Saturday, July 4, 2009

Perico, à Matanzas




L'autre jour je suis allé à Matanzas et j’ai visité Alejandrina, l'épouse de Diosdado González Marrero, un prisonnier d’opinion depuis le Printemps Noir de 2003. Il faisait une grève de la faim tout seul dans une cellule de la prison de Pinar del Río "Kilomètre cinq et demi" (les prisons cubaines ne cessent de me surprendre avec leurs noms horrible, horrible comme leurs conditions, bien sûr). Alejandrina me parlait des hauts et des bas d'aller à Pinar del Río pour les visites, voyager à Cuba est une odyssée.

Je suis allé sur odyssée semblable pour être en mesure de venir chez elle à Perico, une petite ville très compliqué. J'ai dû demander à beaucoup de gens, et j'ai été très paranoïaque parce que j'avais peur d'être interceptés par la Sécurité de l'État. Mais personne ne semblait pas connaître les noms des rues et je refusais de dire qui j’allais voir ... jusqu'à ce que finalement je me rende compte que n'était pas si grave: les gens respectaient grandement les familles et les aidaient.

À la maison que vous pouvez la voir sur la photo, tout près de la maison d’Alejandrina, j'ai posée ma dernière question et on m’a répondu, "je ne te connais pas», qui paraissais un peu effronté ... peut-être avait-elle a passé beaucoup de temps à donner des directions d'ici à là, et elle était frustrée. Le fait est que, lorsque j'ai réalisé que j'étais à côté de ma destination une vague de reproches envers cette femme m’a frappée poitrine car, de toute évidence, elle avait menti.

Mais j'avais tort, cette triste famille avait tous des problèmes d’arriérage mental et vivaient dans des conditions effroyables, divorcé de la réalité et oubliés par le système de protection sociale. L'an dernier, l’ouragan les a laissés sans abri, et ils n'ont même pas été en mesure de terminer la reconstruction grâce à l'oubli par le gouvernement, et en dépit de l'aide des voisins.

Une femme dans in portique d’une maison, avec la moitié du toit fini et les murs en bloc dénudés, et un chiffon rouge sur le dos qui ne connaît pas la rue où elle vit : ce sont des choses que "La Révolution Socialiste" ne prend pas en ligne compte.

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