce doit être les « Empires Etrangers », parce que dans ce pays un grand nombre de gens vivent de ce que leurs familles et leurs amis leurs font parvenir de « l’étranger », sinon….

Monday, January 12, 2009

Vamanos pa'G / Allons à la G




Photos: Claudio Fuentes Mandan


Vendredi soir dernier avec des amis nous sommes allez à lu Rue G accompagnés par un journaliste Canadien qui faisait des entrevues pour une revue punk rock et voulait parler aux frikys à propos de Porno Para Ricardo. L’homme m’a demandé de l’aider à trouver des gens à questionner et aussi d’être son interprète. J’étais un peu pessimiste, parfois je devrais avoir un peu plus de foi, mais je suis allée avec lui convaincue que personne ne parlerait en bien de Porno Para Ricardo (PPR) , ou que les gens aient peur de parler, ou qu’ils ne veulent pas donner leurs noms. J’ai eue tord sur toute la ligne.

Tous ceux que nous avons passés en entrevue ont dit que PPR est présentement le meilleur groupe rock de Cuba et qu’ils jouaient de très bonnes chansons avec des excellentes paroles. Comme pour faire chier Alfonso Alpidio, la chanson la plus populaires du top 10 des gens à qui nous avons parlés était “Comunista Chivatón” [Porte-panier communiste] suivit “Comunistas de la Gran Escena” [Communistes de la Grande Scène] et ensuite par “Nueve Cuentos” [Neufs Histoires] (cette dernière a été chantée dans le microphone en anglais par un étudiant de la Faculté de Langues Estrangères). Tout ceux à qui nous avons parlé ont affirmés que le groupe est censuré pour avoir dit la vérité, ils font peur au gouvernement et les étouffes et qu’il n’y a aucune liberté d’expression à Cuba. Ils ont tous données leurs vrais noms et un a même dit : « Il n’y a pas de peur ».
Quand ils ont été interrogés sur ce qui est arrivé avec le groupe, il y a eu plusieurs réponses :
1- Gorki est toujours en prison.
2- Gorki n’est pas en prison car le père de Ciro, à partir des États-Unis, a mobilisé la communauté des droits de l’homme.
Ces réponses m’ont fait sentir un peu coupable et j’ai décidée de travailler avec Yoani Sánchez afin de reconstituer la présentation multimédia, “La Cause Gorki”, et non pour en faire une exhibition, qui était l’idée originale, mais simplement pour la distribuer sur des CDs et sur des cles USBs, comme nous le faisons avec toutes les nouvelles, et comme ca au moins les friskis peuvent savoir comment nous avons libérés Gorki.
D’une autre part, ce matin, j’ai reçu un de ces courriels “pour la chance” que des amis m’envoient, avec une note d’un homme qui s’appelle Ricardo Espinosa qui vous pouvez lire sur Habanemia. En grande partie le texte attaque les rockeurs qui flânent sur la rue G (l’avenue des présidents) comme le dit l’article.

Premièrement j’aimerais dire à Ricardo que la rue G s’appelait l’Avenue des Présidents quand Cuba avait un président, donc la clarification entre parenthèse peut être interprété comme étant une ironie politique. Mais je ne crois pas que c’était l’intention de l’auteur, donc je l’avise de changer son texte afin d’éviter les problèmes avec la police politique.


Le reste de la note semble être consistante, c’est vrai que la rue est “prise” et qu’il y a une très grande scène. Par contre, c’est un peu exagéré quand Espinosa dit que « une groupe de jeunes, avec l’intention d’agacer, jouaient des tambours de 22 heures jusqu’à 5 heures du matin. »

J’aimerais aussi prendre avantage de sa note pour y ajouter un petit paragraphe. J’aimerais actionner le gouvernement Cubain pour les scène publique qu’il cause au « protest-drome » dont les voisins doivent endurer jour après jour de foules qui participent aux marches, les discours interminables, la circulation qui bloque leurs rues, les concerts divers, la mer bleue qui est bloquée par je ne sais combiens de drapeaux noirs, qui ont donnés naissance à un malheureux nom pour « La Scène Anti-Imperialiste » cette fois c’est un nom littéraire : Mordor. Maintenant la Place de la Révolution et le Comité Central sont maintenant appelés « L’œil de Sauron ».



Note du traducteur
Le titre de cet article est aussi le titre d'une chanson de PPR.
Frikys – du mot anglais “freak”.

