Thursday, December 18, 2008

Kangamba


Je croyais que la guerre en Angola était une des pages les plus sombre de notre histoire depuis la Révolution mais j’avais tord. Je croyais que plus jamais nous n’entendrions parler d’un tel carnage sans raison, dont les origines et les motifs nous ne comprenons toujours pas. Je croyais que le gouvernement nous empêcherait de revivre l’horreur d’une telle histoire.
Mon père s’est battu en Angola. Il n’a pas été blessé mais il a contracté la malaria à cinq reprise et bien qu’ils aient peu guérir la maladie, ils n’ont jamais guérit l’alcoolisme qui est typique en ceux qui vont à la guerre pour tuer ou pour se faire eux-mêmes tuer. On dirait qu’après avoir vu tant de sang et de morts qu’on ne peut plus vivre avec la réalité de la même façon.
Mais ce n’est pas pour mon père que j’écris ceci. C’est pour ma voisine car son père y est mort. Elle était enfant, sa mère, ne pouvant plus vivre avec la douleur, est devenue schizophrénique, ce qui ne serait peut-être jamais produit. La fille, aujourd’hui déjà une jeune femme, a été élevée par une femme folle, qui a ce jour ne la laisse pas entrer dans sa chambre car elle dit qu’il y a des démons a l’intérieur. Les deux, d’une nervosité maladive, ont survécues la “Période Spéciale” et la “Post-Spéciale”. Étant témoins de Jéhovah, elles ont cherché dans la fois ce que la réalité ne leurs a pas donné: la merci.
Elles ont reçue une pension absurde de l’Association des Combattants, qui était nettement trop petite pour faire quoique ce sois. Une fois quelques voisin on décidé de faire quelque chose pour que le gouvernement prenne en pitié la femme et sa fille, car elles vivaient dans des conditions déplorables. Ils ont organisé une réunion. Comme si la réalité n’était pas assez cruelles, une dame a suggérée que la pension devrait être enlevée car elles n’étaient pas toujours plaisantes avec les voisins et ne participaient pas aux activités du CDR. Heureusement personne n’était d’accord avec elle.
Et maintenant nous avons, ajoutant l’insulte à l’injure, un film qui s’appelle Kangamba, qui est promu comme étant une histoire épique. Pour l’ouverture du film au théâtre Chaplin un large groupe de soldats furent mobilisé en uniforme, même si l’ouverture était à huit heures du soir… voir Kangamba est le devoir de chaque Révolutionnaire. Les Ladas fermaient les stationnements
autour de 23 et 12 pour que personne ne sois laissé avec le doute que non seulement nos militaires ne sont pas en deuil pour eux mais qu’ils sont fiers que même aujourd’hui, après 20 ans, les familles amputées ne se remettent jamais de leurs pertes sombres et inutiles.

No comments: