Thursday, June 18, 2009

Concert Cafe Tacuba



Je suis habitué d’aller à des concerts avec des grandes foules et ne pas en mesure de voir tout ce qui se passe sur la scène parce que je suis courte et les écrans mis en place, pour quelque étrange raison, sont vraiment mauvais. Mais la triste réalité mardi à la scène « Protestódromo » en face de la Section des Intérêts Américains, avec le groupe mexicain Cafe Tacuba, n'étais pas que je ne pouvais pas les voir, mais que de mon point de vue la seule chose que j'ai pu lire était: Tous pour la Révolution. Comme je suis arrivé un peu tard, un ami sarcastique a dit que Raúl Castro a ouvert le concert avec un discours « Friki ».

Derrière l'affiche on voyait les drapeaux noirs et derrière les drapeaux noirs on voyait les lettres rouges qui défilaient sur le devant de la Section des intérêts Américains ... comme c’était dégoûtant! Tout cela et j’ai moins de 5'5 "de hauteur, la seule chose que nous allons retenir de ce concert à La Havane est cette image, la seule chose que nous pouvions voir. Je ne critique pas personne, mais si j'étais un étranger et que j’étais musicien qui venais jouer à Cuba, ça ne me tuerais pas de jouer au « Protestódromo », c’est toujours mieux que de jouer au Comité Central et de fêter avec ceux qui sont impliqués dans le « 50ième anniversaire de l'existence des Organes de la Sécurité d’État ».

Mais le pire était à la fin, une foule de policier a commencé a siffler derrière nous pour nous dire de « quitter les lieux ». J'ai été la seule à rester debout sur la plate-forme jusqu'à ce qu'il y ait 10 sifflets qui criaient derrière moi. Je me suis retourné et alors je leur ai dit:

- Je ne vais pas demander les raisons pour lesquelles je dois quitter les lieux, mais puisque vous allez me forcer à partir vous pouvez au moins avoir la décence de ne pas me traiter comme une vache.

Une fille et deux garçon flics m'ont demandé de leurs faire une faveurs, mais celui qui semblait être le patron a dit qu'il leur a fallu du temps pour faire sortir la foule et je devais quitter aussi; ce n’était pas important si je quittait avec les sifflets à mon dos ou avec des coup de pieds dans le cul, en autant que je quitte.

- Vous payent-ils pour que je parte? Non? Alors, le temps que vous passez ici, c'est inclus dans votre salaire, ce n'est pas de ma faute si le travail est lent, vous m'avez demandé la faveur de partir et je vais le faire; mais siffle moi après encore et je vais rester.

Il n’a plus sifflé, mais il marmonné des mauvais mots, je pense envers moi et envers les jeunes en général ... l'amertume de la répression.

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