Saturday, January 10, 2009

Penúltimos Días

Le site Penúltimos Días, apparemment, a été victime d'une attaque de pirates, Ernesto Hernández Busto, son auteur, travaille pour remettre le site en ligne le plus rapidement possible.

Friday, January 9, 2009

de lo mejor de nuestros encuentros bloggers / Le meilleur de nos réunions Bloggeurs



Photo: Claudio Fuentes Madam

Hier mercredi le 8 janvier, nous avons eu notre réunion bloggeurs sans avoir de problèmes majeur, mis à part le téléphone de Yoani qui a mystérieusement arrêté de fonctionner vers midi. La présentation cette fois a été menée par Reinaldo Escobar du blog Desde Aqui (D’ici) qui, avec son sens de l’humour qui ne fait jamais défaut, m’as rire si fort que j’en ai presque pleurée plusieurs fois. Parmi les divers sujets discutés, nous avons parlé de la liberté dans la blogosphère, mais ce que j’ai le plus appréciée c’est les illustrations verbale que Reinaldo a utilisé durant sa présentation. En voici quelques une :
Clarification : la source de la métaphore obscure ci-dessous est camarade Fidel »

Exemples de phrases aa deux sens:

Dit a Manolo que Roberto a le livre qu’il veut.
(qui veut quoi?)
Ils ont parlé avec Maria de leurs affaires.
(les affaires de qui?)
La victoire à amenée a amenée une force notable
(La victoire lui amenée plus de force ou est-ce que c’est la force qui lui a donnée la victoire?)

Exemple de métaphores obscure:

(...) après tant de vies données et tant de sacrifice pour défendre la souveraineté et la justice, on ne peut offrir à Cuba l’autre rive du capitalisme.

Ce n’est pas clair s’ils offrent le capitalisme à Cuba d’une autre rive pour mener le pays à dévier du droit chemin ou, si, en arrivant de l’autre coté, oh! Surprise! Il y a quelqu’un qui offre le capitalisme. Dans notre contexte historique originale l’autre rive est Miami et a cet effet utiliser le terme l’autre rive pour décrire la fin d’un chemin porte à confusion. Par nous ici, utilisons le terme « rive » pour décrire la périphérie d’une région et non pour décrire la fin d’une ligne.

Exemple d’une référence présomptueuse:

(pour une recette de riz frit) “les tomates ici excèdent, et non dans le sens ontologique que Heidegger pourraient donner mais à cause de l’inconsistance que Schopenhauer pourrait indiquer »

Exemple clarification humiliante:

Il active le robinet en plaçant sa main gauche sur la valve et ensuite en tournant la valve un peu vers la gauche.

Exemple d’un détour inutile:

Ce que je veux dire, sans faire offense à qui que ce soit et sans que mes mots touchent une corde sensible avec ceux qui m’ont invités, qui se sont occupés de moi, plus que ma pauvre personne ne le mérite, est que, malgré la plaisante soirée, je suis fatiguée.

la poltica debajo de las sbanas / La politique entre les draps



Photo: Orlando Luis Pardo

Pour bien comprendre jusqu’où nous sommes allez avec ce système, il faut être attentif aux détails qui, avec la force d’un demi siècle, donne la forme à nos vies de tous les jours mais qui sont anormal dans une société saine. Le 24 décembre nous mangeons toujours avec nos familles et nos amis. Nous avons quelqu’un dans la famille qui est communiste. Des dix personnes avec qui nous avons mangé cette année, par vote unanime et sans abstentions, nous avons décides de ne pas l’inviter. Nous n’aurions pas êtes en mesure de discuter de quoique ce soit (elle associe presque tout ce que nous disons aa la politique, surtout ce qui Ciro dit, ce pauvre homme, il dit « école » et déjà il y a déjà un conflit); nous ne pourrions pas faire de blague politique (que nous avions imprimés pour l’occasion); nous ne pourrions pas argumenter les sujets sociaux (nous sommes presque toujours en désaccord mais nous débattons avec un grande passion); et le pire c’est qu’elle se sentirait très mal avec des gens comme nous et nous ne pourrions jamais rétablir nos relations avec elle après un seul réveillon de Noël désastreux.

