Monday, May 25, 2009

Et quoi encore?


J’ai attendu au coin de la 23e et de la 10e l’autobus P4 qui passait à 7h du matin pour me rendre à ma destination (Playa) pour 9h45. J’ai essayé de monter à bord de 3 autobus sans succès et le reste du temps j’ai tenté de me dénicher un taxi pour 10 pesos mais je n’en ai vu aucun. « C’est étrange ce qui se passe » me dis-je, tout en regardant pour un taxi sur la 23e anormalement dénudée de ses taxis.

À 16h00 j’ai enfin su, tout le monde en parlait, Il y a une opération et ils saisissent les voitures et les chauffeurs, bien sûr, sont terrifiés et personne ne veut opérer. J’ai recueillis plusieurs commentaires sur le sujet :

- Au terminal d’autobus ils ont fait une opération spéciale, confisquant les voitures sur le champs, malgré les nombreux appels des chauffeurs à leur contact au PNR (Police Nationale Révolutionnaire), personne n’y pouvait rien.
- Jusqu’à récemment ils donnait des permis, mais plus maintenant.
- Un permis est unique, non-transférable et représente la voiture et le chauffeur. Ce qui veut dire que seul le chauffeur peut conduire la voiture, pas un ami, pas un membre de la famille ni aucune autre personne dans l’univers.

Les conséquences? Toujours les mêmes. Tous ceux qui se déplaçaient en voitures doivent maintenant se déplacer en autobus. Si auparavant ca prenait une heure avant de pouvoir monter à bord, maintenant ca en prend trois. Nous sommes donc revenu à l’âge d’or de la Révolution Post-Transport et ce, en 24 heures seulement.

Pourquoi le gouvernement adopte-t-il de telles mesures? Au-delà de la répression et des actes contrôlant, je ne peux m’empêcher de penser qu’ils doivent en tirer quelque chose de plus gros, mais quoi? Pourquoi ne pas être plus flexible avec les permis ce qui augmente les taxes entrantes? Maintenant les arrêts d’autobus sont bondés de monde se rendant au travail avec difficulté, avec des gens arrivant en retard ou pas du tout a destination. Le systême de transport de l’État de peut suffire à lui seul aux besoin, même dans leur rêves les plus fous, alors personne n’en sort gagnant : chauffeurs de taxis, comme l’État.

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