Sunday, July 12, 2009

Le Concert Intéractif de Pedro Luis Ferrer



La vérité est que nous ne voulions pas aller au concert Pedro Luis Ferrer. Ciro avait une répétition et des grosses gouttes de sueur se déversaient de mon front devant l'ordinateur (littéralement) pendant que j’essayais de déchiffrer une erreur dans le code HTML sur la version off-line des blogs. Dehors, l'été étai brulant.

Ensuite, j'ai reçu l'appel de Yoani disant qu'ils ne la lassaient pas entrer au concert, avec une mini-réunion de répudiation et tous le tra-la-la. Je dis mini, car ils ne sont plus en mesure de faire appel à des milliers de gens prêts à crier "au mur!" Parce que maintenant les caméras et les micros essayent de substituer à ce qui était précédemment fournies par des centaines de personnes qui souhaitaient se mettre à genou en adulation. Ce qui s'est passé est que les deux Yoani et Reinaldo se débrouillaient bien devant les caméras. Dans mon cas, ça faisait longtemps que je n’avais pas jouée au chat et à la souris avec la Sécurité de l'État.

Encore une fois, je plains les artistes et les intellectuels. Ils ne peuvent pas savoir que c’est la Sécurité de l'État qui a remplit les sièges; ils n'ont pas votes ou de voix dans leurs activités, ils ne peuvent même pas choisir leurs invités ou interagir avec leur public. Après, qu’ils n'aient pas laissé entrer Yoani personne d'autre ne put entrer, donc l'âge moyen de ceux qui ont entendu le concert de Pedro cet après-midi était 60, tandis que derrière les grilles du Musée des Arts Décoratifs, nous les jeunes regardaient l'illusion de sièges vides et de rêvaient d'applaudir les thèmes et crier les refrains. Malheureusement, les spectateurs qui sont venus en bus prescrit (nous avons vérifié plus tard) n'avaient pas la moindre disposition musicale.

Mais j’ai toujours un avantage: j'ai pris des photos de mecs de la Sécurité, j’ai vu la solidarité entre ceux qui hier se sont vu être désavoué, j’ai partagé l'après-midi avec des gens de mon âge et on a découvert que la Sécurité de l'État n'aime pas les ballades. Comme nous avions déjà quitté la maison et on voulait célébrer l’anniversaire de Macho, nous sommes allés à la rue G. Ciro à joué de la guitare jusqu'à une heure du matin (El Comandante et Alpido Alonso ont été, comme toujours, ses hits les plus en demande), j'ai rencontré un blogueur; et on a finalement décidé que nous n'allons pas perdre aucun de ces jours fériés (de toute façon, nous les avons mérité avec nos salaires et notre boulot, non?).

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