C’est la révolution des cinquante dernières années qui nous a menés à ce genre de triste situation : une société où parents et enfants ne se parlent plus, les mères prennent leurs enfants de la maison, les amis ne parlent plus, maris et femmes de longues dates se laissent pour des raison idéologiques.
La mère d’une ami d’enfance a été mariée toute sa vie a un officier de la Sécurité de l’État. Ils n’ont jamais divorcés mais, de ce que j’ai pue comprendre, ils dormaient dans des chambres séparées et pendant qu’elle allait à l’église, il allait au Ministère de l’Intérieur. Ironiquement le mur du salon était en agonie constante, un jour oui et un autre non quand une photo de Fidel était remplace par une photo du pape et vice-versa, avec l’habituelle chicane qui précédait le changement de décors. Éventuellement, la photo de Fidel a été accrochée d’un bord de la cuisine (je veux clarifiée que celle de chez moi a mystérieusement disparue avec toute les photos que nous avions accroches dessous).

Je crois que la crise morale dans laquelle nous baignons chaque jour n’a toujours été mesurée: les meilleures associassions –un étranger; la lotterie-la permission de voyager; la plus grande expertise -le double standard; l’harcèlement sexuel –l’exhibition publique naïve; les prostituées –les femmes qui se battent; l’illégalité –vendre des œufs; la légalité –être porte panier; le meilleur à l’école –le meilleur menteur; la survie –voler.

Une fois à la télévision ils parlaient d’un sérieux problème en Angleterre, la majorité des jeunes n’exerçaient pas leur droit de vote car ils n’étaient pas intéressés par la politique... Quelle ironie : je rêve de ne pas être intéressée par la politique; de me ficher de l’élection présidentielle. Mais encore mieux : je rêve que lors de la prochaine élection 11 millions de Cubains sur cette ile n’exercent pas leurs droit de vote.

Tuesday, January 6, 2009

Baja por peritaje / Couché par les experts



De la saga Ciro contre la Sécurité de l'État


Les rigueurs de la vie dans le G2 est trop difficile pour moi… Imaginez-vous, le premier de travail ils ont ordonné qu’on se tienne en formation… mon Dieu!!! Quelle idée stupide de se tenir immobile à la même place? Déjà, depuis ce moment le mal de dos m'a commencé. Après, une fois qu’ils aient salués le drapeau et qu’ils commencèrent à chanter l‘hymne, j’ai commencé à avoir une réaction cutanée qui me donna de terrible picotement. Mais quand le commandant a dit qu’il fallait aussi réciter les commandements de la momie pétrifiée Castro sur sa définition de la révolution, j’ai souffert d’un infarctus intestinal et je me suis évanoui.

Le médecin qui s'est occupé de moi dans l'Hôpital Naval m'a fait passer un test de tolérance aux Consignes Socialistes et il a déterminé que je n'était pas apte à continuer à servir dans la sûreté de l'état, maintenant je suis un retraité du MININT avec une maigre pension de 120 pesos par mois donc je dois retourner faire de la musique. Certes, j'ai réussi à entrer dans les fichiers secrets et à récupérer mes documents, par contre si je ne survis pas aux séquelles provoquées par un jour dans le G2,i je leur lègue les paroles de la chanson que j’ai écrit pour « al peste a pata del Che »:


Che ne se lavait pas



Che n’était qu’un suceux de bitte à la grande gueule le jour qu’il a rencontré Castro
Et avec ses fins mots il l’arnaqua et le convaincu de monter sur son bateau
Et plus personnes de l’expédition ne pouvaient s’endormir
Parce qu’une odeur répugnante de pied crotté les faisaient mourir .

Sa flatulence éveilla la curiosité de tous et chacun,
Avec son asthme, comment pouvait-il petter autant?
Une telle putréfaction dérangea même Fidel d’une telle façon
Qui le nomma commandant et l’envoya ai loin un mener une invasion

Il a même enfanté quelques enfants au triomphe de la révolution
Qui était la femme folle qui a pu tolérée une telle putréfaction
Enfin Castro l’envoya en Bolivie pour ne plus jamais le sentir
En secret et en cachette il réussi à le faire mourir.

Ps : Il me manque une strophe, quelqu'un a déchiré la feuille, sûrement pour la garder d'un souvenir.

Ciro Diaz
Note du traducteur: La chanson a été traduite avec l'aide grandement appréciée de Charlie Bravo

Sunday, January 4, 2009

Al aniversario 50, esta es la cuestión: ¿Irse o quedarse? / En ce 50ième anniversaire, voici la question : Rester ou Quitter?



