Saturday, April 11, 2009

Le Dilemme de Martina la petite coquerelle



Photo: Lía Villares
Auteur: La Salamandra Blanca

Ces jours-ci il m'est venu à l'esprit le dilemme de la petite coquerelle Martina, dans ce conte que nous avons connu quand nous étions petits, elle se demandait : “avec cette monnaie qu'est-ce que je m'achèterai ?”, cette question est redondante dans ce pays, tellement que parfois la réponse est évidemment si impérative que la possibilité de penser à un “supposé luxe” devient délirante.

Cette similarité avec le conte a surgi en conversant avec des amis, des gens intelligents, avec des connaissances et beaucoup d'appétit pour travail; mais je me rends tristement compte que le pire est le désenchantement qui les enveloppe. On voit arriver l'âge où, après des années d’étude pour une carrière, ils ne trouvent pas d'emploi où développer exactement ce qu'ils ont appris, et inévitablement ils recevront des sommes dérisoires qui n'arriveront pas à payer même le plus élémentaire de ce qui leur serait nécessaire dans un mois. Cela devient tout un défi à la force nécessaire pour vivre dans ce pays. Sans parler du tas de nécessités qui sont héritées des parents que ne peuvent rien ou presque rien faire avec leurs salaires respectifs pour couvrir les manques, qui à cet âge sont supposées être résolues. Comme plusieurs peuvent avoir une maison minimalement adéquate dans laquelle habiter.

Il y a ceux qui peut-être après beaucoup d'effort ont réussit à économiser de l'argent, grâce aux travaux qu’ils font généralement « au noir », parce que l'on ne peut pas légalement avoir plus d'un emploi. Et ainsi commence le débat de comment l'utiliser concrètement. Le début du dilemme de la petite coquerelle Martina, quoi faire avec quatre sous de plus, elle ne sait pas si elle devrait faire des petites réparation su cette maison qui n’est pas la sienne, ou si elle arrivera pour être à louer à court terme pour ainsi pouvoir avoir un peu de privé et de vivre seule. Parce qu'il y a en plusieurs qui vivent avec toutes les générations précédentes dans la maison paternelle et leurs tombent dessus, où parfois il n’existe pas d’espace privé.

Mais certains ne savent pas s'ils auront encore la possibilité d'avoir une telle somme à gaspiller pour une location qui coûte chère et ils décident de réparer un peu la maison qui sera peut-être héritée, en améliorant en même temps la vie aux parents malheureux qui étaient autrefois crédules d’un avenir meilleur. Là on continue la contradiction que nous connaissons, sois commencer par les fenêtres usées, le bain antique, la cuisine désuète ou si on achète un matelas pour pouvoir bien dormir avec son partenaire, bien sûr en oubliant le rêve d'engendrer une lignée, en vue des conditions, et de revoir même le désir et l’âge d'être parents.

Au moins dans le cas de la petite coquerelle Martina la décision était un peu plus simple, la nôtre a d'autres implications : est-ce que quelqu'un croit encore qu'à Cuba c'est seulement un problème économique qui marque un petit échantillon sur la longue liste de problèmes qui grandit toujours, que chacun décide de trouver une solution à sa manière et selon ses possibilités ? Qu'est-ce que l'économie d'un pays si n’est pas une conséquence d'une politique gouvernementale ?

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