Saturday, March 7, 2009

*Il n’y a pas eu de discussion




Le Festival des Jeunes Cinéastes prend place a La Havane une fois par année, plus spécifiquement au Riviera Chaplin, et aux cinémas 23 et 12, et dans la sale de projection Fraise et Chocolat. Malheureusement la série est courte et il n’y a pas beaucoup de publicité; on dirait parfois que les films sont fait pour être visionner par les jeunes cinéastes et non par nous, le publique. Le festival n’atteint pas les alentours de La Havane et dans les provinces il est simplement non-existant. Ceux d’entre-nous qui sont des enthousiastes savons que plusieurs de ces films ne plus jamais vus dans une salle de cinéma après ce festival, et encore moins à la télévision. Bien sûr, il y aura des surprises, certains des directeurs sont recherché par le public sur l’affiche du festival : Quand vont-ils montré le dernier court-métrage d’Eduardo del Llano? (Brainstorm)

La sélection nous a parlé de la vie des plongeurs et d’entendre leurs témoignages (« De buzos leones y tanqueros, » de Daniel Vera); nous a guidé à travers les bidons-villes de travailleurs migrants des provinces et nous a lancé en pleine face leur pauvreté et leurs désespoir (« A la Recherche de La Havane » de Alina Rodriguez); à critiqué les absurdités de plusieurs « combats idéologiques » et des « programmes de la révolution » (« Utopie » de Arturo Infante); nous avons écouté les critiques, les artistes, les écrivains, et les experts parler ouvertement de la censure et de l’histoire de Cuba, celle que nous n’étudions pas à l’école ou dans les livres (« Zone du Silence » de Karel Ducasse); et nous a donné, inséré dans les programmes, les chansons des musiciens qui sont censuré dans tous les autres genres de médias (le documentaire « Tout était Meilleur dans le Passé » de Zoe Garcia et le court métrage « Le Désir » par Alejandro Arango, qui ont tous deux la musique de Ciro Diaz).

Finalement, la sélection de jeunes cinéastes à chaque année mets sur l’écran la réalité que nous voyons à tous les jours mais, comme nous le savons tous, que continue de ne pas exister « officiellement ». Et ils nous laissent rêver, même si ce n’est pas d’une société différente, au moins à une société libre : c’est le seul temps de l’année où nous nous plongeons, sans aucuns doute, dans des documentaires qui démontre la réalité de la misère et des besoins sociaux, que reflètent, d’une manière générale, toutes les choses qui nous inquiètent aujourd’hui : le future, le changement, la société, la pauvreté, la censure, les libertés individuelles et les perspectives de la vie.

Le 28 février dans la sale Fresa y Chocolate ils ont projeté « Tout était Meilleur dans le Passé » de Zoe Garcia et « Le Futur est Maintenant » de Sandra Ramos; deux excellentes, très jeunes réalisatrice que je, malgré que je ne connais pas très bien le cinéma, crois qu’elles ont enrichie l’histoire documentaire de Cuba avec leurs projets. A la fin de la projection il y avait une « discussion » où les réalisatrices vont au devant de la salle et répondent aux questions du publique. Il y avait aussi un modérateur qui ne savait pas trop ce qu’il faisait là, mais qui pointait au membre de l’audience pour les inviter à parler (je dois dire que je n’ai pas eu la chance d’être choisie, malgré que je fusse une des seules qui avait levée sa main).

Le modérateur a rapidement annoncé que la discussion ne durerait qu’environ 5 minutes : les gérants des festivités de la soirée, à la même salle Fresa y Chocolate, ne pouvaient pas permettre une extension de la discussion car des gens attendaient impatiemment sur le patio. Il a aussi indiqué qu’étant donné que nous avions eu le privilège d’apprécier la « première du film », nous n’avions pas le droit d’assister aux festivités car il fallait absolument être invité, il a aussi mentionné que ça ne valait pas la peine de se cacher dans les salles de bains car ils nous mettraient dehors. Les questions inconfortables ne sont jamais venues, et les réponses ont restés dans les airs. Un garçon voulait savoir pourquoi ils n’amenaient pas le festival aux autres parties du pays, et une modératrice a répondu, « Nous l’avons montré là où nous le pouvions ». Par la suite elle a parlée, pour le temps qui restait (à propos de la subjectivité excessive de certaines images), selon moi c’est un discours un peu trop long pour un modérateur.

Malgré la lacune d’une vraie discussion, nous connectons beaucoup avec l’écran et nous finissons la présentation avec une phrase de la modératrice : « Nous devons continués de pousser le mur. »

* « Il n’y a pas eu de discussion » est le titre de la Réflexion de Fidel Castro, publiée à propos de la visite de la Présidente Argentine Cristina Kirchner.

Clarification : A cause des problèmes de connectivité je ne peux pas vérifier si les courts-métrages et les documentaires sont disponibles en ligne pour ajouter les liens. Si quelqu’un connait des sites où ils sont disponibles SVP notez le dans les commentaires pour que les intéressés puissent les visionner. Pour voir le site officiel, cliquez ici.

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