Peinture: Claudio Fuentes Madan



Les raisons qui mènes aux deux décisions sont aussi importante l’une que l’autre. Le sacrifice qui accompagne chacune des options est immense. Je crois que des choses peuvent être faites pour ce pays autant à l’interne qu’à l’externe, ce n’est le but de la question.

Ce qui est important pour moi est de NE PAS juger le rôle de ceux qui font des choses de partout au monde pendant que les gens croient qu’ils sont soit des opportunistes ou de la Sécurité de l’État. Il semblerait que les longs bras de la paranoïa habitent les pensées de plusieurs gens à un niveau absurde.

Décider de rester ne veut pas dire que je crois qu’il y aura des changements à Cuba dans les 50 prochaines années, je ne veux pas frôlée la naïveté avec le désillusionnement qu’avec demain viens la repentance. Par contre, rester est aussi de renoncer pour une période indéfinie les droits qui me sont dus en tant que citoyenne, certain d’entre que j’exerce présentement car je le veux, même si ils ne sont pas légitimités. Comme Mariela Castro a argumentée dans son étrange lettre qui n’était « PAS » dirigée à Yoani Sánchez (il me semble, d’une certaine façon c’est exceptionnel dans l’histoire de l’écriture, qui maintenant des gens s’écrivent a eu même de Cuba à propos de Yoani, des gens qui ne sont PAS intéressés à elle et qui ne savent même pas qui elle est).


D’un autre côté décider de partir, je crois, serait comme abandonner tout espoir des changements possibles dans les 50 prochaines années. Mais pourquoi ne pas rêvez à un monde où la paranoïa et la peur n’existent pas, où je suis rémunérée pour mon travail, où on ne parle pas de gratuités de 60 millions de dollars pour Dieu sais quelle figure importante quand le commun des mortels doit vivre avec 20 CUC par mois sans bénéfices (des vacances, voyage à Varadero ou dans les cayos ou je ne peux pas entrer) et où l’espionnage civil, comme je l’ai déjà dit, est devenu une institution; et si quelqu’un a des doutes je cite :

« Ce n’est pas possible de diriger et contrôler tout en étant tolérant; de jouer le rôle du « bon gars » comme l’expression populaire le dit. C’est pourquoi il y a une variété de qualitatifs, habituellement dérogatoire, que les gens assignent à ceux qui font ce qui doit vraiment être fait. »

Raul Castro dans son discours devant l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire
Palais des Congrès, La Havane, 27 décembre 2008


Si je pèse le vocabulaire que j’ai entendu au cours du mois précédent, celui du gouvernement démontre clairement les mots Haine et Intolérance; à quelle sorte de changement me parle t’on, de l’intérieur et quand? Je ne sais pas, avec cette syntaxe, merci quand même, but je crois que je préfère le Guatemala car sans aucun doute nous nos dirigeons vers Guatepeor.


Note du traducteur: “Du Guatemala a Guatepeor” est une expression qui veut dire “du meilleur au pire”

Thursday, January 1, 2009

Cuatro razones para dejar a un hombre / Quatre raisons pour laisser un homme


Photo: Claudio Fuentes

Une amie est venue me voir et me dit qu’elles très triste car elle a due quittée son copain (ils étaient ensemble depuis 2 mois). J’étais très surprise car la semaine dernière c’était l’homme parfait. Je lui ai demandée pourquoi.
Elle a été assez gentille pour écrire les raisons de leur séparation, car elle est convaincue que ma maison est pleine de micros de la Sécurité de l’État, donc elle ne voulait pas me les dire à voix haute. Les voici :

1. C’est un Fidelista, et non un communiste. Il dit que Fidel n’est pas responsable de tout ce qui ce passe à Cuba. La faute est a ceux qui l’entourent et font des choses sans lui dire. Le pauvre homme, après cinquante ans il n’a rien apprit!

2. C’est un délégué à l’Assemblée Nationale de son district, mais même si il est en désaccord avec la manière que « les Autres » dirigent le pays, il a reçu des matériaux de constructions pour réparer sa maison (les résultats justifient les moyens).


3. Il m’a dit de ne pas me plaindre à propos d’avoir besoin de faire plus de deux ans de service sociaux, que c’était une façon de remboursé la Révolution qui avait fait tant de choses pour elle.

4. Quand il vient chez elle, c’est toujours tard le soir et elle est déjà fatiguée, donc elle lui demande de faire du café. Par contre, il ne l’a jamais fait.